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Dans cet établissement pas de discrimination, tout le monde demeure sur un pied d’égalité : vampires, humains, loup-garous, succubes et autres créatures. Pour ce faire il est naturellement obligatoire de conserver une forme humaine. Marre du monde des humains où vous vous sentez à l’étroit, mal à l’aise ? Il vous manque simplement la liberté. Le pensionnat est là pour vous. Nous saurons vous trouver où que vous soyez et qui que vous soyez.Cependant derrière tout ces aspects d’égalité et de liberté les plans se trament et la tentation de hausser sa race en influence au sein de l’établissement apparaît. Les tensions montent secrètement et lentement entre les différents individus et l’odeur âpre de la confrontation entre celles-ci commence à ce faire sentir. Sous des airs angéliques vos voisins de table peuvent très bien vous haïr. Tout n’est que voile et mensonge. Maintenant à vous de faire votre entrée, qui que vous soyez, quoi que vous soyez. Continuerez vous le jeu malsain qui se joue dans l’établissement ou vous dresserez vous contre celui-ci en faisant éclater la vérité au grand jour ? Saurez vous passer « de l’autre coté » ?
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« C'est Calice, c'est Candile... C'est Candide, c'est Caprice. »

C'est moi quoi.


« C'est Calice, c'est Candile... C'est Candide, c'est Caprice. » U.C Jnlkjnhl


• NOM : Candile.
• PRÉNOM(S) : Calice Arsène.
• ÂGE RÉEL / D'APPARENCE : 17 ans en âge vouivre - 170 ans en âge "réel". Considérez donc que chez elle, 10 ans = 1 ans.
• DATE & LIEU DE NAISSANCE : Le 15 décembre, dans le Bois de Boulogne... ET JVOUS EMMERDE.
• RACE : Vouivre.
• MAISON(S) DÉSIRÉE(S) : Greed.
• NIVEAU : 3ème année.


« Ma parole est d'argent. »
Et ton silence d'or.





• C'est Calice, c'est Caprice.

« C'est Calice, c'est Candile... C'est Candide, c'est Caprice. » U.C 624080poiuf

{CALICE} - « Bah écoute. Dans ce monde, y'a que deux choses qui valent le coup : le fric et la bouffe. »

{???} - « … Et moi ? »

{CALICE} - « Quoi toi ? »

{???} - « Tu m'aimes pas ? »

{CALICE} - « Euh... Ouais ouais s'tu veux... Bon, tu m'passe les frites ? »

{???} - « ... »

{CALICE} - « HEY MAIS. MES FRITES ! »

{???} - « TU SAIS OU TU PEUX TE LES FOUTRE TES FRITES? »

{CALICE} - « Tss. Maintenant j'dois aller en chercher d'autres. »

Bienvenue dans un monde où l'amitié n'a pas plus de sens que des frites bio. Bienvenue dans un monde où, entre un bon mcdo et l'amour inconditionnel d'un super bégé de la mort qui tue, le choix ne se pose même pas. Bah ouais... Le mcdo. Bienvenue dans le fabuleux monde de Calice Arsène Candile, première, et sûrement dernière du nom... « Les enfants, ça fait dépenser du fric et ça bouffe comme pas deux. MOI mère ? Mais crève. Quoi que... Avant, tu serais sympa si tu pouvais me passer les chocolats, sur la commode là... 'Cimer. » - Dixit l'intéressée. Intéressée qui était d'ailleurs bien embêtée maintenant que sa banque sur pattes avait foutue le camp... Elle devrait en chercher une autre maintenant. Ouais... Parce qu'en plus d'être morfale et de manger tout ce qui lui passait sous la main, mademoiselle Calice détestait par-dessus tout dépenser. Et c'est là qu'on se demande pourquoi ses parents ne l'avaient pas tout simplement appelée Caprice. « Je veux tout, tout tout de suite et ici. ». Quand Cap... Calice voulait quelque chose, elle l'obtenait, quelque soit les moyens employés. « La faim justifie mes moyens. » - Dixit Calice. Mais de toute façon, à quoi vous vous attendiez de la part d'une Vouivre, créature élevée dans le culte de l'argent, des trésors ? Et oui, une vouivre. Ca crache le feu les vouivre. C'est dangereux. « Ne jamais déranger la Calice qui mange. ». C'est bien connu. Une Calice en colère, ça fait mal. Très mal. Du haut de son bon mètre quatre vingt, elle a de la ressource la petite ! Elle tape fort en plus. Ouais, un mètre quatre vingt. Le sang chaud de vouivre coulant dans ses veines a fait ceci et cela. Une ouïe beaucoup plus développée que la normale, une taille plutôt honorable, quelques dons de maîtrise élementale, un tempérament très... Fort dirons-nous, et une endurance à toute épreuve. Enfin, il y avait largement plus que ça. Mais nous nous y attarderons plus tard. Revenons plus tôt sur sa démarche graci...

{CALICE} - « MES FWITES ! WEVIENT SALOW ! »

Enfin sur son sprint. Comme quoi, entre dépenser deux euros pour un paquet supplémentaire de frites ou tabasser une armoire Ikéa 100% certifiée norvégienne de deux mètres pour trois malheureuses frites, la jeune créature n'hésitait même pas une seconde. Au pire, elle lui cracherait du feu en pleine gueule. Mais elle récupérerait sa bouffe ! Et puis c'était cher le mcdo. Elle n'avait que cent cinquante mille euros sur son compte en banque après tout... C'est qu'il avait été radin l'oncle cette année. Dans la famille Candile, l'argent, ça se gardait pour se transmettre de père en fils. Même le p'tit dernier de trois mois avait déjà son coffre ouvert en Suisse. Mais papi était en colère, du coup on lui a laissé quelques millions sur lesquels finir tranquillement sa vie, dans une grotte en Chine. C'est qu'il aimait bien dormir sur ses sous, comme ses ancêtres le faisaient. La tradition se perdait un peu, mais toute la famille faisait du mieux qu'elle pouvait pour faire honneur à son statut... Après tout, que serait un dragon sans trésor à garder n'est-ce pas? Calice, elle, n'aurait pas sa grotte avant ses dix huit ans. Enfin, en temps normal c'était comme ça que ça marchait dans la famille. Sauf que vu qu'elle n'aurait pas encore fini ses études, sa grotte attendrait. Et d'un côté, ça l'arrangeait bien. Parce qu'avec mamie qui lui racontait à chaque occasion tous ses « exploits »... Cafaitpeur. Enfin non. Mais bouffer des humains, c'est dég' quand même. Le mieux, c'est de les utiliser, en bonnes banques sur pattes jusqu'à ce qu'ils n'aient plus rien puis de les lâcher ensuite. Qui sait, peut-être que dans quelques années ils auront de petits rejetons, futures banques elles aussi ? Patience mon petit. Ton heure viendra bientôt.

{???} - « … Recule sale folle! »

{CALICE} - « Rend-moi ma bouffe. »

Elle n'avait pas dit son dernier mot, la Calice Caprice. Mais elle ne contrôlait pas encore suffisamment ses pouvoirs pour sortir ses griffes à volonté. Bon, elle avait sa French', mais c'était moins efficace quand même. Elle ne pouvait pas non plus cracher du feu sur commande, et quant à changer de forme, même pas la peine d'y penser ! Elle était très random la vouivre. En l'espace de quelques secondes, vous pouviez vous retrouver devant un terrible monstre de dix mètres quatre vingt, brûlé au trente-sixième degré ou encore le corps parcourut de traînées sanglantes. Elle pouvait parfaitement se contrôler hein ! Une fois parfaitement calme. Pas souvent en gros.

Etrangement, la banque sur pattes lui rendit bien gentiment son paquet de frites tant convoité quelques secondes plus tard avant de fuir, comme apeuré. Souriante, Calice prit la direction opposé, dégustant -ou plutôt enfournant précipitamment- ses frites. Elle avait peut-être des difficultés montres à contrôler son don, malgré son âge, mais si il y avait une chose qu'elle contrôlait à merveille, c'était son « Regard Noir », comme elle l'appelait. Comme dans pokémon. Mais, il faudrait mieux pour vous éviter de la comparer à pokémon. C'est qu'elle est persuadé d'avoir trouvé THE nom hyper classe de la mort qui tue elle ! Comparer sa super attaque trokool à un jeu « Pour morpions » comme elle dit, c'est signer votre arrêt de mort. Et de toute façon, ça n'a rien à voir. Son regard noir à elle, il est bien plus classe ! C'est... Comment dire... Elle a même composé un poème dessus tiens. Pour vous montrer à quel point elle est fière de ses « Super inventions que y'a que moi qui peut inventer parce que j'suis super. ».

« Elle s'avance vers vous à pas de velours,
Un regard, et vous sentez qu'elle va vous jouer un tour.
Dans ses deux orbes émeraudes,
Une petite étincelle sauvage rôde.
Le temps passe, s'étire, mais sans jamais s'arrêter...
Pourtant, c'est ce qu'il semble se passer.
Vos yeux dans les siens,
Ton corps contre le mien.
Et ce regard félin.
Ta vue qui se trouble,
Tout ton monde qui s'écroule.
Mon regard félin,
Et c'est la fin.
 »



• C'est Arsène, c'est Obscène.

« C'est Calice, c'est Candile... C'est Candide, c'est Caprice. » U.C 19331271g

Car dans Calice Arsène Candile, il n'y a pas que Calice, non. Il y a aussi Arsène. Shyzo ? Non. Cent fois pire que ça. C'est une Candile. Les Candile... On pourrait vous en dire de bonnes sur eux ! « Tous des barrés... » « CHUT ! Vous allez nous en attirer un. ». Les Candile, c'est, comment dire... Le meilleur du pire. Tous tarés à leur façon. Mais si il y a bien une chose qui les met tous d'accord, c'est l'argent. Si seulement il y avait que ça... A chaque Candile sa passion. Pour Calice, ce sera la nourriture. Mamie préfère les humains cuits à point, Papi dormir, le petit dernier s'est déjà tapé sa première cuite... Autant le dire tout de suite, chez eux, réunion de famille est synonyme d'anarchie.

Nous avons parlés de l'extraordinaire capacité que Calice à d'engloutir toutes les choses plus ou moins mangeables sur son passage. A présent, nous allons plutôt nous pencher sur son amour de l'argent. Oui, c'est une véritable histoire d'amour. Et il est incroyable de constater que la jeune créature est capable de mettre même sa dignité de côté pour quelques billets... Capable seulement. Car en pratique, cela ne se révèle pas si facile. Qui dit Candile dit dur en affaires ! Le moindre centime, le moindre profit peut parfois faire objet de quelques bonnes heures de négociation. La loi humaine, elle la connaît sur le bout des griffes... Ca ne l'empêche pas de l'enfreindre bien sur. Mais c'est toujours pratique de ressortir un ou deux articles pour grapiller quelques sous, voire même un procès. Et on en est fier ! C'est à qui aura gagné le plus de procès. « Mais la cousine Germaine elle était au Japon, c'pas pareil ! Pas du jeu ! ». Mais le meilleur à ce jeu, c'est quand même l'Oncle Alfred. D'ailleurs, c'est lui qui a fait la réputation de cette petite famille. Il faut dire qu'il la représente à merveille... Même si dans la région, on le connaît plus sous sa forme de vouivre. Mais les humains le connaissent sous sa forme humaine, et heureusement. L'oncle, c'est un peu l'avocat de la famille. Mamie, c'est la délinquante, Papi le trader, maman la banquière, Papa c'est un peu le deuxième Oncle, en moins efficace, le petit dernier un futur buisnessman et Calice... Un gros mix. Qu'est-ce que vous voulez, avec elle, c'est tout ou rien. Elle a donc un gros potentiel en gestion, un goût prononcé pour le risque et l'illégalité, une facilité de parole déconcertante, et un sens de l'observation plutôt aiguisé. La Candile parfaite... Oh oui. Si seulement elle était moins impulsive, plus réfléchie, elle pourrait faire des étincelles. D'ailleurs, elle en fait quand elle se pose un peu. Mais Arsène a beau être passionnée par l'argent, son tempérament de feu ne lui permet pas de tout concilier. Random. Si je ne me faisais pas chier pour vous décrire du mieux possible cette belle créature, j'aurai simplement marqué ce mot.

Arsène, elle a quand même une chance de malade parfois. Arsène, elle est très douée pour trader. Mais c'est trop calme comme truc. Du coup, elle ne reste souvent pas plus d'une journée en bourse. Et elle va rechercher des trucs plus extrêmes. Comme voler quelqu'un par exemple. Mais après, ça donne faim. C'est du sport, sprinter avec dix wesh à vos trousses ! Ouais, Calice ne vole que des wesh. C'est plus marrant. Et, dans les rares moments ou elle est enfin en pleine possession de ses moyens, la belle peaufine ses petits plans secrets. Future entreprise ? Qui sait. Avec Arsène, tout est possible, dès qu'il s'agit d'argent.

Et Arsène, elle ne connaît pas la conception de l'amitié. Elle, tout ce qu'elle voit chez un homme, c'est sa carte gold. Bah ouais, ses banques sur pattes, elle les trie sur le volet hein. Avec son physique plus qu'avantageux, elle peut se le permettre. Voilà pourquoi elle ne sera jamais réduite à faire les trottoirs. Elle aura toujours une petite banque à portée de main ! Ce qu'ils sont pratiques ces humains. Et de toutes façons, c'est eux qui devraient se soumettre face à elle, et pas le contraire. Oui, elle est un peu narcissique sur les bords.

Arsène aussi elle a des armes redoutables. Des griffes constamment parcourues d'un poison paralysant à petites doses, mortel à longues doses. Oui, redoutables. Si seulement il lui venait l'idée de les utiliser. Elle est exaspérante la petite Arsène. La nature l'a doté de pouvoirs pour lesquels n'importe quel humain un minimum ambitieux pourrait tuer, et elle s'en foutait totalement... Voilà pourquoi le contrôle de ses capacités était totalement aléatoire. Soit elle n'y pensait pas, soit elle était trop calme pour avoir à y recourir, soit trop furieuse pour parvenir à diriger ses attaques. Bref, c'est Arsène quoi.

Arsène, Calice. L'argent, la bouffe... Les jeux vidéos. Ca fait un peu tâche. Mais Calice Arsène est également une grosse geek qui, à ses heures perdues passera son temps sur ses consoles. « Parler avec les gens ? Les banques sur pattes, c'est tout juste bon à cracher du fric. » - Dixit Arsène. Une grosse associable qui peut prendre une douce voix mielleuse quand le besoin se fait sentir pour attirer ses proies vers son antre. Une intéressée, qui ne parlera jamais à quelqu'un par hasard. Quelqu'un qui, malgré son avarice, aime le risque, le hasard. Quelqu'un qui aime flatter son égo en mettant en œuvre des plans dignes des plus grands génies du mal dans ses jeux vidéos. Une personne curieuse, capable de tout pour satisfaire sa curiosité naturelle. Quelqu'un qui, dans ses meilleurs jours est capable d'une grande finesse dans ses paroles. Une fille manipulatrice à ses heures. Qui, entre le bien et le mal, ne distingue que ses intérêts à elle. Qui ne connaît aucune limite.

• C'est Candile, c'est Candide.

Calice est lunatique. Calice est extravagante. Calice a une histoire à son image : étrange, violente, surréaliste, parfois triste, mais gardant toujours ce petit goût sucré qui la caractérise.

Scene 1: The daughter of evil.

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Les vouivres ont toujours été des créatures extrêmement rares, présentes dans seulement trois pays : la France, l'Italie et l'Angleterre. Pourquoi ? On l'ignore encore aujourd'hui. D'ailleurs, beaucoup de gens se demandent pourquoi les vouivres françaises, italiennes et anglaises sont mises dans le même panier : tandis que les françaises et les italiennes tendent plus vers le mythe du serpent de mer, les anglaises pourraient être comparées à d'authentiques dragons. Cependant, il existe une chose, une seule qui fait de ces créatures une race unique au monde : l'escarboucle. Une sorte de grande pierre rouge vif ou au contraire très foncé suivant le niveau de puissance et l'humeur de la vouivre. Sous sa forme humaine, l'escarboucle est représentée par un tatouage en forme d'oeil. On sait peu de choses dessus... Les vouivre elles-mêmes ont du mal à expliquer ce que contient vraiment cette pierre. Elles se limitent donc à dire que l'escarboucle contient tout leur pouvoir, et que seul le pouvoir d'une autre escarboucle peut le briser. Les pouvoirs seraient variables d'une créature à l'autre... Mais bref.

Pourquoi cette longue introduction ? … Pour rien en fait. Enfin si. Seulement pour vous dire que ce bébé, cette petite chose en larmes, cette silhouette grelottante laissée seule au milieu de ce bois recouvert par une fine couche vaporeuse, cette petite fille était tout sauf normale.

Par chance, un paysan était passé par hasard dans le coin, sauvant le nouveau-né d'une mort certaine.

Seulement, dans ses beaux yeux ambrés, au-delà de cet étonnement et de cet apitoiement que n'importe qui ressentirait dans une pareille situation, une certaine crainte se lisait. Son regard s'était arrêté sur la petite marque noire présente dans la paume de la main droite du nouveau-né qui, quand on observait plus attentivement, s'avérait être un dessin. Une pyramide, à l'intérieur de laquelle était dessiné un œil. Le pauvre paysan sans histoires dont le seul crime était d'être passé par le Bois de Boulogne (… Vos gueules j'ai dit. D<) pour rentrer chez lui avait-il en face de lui le fils... Enfin non, la fille. Avait-il en face de lui la fille du diable ? Ce symbole sur sa main, que signifiait-il ? Gang, secte ? Non, il délirait, ce n'était qu'un pauvre bébé inoffensif. Mais, pourquoi l'avait-on abandonné dans ce cas ?

Il avait peur. Mais si il laissait cette petite fille mourir dans ce froid hivernal, il s'en voudrait toute sa vie. Le pour et le contre furent vite pesés, et effaçant temporairement de son esprit ce petit symbole qu'il avait considéré comme « satanique », il prit le nouveau-né sous son bras puis, craignant à présent pour la santé du bébé, repartit en courant chez lui. Si il tardait trop, il se pourrait que son petit protégé ne survive pas.

Scene 2: Meeting.

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C'est amusant comme un petit événement de rien du tout peut avoir tant d'impact sur la vie de quelqu'un. Prenons le registre de Paris et ses environs par exemple. Ce jour là, l'homme chargé de tenir le registre à jour écrivait mal, tellement mal que même lui avait du mal à se relire. Il n'y arrivait d'ailleurs même pas parfois. Ce fut le cas le jour ou le jeune paysan alla recenser celle qui serait bientôt aux yeux de la loi sa fille. Il voulait l'appeler Camille. Par un coup du sort, elle s'appelait officiellement Calice. Drôle de nom n'est-ce pas ? Calice Delan. Un nom typiquement français.

Ce jour là, le petit paysan avait quitté la mairie d'un pas qu'on aurait presque pu qualifier d'enjoué, son précieux paquet enveloppé dans un simple drap blanc, terni par les années. Un doux sourire flottant sur le visage, il se fraya un chemin parmi tout le gratin parisien : il n'eut aucun mal. Sur son chemin, les lady s'écartaient, s'éventant distraitement, un air effarouché sur leur visage à la blancheur laiteuse. Les aristocrates fronçaient les sourcils, méprisant. Qu'ils restent dans leurs campagnes, ces pouilleux ! Avec ses pieds nus, sa peau hâlée des longues journées passés à travailler la terre sous le soleil, quelques haillons en guise d'habits et un chapeau de paille qui ne le quittait jamais, ce pauvre homme avait l'air de venir tout droit d'une autre dimension.

Lui, n'avait rien remarqué. Il continuait à fixer sa « Camille », sans faire attention où il mettait les pieds. Il n'apprendrait l'incommensurable bavure de la mairie que quelques mois plus tard.

Vous savez. Un passant qui en percute un autre, ce genre de chose arrive tout les jours, à toutes les époques. Un phénomène d'une banalité affligeante, qui n'aura pourtant pas de cesse d'alimenter les fantasmes les plus insolites.

Autour du paysan, une espèce d'allée s'était formée. Allée d'honneur ? Sûrement pas. Simplement le dédain d'une classe qui se jugeait supérieure.

Alors, la collision qui se produisit était-elle vraiment le fruit du hasard ? Cette silhouette noire encapuchonnée qu'avait furtivement aperçu le pauvre était-elle seulement le fruit de son imagination ? Après tout, la rencontre avait été tellement rapide qu'il y avait de quoi se poser des questions. Une fusée qui lui avait foncé dessus, le déséquilibrant. Sur le coup, il avait lâché sa précieuse Camille, que l'étranger (ou étrangère?) avait rattrapé de justesse. Le temps de remettre Camille en mains propres, l'étranger était reparti aussi vite qu'il était venu.

Bien vite, et comme tant d'autres, cet événement fut vite classée, et oubliée de Mr .Delan. Mais ce qu'il ignorait, c'était que cette silhouette noire allait hanter les rêves de sa petite protégée pendant des jours, des mois, des années même.

Scene 2.5: Goodbye.


Les mois passaient. Le printemps s'était déjà bien installé dans les environs. Mais, qui disait beau temps et petits oiseaux chantant disait également... Impôts.

Notre petit paysan avait toujours été réputé dans la région pour être le plus pauvre, le plus démuni de Paris et ses environs. C'était donc naturellement qu'il redoutait la venue des collecteurs d'impôts. Mais... Il s'en sortirai, n'est-ce pas ? Comme toutes les années précédentes.

Des pleurs attirèrent son attention.

Camille, ou plutôt Calice à présent. Qu'allait-il faire ? Avec un enfant à charge, il n'aurait jamais les moyens de payer les sommes faramineuses demandées par l'état.



Jéréline avait toujours été une femme très appréciée de son entourage. Quelqu'un de gentil, agréable, modeste, à l'écoute. Qui trouvait toujours une solution à toute chose. Une bonne sœur exceptionnelle.

Pourtant, ce soir-là, lorsqu'elle avait trouvée cette adorable petite fille déposée à même le sol devant la porte de son église, elle avait été, pour la première fois de sa vie, saisie d'un doute. Son regard s'était arrêté sur l'espèce de symbole que portait l'enfant sur sa main droite. Etait-ce une envoyée de Satan ? Ces deux orbes émeraudes qui la contemplait d'un air si innocent n'étaient-elles qu'une façade ?

Mais... Elle ne pouvait pas abandonner cette petite fille. Il était de son devoir de la recueillir et de la guider sur le droit chemin, sur la voie de Dieu. Elle ne faisait rien de mal. Elle ne faisait qu'aider son prochain.

« Calice. »

Calice... C'était sans doute le nom de la petite fille. D'où venait-elle ? Pourquoi l'avait-on abandonnée lâchement ? Non, elle ne devait pas penser comme ça. Ce n'était pas ce qu'on lui avait enseigné. Les parents de cet enfant devaient avoir une bonne raison pour se séparer du fruit de leur union. La pauvreté, la mort, les raisons ne manquaient pas.

{JERELINE} - « … Pourquoi l'homme ne suit-il pas la voie que Dieu a tracée pour lui ? »

Chaque fois, elle se posait la question. Chaque fois, ses beaux yeux bleus se teintaient de tristesse. Se voûtant légèrement, comme écrasée par le poids de ses réflexions, elle prit la petite Calice dans ses bras.

Soudain, la cloche sonna les douze coups de minuit, jetant un silence tendu sur la ville lumière, plongée dans les ténèbres.

Scene 3: Declic.

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C'est intéressant comme l'environnement d'une personne peut influer sur sa façon de vivre, son caractère. Nous en avions un très bon exemple avec Calice. A dix ans, elle était une petite fille modèle. Adorable était le seul mot qui venait à l'esprit de tous les adultes la croisant. Tout était parfait chez elle : intelligente, légère, polie, obéissante, modeste... La petite fille modèle sur tous les points. A l'image de son tuteur, Jéréline.

C'était un triste destin que Calice avait là. Condamnée à être bonne sœur. Une voie qu'on lui avait imposée. Après tout, elle était si parfaite. Ce serait du gâchis que de laisser les hommes pervertir cette si jolie plante. La petite fille n'avait jamais rien connue d'autre de toute façon. Vivre dans l'ignorance était parfois la meilleure des solutions.

Pourtant, Jéréline s'inquiétait. Elle avait remarquée un phénomène de somnambulisme chez sa petite protégée. Mais il n'y avait pas que ça. Durant ses phases de somnambulisme, son tatouage étincelait légèrement. Etait-ce son imagination ? Persuadée que tout ça était l'oeuvre de Satan en personne, la bonne sœur s'était mise à exorciser régulièrement Calice. Elle lui faisait même porter des gants, pour que personne ne découvre son tatouage « satanique ». Qu'elle était naive, cette Jéréline ! Elle n'allait pas chercher plus loin que le bout de son nez, classant les gens dans deux catégories différentes : Le bien, et le mal. La pauvre n'avait fait qu'appliquer ce qu'on lui avait enseigné depuis son plus jeune âge. Elle non plus n'avait pas pu choisir sa vie.

Quelle naiveté que de penser que quelques gouttes d'eau bénite et une paire de gants immaculés pouvaient résoudre ce problème ! Avait-elle seulement cherché à savoir pourquoi Calice se réveillait chaque matin en hurlant ? Sa vision trop simpliste du monde l'empêchait de creuser, de trop réfléchir.

Et Calice dans toute cette histoire ? Elle ne se posait pas trop de questions, se contentant de faire sagement ce qu'on lui demandait. Au début, elle avait cherché à parler à Jéréline de son cauchemar récurrent, où une grande silhouette noire se dressait devant elle. Progressivement, des flammes venaient les entourer. Toutes les nuits, son rêve se déroulait de la même manière. La peur la prenait aux tripes et elle reculait, ignorant les flammes qui lui léchaient la peau. Elle traversait le cercle de flamme, et contre toute attente, en ressortait indemne. Elle reculait encore, jusqu'à se retrouver dans une impasse. Paralysée par la peur, bloquée contre un mur, elle regardait son agresseur avancer vers elle. Les flammes le suivaient, formant une espèce de symbole. Le même qui était présent sur sa main. Son tatouage se mettait ensuite à briller d'une étrange lueur violette. Un voile de ténèbres envahissaient progressivement son champ de vision, puis elle se réveillait.

Mais, elle avait vite fini par y renoncer, continuant à vivre sa petite vie comme si de rien n'était. Grand bien lui en fasse ?

Nous étions en 1871. Normalement, cette date devrait vous évoquer quelque chose : La Commune de Paris. Et le soulèvement de 18 mars 1871 ne vous évoque donc-t-il rien ?

Paris était sans dessus-dessous. Elle les voyaient, toutes ces armes. Elle la voyait, la foule en colère. Elle savait qu'elle aurait du rentrer sagement à l'église. Elle savait que Jéréline devait mourir d'inquiétude. Pourtant, elle continuait de marcher sans but à travers Paris, vagabondant. Mais toute cette agitation avait réveillé quelque chose en elle. Une part sauvage qu'elle ne se connaissait pas. La véritable Calice était-elle en train d'enfin se réveiller, après toutes ces années de sommeil ?

Même si elle avait toujours vécue à Paris, cette grande ville lui était étrangère. Depuis toujours, son environnement s'était limité à l'église où on l'avait recueillie et ses environs. Un petit quartier dans lequel elle avait été emprisonnée pendant des années.

Pourtant, la petite fille avait l'allure de celle qui savait où elle allait, de l'enfant des rues qui connaissait la capitale sur le bout des doigts, ce qui contrastait assez avec sa tenue de petite lady. Elle s'enfonçait dans le labyrinthe des rues parisiennes avec aisance, se faufilant parmi la foule à l'aide de pirouettes gracieuses, sa belle robe blanche virevoltant au rythme de ses cascades insouciantes. Calice ne s'était jamais sentie aussi vivante. Guidée par une force invisible, elle continuait son petit périple, sans un seul regard en arrière, sans regrets. Jéréline, l'église... Tout ça faisait à présent partie de son passé. Au fur et à mesure de sa progression, elle se rendait compte qu'elle quittait Paris pour ne plus jamais y revenir. Profitant une dernière fois de son bonheur éphémère, elle sauta agilement sur un petit mur de pierre. Pour la première fois de la journée, elle eut un geste, un regard vers sa ville, celle qui l'avait vue naître. Maintenant, elle se rendait compte qu'elle n'avait jamais été à sa place jusqu'à présent. Cette église, cette ville. Sa maison n'était ni dans cette ville, ni dans ce bois.

Ses beaux yeux émeraude luisant d'une toute nouvelle détermination, elle sauta de l'autre côté du petit mur sur lequel elle s'était posé quelques minutes, tirant sa révérence.

{CALICE} - « Rendez-vous dans une autre vie. »

A ce moment là, ce n'était pas la petite fille de dix ans qui avait parlé, mais quelque chose de bien plus puissant.

Scene 3.5: A very good trip.

C'était un chemin pavé d'or que Calice avait emprunté. Tout lui tombait sous la main, sans jamais qu'elle ait à faire aucun effort. Heureusement d'ailleurs, car la petite fille n'était sûrement pas apte à survivre d'elle-même. Ce petit coup de pouce qu'on lui donnait était donc fortement apprécié. La petite ne se souciait pas vraiment de qui l'aidait et pourquoi, l'important étant qu'elle ne manque de rien. Elle avait beau être plutôt mature pour son âge, elle gardait quand même une certaine insouciance, celle de l'enfance.

Tout était trop parfait... Trop facile. Si seulement Calice avait eu quelques années de plus, elle aurait pu se douter de la supercherie, chercher le revers de cette médaille beaucoup trop lisse. Pauvre petite qui ne se doutait pas de ce qui l'attendait au bout du chemin.

Scene 4: Welcome to the Candile Corporation!

« C'est Calice, c'est Candile... C'est Candide, c'est Caprice. » U.C 876002ujyhtgrfed

Et le périple de la petite Calice se poursuivait. Depuis longtemps, elle avait perdu la notion du temps. Tout ce qu’elle savait, c’était qu’elle avait quitté sa ville natale il y a longtemps, très longtemps, peut-être même trop longtemps. Sa ville lui manquait. Mais elle ne pouvait retourner en arrière. La force invisible la guidant qu’elle appelait naïvement son « ange gardien » était beaucoup trop forte pour elle. Elle s’était échappée d’une prison pour en tomber dans une autre… Ironique, n’est-ce pas ?

Quand elle arriva enfin à destination, elle avait l’impression d’avoir passé plusieurs années sur les routes. En vérité, son voyage n’avait duré que deux mois. Elle avait traversé la France et la Belgique jusqu’à arriver en Allemagne. De là, elle avait pris un bateau. Utile de préciser qu’elle en était la passagère clandestine ?

Ce mois passé dans ce bateau avait été sans aucun doute la pire période de sa vie. Grâce à son ange gardien, elle parvenait à chiper de la nourriture sous le nez des marins. Elle avait peu mangé, juste assez pour survivre. Le bateau était humide et mal isolé. Elle dormait recroquevillée dans un coin de la cale, calée entre deux caisses de bois. C’était un véritable miracle qu’elle ait échappé aux maladies grouillant sur le bateau.

Et c’est presque choqué qu’elle regardait toutes les étendues neigeuses s’étalant devant des yeux. Elle était où déjà ? … Ah oui, en Laponie Suédoise. Une destination très… Exotique, dirons-nous.

Au moment précis où elle posa le pied sur ces terres glacées, une étrange sensation de vide l’envahit soudain. Elle était arrivée à destination. L’ange gardien qui avait habité son corps pendant son périple était parti, la laissant seule face à son destin.

Un pas hésitant, puis un autre. Bientôt, Calice se mit à courir sur ces étendues glacées, glissant quelques fois, mais se relevant toujours. Il y avait quelque chose. Sinon, son ange ne lui aurait pas fait parcourir tout ce chemin. Il ne lui restait plus qu’à trouver la raison de sa venue ici. Dans sa petite tête pleine de rêve et d’espoir, elle n’y voyait là qu’une immense chasse au trésor. Grand bien lui en fasse ! N’importe quel adulte ayant pris conscience de l’ampleur de la tâche se serait déjà découragé. Cette naïveté qui la caractérisait était une clé, la clé qui lui permettrait de trouver ce qu’elle cherchait.

Mais sa petite robe à dentelle, quoique charmante, était beaucoup trop légère pour les vents glaciaux qui soufflaient sur ces terres. Bien vite, l’engourdissement gagna son corps. Une chute de plus, et toute sa détermination s’était envolée. Seul restait le froid, la gagnant chaque seconde un peu plus. Si elle se reposait un peu ? Après tout, le territoire semblait désert. Personne ne l’attaquerait durant son sommeil.
Ses paupières se fermaient toutes seules. Progressivement, le sommeil la gagna.

{???} -« … Et merde. On est arrivés trop tard je crois. »

{???} -« Mais t’es con ou quoi ? Elle a le sang chaud. »

{???} -« T’as vu son âge ? ‘Peu d’chance qu’elle ait eue son déclic. »

{???} -« ... Oï. Dois-je te rappeler qui sont ses parents ? »

{???} -« MAIS C’EST QU’UNE GOSSE MERDE. »

{???} -« Arrête de gueuler, tu vas la réveiller… »

{???} -« MAIS IL FAUT LA REVEILLER JUSTEMENT ! »

{???} -« Tsss. Laisse tomber va. Bon, si t’arrêtais de me casser les oreilles hein ? Allez, ramasse là, on rentre. »

{???} -« … Ne me parle pas sur ce ton. »

{???} -« Je te parle comme je veux. Grouille, on n’a pas que ça à faire. »




{???} -« Voilà, elle est morte, j’le savais ! »

{???} -« Ferme-là un peu tu veux ? Elle respire encore. »

{???} -« Nerman. Nermal. Que faites-vous ici ? Je pensais vous avoir envoyé en mission. »

{NERMAN} -« … »

{NERMAL} -« …²»

{???} -« Débarrassez-moi le plancher. »

Levant les yeux au ciel, Aragon Selim Candile congédia ses deux sbires. Pourquoi les avaient-ils engagés déjà ? Ah oui, pour leurs dons uniques. Un télépathe et un passmuraille… Comme quoi, les humains pouvaient être pleins de ressources parfois.

Le vieil homme soupira avant de prendre une chaise pour s’asseoir à côté de sa petite protégée. L’ainée Candile… D’après ce qu’il avait entendu, un petit frère ne tarderait pas à arriver. La famille s’agrandissait. La plus ancienne famille de cette race… Bientôt, il devrait prendre sa retraite, s’exiler dans un coin avec tout son or, son précieux or accumulé tout au long de sa vie. Chez les Candile, c’était chacun pour soi. Sens de la famille ? C’pour les tapettes ça.

Aragon soupira avant de se lever d’un bond, sortant un trousseau de clé de sa poche pour le déposer sur la table de nuit de Calice. Après tout… Elle était chez elle à présent. Chez la C.C, la Candile Corporation, fondée en 622 par Aragon en personne, le premier de la lignée. Multinationale spécialisée dans les confiseries en tout genre. Seulement ? Non. Mais le reste des activités de la C.C était classé top-secret.

Sans un regard de plus vers Calice, il quitta la pièce d’un pas lent. Il avait peut-être été un peu trop dur envers Nermal… Après tout, c’était lui qui avait guidé la petite Candile jusqu’ici, grâce à ses dons télépathiques. Un rude effort, tellement intense qu’il lui faudrait des mois pour pouvoir utiliser à nouveau son don normalement… Bah. De toute façon, ce n’était qu’un humain, et lui un Candile. N’était-il pas réputé pour son manque légendaire de scrupule quand il s’agissait d’atteindre ses objectifs ?

Scene 4,5: A extra Life.

Cela faisait à présent un an que Calice faisait partie de la C.C. Et qu’est-ce qu’elle avait changée en un an ! On se demandait où était passée la petite fille sage que les deux jumeaux Mc.Cair, Nerman et Nermal, avait trouvée à moitié morte. Mais, personne ne s’était vraiment étonné de ce changement radical de personnalité en vérité. Après tout, elle restait une Candile. Elle portait bien son nom…

Aragon, son arrière-arrière-arrière-arrière [….] arrière-arrière […] arrière-grand-père l’avait surnommée Arsène, en référence à une cousine éloignée, morte il y a peu. Au début, il voulait carrément la renommer, mais Calice avait décidé que son prénom lui convenait très bien. Arsène était donc devenu son second prénom.

Et, que devient une petite fille à la tête (enfin presque) d’une multinationale de confiserie qui plus est ? Elle devient pourrie-gâtée. Insupportable. De plus, Calice s’était découvert un amour insoupçonné pour le sucre, qui lui était auparavant interdit.

{JERELINE} – « Si tu manges des bonbons, tu auras de vilaines caries, et tes dents tomberont ! »

Ahlala, ces bonnes sœurs. Toujours prêtes à en rajouter une couche pour dissuader les enfants les plus agités. Calice avait gardé ces mots à l’esprit pendant des années, fuyant le sucre et tous ses dérivés. Mais à présent, les avertissements de son ancienne tutrices n’avaient plus de signification à ses oreilles. C’était tellement bon… Elle passait ses journées à se gaver de sucreries, en volant parfois dans les stocks. Et on la laissait faire. Après tout, personne n’allait se risquer à énerver une vouivre.

Ça aussi, la petite fille l’avait appris en cours de route. Deux mois après son arrivée à la C.C plus exactement. Aragon avait jugé bon de tout lui révéler, et avait… Prit sa forme originelle, comme ça, devant elle. D’après lui, une démonstration en bonne et due forme valait mieux que quelques paroles lancées en l’air. Mais ça ne lui avait pas empêché de passer des heures à lui expliquer le pourquoi du comment.

Et elle en profitait la Arsène –Tout le monde l’appelait comme ça à la C.C- de son nouveau statut de vouivre. Elle était la terreur des employés. Seuls quelques privilégiés, comme les jumeaux Mc. Cair pouvaient l’approcher sans rien risquer. C’était qu’elle les aimait bien les deux blondinets aux yeux bleus. Ils étaient drôles, quoi qu’un peu con, mais ils avaient du charisme. D’ailleurs, c’était eux qui étaient chargés de garder la petite quand le chef Candile s’absentait. Sinon, elle restait avec lui. Il lui apprenait à négocier, flairer les bonnes affaires… Tout ce qui était économie. Il ne faisait aucun doute qu’Arsène serait une excellente buisnesswoman plus tard. Mais en attendant, elle s’exerçait surtout à prendre sa forme originelle, sa forme de vouivre. Mais elle était trop jeune, bien trop jeune. Bien qu’elle ait eue son « Déclic » depuis quelques temps déjà, il fallait une certaine maturité d’esprit pour prendre pleinement des pouvoirs dont elle était dotée. Sans ça, elle aura beau essayer des dizaines de fois, elle n’obtiendra jamais aucun résultat.

Un an. D’après Aragon, elle n’avait qu’un an en âge vouivre. 10 ans chez les humains étaient égaux à 1 an chez les vouivres. Elle attendrait son apparence physique définitive vers 25 ans –âge humain- et ne vieillirait pratiquement plus à partir de cet âge-là. Pratiquement hein… Son statut de créature magique ne l’empêcherait pas de prendre quelques rides au fils des ans. Elle serait sans aucun doute aussi décrépie que son arrière- […] –grand père à la fin. Mais il faudrait du temps, beaucoup de temps. Calice avait sûrement des centaines d’années devant elle.

Scene 5 : & A extra family – Part one.

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Calice, qu’on surnommait plus couramment Arsène, venait tout juste d’avoir 15 ans – âge humain bien entendu. Elle parvenait enfin à contrôler plus ou moins ses pouvoirs de vouivre. Les couloirs de la C.C n’avaient jamais été si animés… Là où Arsène passait, la tranquillité trépassait. Depuis quelques jours, elle s’amusait à tester ses griffes de vouivre, qu’elle avait enfin réussie à sortir après de longs mois d’effort, sur tout et n’importe quoi. Les murs, les machines, les canapés… Rien n’était épargné. Elle s’éclatait, la peste. Et quand elle parvenait à cracher deux trois jets de flamme, mieux ne valait pas se trouver sur son chemin. Heureusement qu’elle n’arrivait pas encore à contrôler le poison présent dans son sang… Mais bref. Il n’y avait qu’une seule chose à retenir : Elle faisait royalement chier le monde.

Toujours est-il qu’un jour, ce cher Aragon vint la voir, le sourire aux lèvres, contrastant étrangement avec son impassibilité habituelle. D’ailleurs, il avait un jour expliqué à Calice que l’image véhiculée était très importante. Le langage corporel disait bien des choses au sujet des gens, quels qu’ils soient.

{ARAGON} – « Tu vas enfin pouvoir rencontrer toute la famille Candile, Arsène ! »

Cette phrase qu’avait lancée gaiement son arrière –bref, je crois qu’on a compris hein- grand père lui trottait dans la tête depuis quelques semaines à présent. Elle allait enfin faire la connaissance de sa famille : ses cousins, ses oncles, ses tantes… Et surtout, ses parents.
Les vouivres n’avaient pas autant le sens de la famille que les humains. Parents, oncles, tantes, c’était pareil. D’ailleurs, les Candile avaient coutumes d’abandonner leurs enfants quelques heures après la naissance, puis ensuite de les guider jusqu’à eux. Si l’enfant mourrait, c’était tout simplement qu’il n’était pas digne d’être un Candile. Cruel, n’est-ce pas ? Mais jusqu’à ce jour, personne ne s’était jamais perdu en chemin. On n’était une vouivre ou on ne l’était pas, hein !

Mais Arsène brûlait tout de même de voir sa famille. Et les employés de la C.C étaient sur le qui-vive. Qui disait repas de famille disait… Beaucoup d’animation.

D’ailleurs, la petite brune était tellement obnubilée par l’arrivée prochaine de sa famille qu’elle en avait presque oublié les activités Top-secrètes de la Candile Corporation. Elle avait commencé à mener sa petite enquête il y avait un an de cela. Pour l’instant, elle n’avait rien découvert de spécial, mais elle ne désespérait pas.

Pour le moment, ses principales préoccupations étaient les suivantes : elle, elle, et encore elle. Une véritable Narcisse miniature ! Calice pouvait parfois passer toute une journée enfermée dans sa salle de bain –privée, bien sûr-, avec toute une batterie de produits importés de Dieu-ne-sait-où. Elle menait également plusieurs expériences, son grand objectif étant d’arriver à obtenir un produit permettant de teindre ses cheveux. Elle voulait de belles mèches couleur émeraude. Elle s’est retrouvée au final avec une espèce de rose/mauve. Mais elle n’avoua jamais son échec, préférant plutôt affirmer que finalement, elle préférait cette couleur.

Tout ça pour dire que pendant deux jours Calice resta obstinément enfermé dans sa salle de bain, tentant désespérément de réparer son erreur.

{CALICE} – « Non mais. NON MAIS. C’est pas ce que vous croyez. Je… Je m’admirais, c’est tout. »



« Je veux tout. Tout, tout de suite et ici. »
Alors viens, viens dans mon lit baby.


Quelque chose vous concernant qui ne rentre pas dans le cadre de l'histoire ? Un signe particulier, vos goûts ou vos dégoûts, une passion, des êtres qui compte pour vous... c'est ici que ça se passe. Parlez nous de ces petits détails qui vous rendent spécifique, unique !C'est également ici que vous nous décrirez votre monstre s'il n'est pas dans la liste du descriptif ou que vous l'avez inventé.


« Anonymous. »
Everywhere...

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• ÂGE : Bonne question ça.
• VOTRE AVATAR : Anarchy Stocking - Panty & Stocking with Gaterbelt.
• COMMENT AVEZ VOUS CONNU TOS ? : Par un membre.
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Dernière édition par Calice A. Candile le Jeu 26 Jan - 15:33, édité 9 fois
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Bonjour et bienvenuue ! o/
La première Vouivre ça promet ** J'ai hâte de lire la suite ! Bon courage pour ta fiche et si tu as des questions mpotte un admi :3
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... Cool. Ca me laisse de la liberté ça. Et merci. \o

Mais euh bref bref. Vu la quantité de choses que j'ai à faire ces temps-ci, je me vois dans l'obligation de demander un délai pour cette fiche. Je pensais la finir dans les temps mais en pratique, ça s'avère un peu plus difficile que prévu... Bref. ><
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Tu as un tout petit peu dépassé ton délais - comme beaucoup xD Du nouveau ? =3
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