CALL ME Invité Invité | Sujet: Aya Kimura {En Cours} Ven 13 Mai - 20:38 | |
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“ Qui est derrière l'écran ? „ Montrez-vous, on ne mord pas, enfin pas tous. | • PRÉNOM / PSEUDO : • ÂGE : • VOTRE AVATAR : • COMMENT AVEZ VOUS CONNU TOS ? : • CODE DU RÉGLEMENT : • SUGGESTIONS ? :
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“ Qui suis- je réellement ? „
Ce que vous voyez et rien de plus, absolument rien. | • NOM : Kimura • PRÉNOM(S) :Aya • ÂGE RÉEL / D'APPARENCE : 20 ans / 216 ans. • DATE & LIEU DE NAISSANCE :La forêt Shisui le15 juillet 18XX. • RACE : Kitsune. • MAISON(S) DÉSIRÉE(S) :Plastic beauties • NIVEAU : Avous de voir ^^
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“ Ce qui est dehors. Dedans. Ce qui s'est passé. „ Du sang, de la rage, de la haine ; ou au contraire, des sourires, de la joie, des souvenirs ~
Ayα, lα вeαυтe ѕαυvαɢe oυ lα мαledιcтιoɴ dυ ĸιтѕυɴe
Le ciel était de braise, le vent était tiède et humide. Dans le ciel, le peu de nuages présents s’effilochaient lentement, s’étalant au fil de l’alizée sur la part de ciel bleu, limpide comme jamais. L’été était bel et bien présent. Sûrement depuis un mois tout au plus. Les senteurs champêtres de la lavande reposaient les sens et ravissaient l’humeur. Le temps filait vite. Les journées paraissaient des heures, les heures des secondes. Au-delà de la prairie, s’étendant à perte de vue ; la forêt Shisui. Un endroit isolé de tous. Rare était les personnes assez téméraires pour s’y aventurer, surtout le soir venu. D’ailleurs tout doucement le crépuscule étendait son manteau rosâtre sur ce lieu interdit. Les animaux semblaient se terrer dans leur tanière retenant leur souffle en guettant la lisière de la sylve. Les arbres arrêtèrent un instant de faire bruisser leurs feuilles. La nature semblait avoir les yeux braqués sur un être vêtu d’une toge grisâtre, déchiré par endroit et boueuse. Quel était cet homme qui avait bravé le défendu pour ce rendre dans ces contrées ? Il se retourna comme conscient du pesant regard dont il faisait l’objet. Sa capuche révéla son faciès à cause d’une bourrasque qui la fit tomber. Et on eu que le temps d’apercevoir ces deux grands yeux vert jade avant qu’il ne rabattit la dite capuche sur son visage amaigri par le voyage. Serré contre sa poitrine, il portait un petit colis emmitouflé dans une étoffe de laine de couleur sobre. Ce paquet semblait bouger quelque peu et l’homme paraissait lui susurrer de douces paroles. Ses pas crissèrent sous les brindilles sèches. L’inconnu avançait à pas de loup, tout en scrutant les alentours. Des grognements sauvages se faisaient entendre. La tension était palpable. Quelque chose était là, l’entourait et le jaugeait. La végétation pourtant accueillante quelques heures plus tôt était maintenant effrayante. Les creux des arbres semblaient être des bouches béantes, carnassière, appartenant à quelques monstres abominables. Il avait l’impression qu’aucun abri dans les environs ne pourrait assurer pleinement sa sécurité. Et on pouvait dire, que, en quelque sorte, il avait raison. Car ce n’était pas n’importe qui ou n’importe quoi qui habitait ces lieux. Ce n’était pas des bêtes féroces ni des spectres. C’était bien pire : des esprits. Non, non ne souriez pas, car ces esprits cruels étaient capables de choses atroces rien que pour se divertir. L’homme en avait conscience, il savait. Son front dénué de ride était perlé de sueur. Ce n’était pas dû uniquement à la chaleur mais aussi à la peur. Une peur vicieuse s’était immiscée dans ses entrailles les plus profondes. Il ne devait pas être là. C’est vrai après tout il n’était qu’un homme banal. Un homme qui avait eu le malheur de lui succomber et maintenant il se retrouvait avec ce petit être entre les bras. Il jeta un œil sur son fardeau. Deux yeux aussi verts que les siens le regardaient avec innocence. Cette petite créature était une part de lui mais aussi de cette diablesse qui l’avait piégé. Cette démone ! Les esprits renards s’amusaient souvent à piéger les humains en se transformant en jeune et jolie femme pour séduire les humains trop crédules. Mais pourquoi font-elles cela me direz-vous ? La raison était simple et connue de tous. Beaucoup de villages ont été détruits par la faute de ces êtres fourbes. Cela se passait toujours de la même manière. Telle que la mythologie le disait; dans un premier temps, la kitsune1 charmait un humain à son goût; robuste, intelligent et agile. Puis de leur union naissait un enfant. Un enfant qu’on pourrait considérer comme parfait. En effet, elle aurait les pouvoirs, la ruse, la grâce de sa mère et les attributs physiques de son père. Mais ce chérubin n’aurait qu’une seule mission, telle une graine du mal elle grandirait et quand elle aura atteint l’âge où ses facultés seront à son summum elle détruirait le village où elle aurait grandie, semant de-ci de-là le chaos. Rien ne pouvait empêcher cela. Les kitsune vouaient un mépris prononcé à l’égard des humains, et elles se plaisaient à les tourmenter de quelques façons que se soit. C’était un passe-temps très habituel pour elles. Le jeune père avait été chassé de la ville de Nomura2, une bourgade nichée dans un flanc de montagne. C’était tout à fait compréhensible, personne ne voulait de cette bombe à retardement au sein de leur cité. Le brun n’avait pas eu le courage de la noyer dans la rivière comme l’avait prescrit le doyen même après les brimades meurtrières des habitants. Il était forcé de surveiller nuit et jour sa fille, Aya, car nombreux étaient ceux qui voulaient la tuer. Mais l’amour d’un père avait réussi à la protéger…Jusqu’au jour où leur maison fut prise d’assaut pendant la nuit. Les fenêtres furent brisées, les portes enfoncées, les meubles retournées. Finalement les révoltés mirent le feu à l’habitation. Le lendemain, il ne restait que des cendres fumantes. Ils cherchèrent les cadavres, mais ne trouvèrent rien. Un jeune homme blond comme les blés fit remarquer à tous les traces de pas qui menait plus au nord. Il ne faisait aucun doute que c’était les fugitifs car les empreintes étaient mêlées avec les cendres de l’incendie. Ils étaient partis…Il ne craignait plus rien à présent. Le danger serait juste déplacé mais cela ne les concernait plus, seul leur vie à eux les intéressaient. Après des jours de marche avec son enfant, la chair de sa chair, il atteignit cette forêt. La décision qu’il avait prise quelques jours plutôt l’avait torturé toutes les nuits, le réveillant en sursaut. Parfois il se perdait dans ses pensées et quand il sortait de ses songes il tombait sur ses yeux, son sourire. Elle ne méritait pas ça. Ce n’était pas sa faute. Et si la légende était fausse ? Et si ce nouveau-né gardait pour toujours sa candeur ? Non, non ! Cette petite queue rousse à la base de son dos et ses oreilles de renards jouettes ne trompaient pas. Elle faisait bien partie des leurs… Il était maintenant arrivé au cœur des landes. Il leva un bras en signe de reddition, tenant toujours, de son bras libre, Aya qui ne perdait pas son sourire. Dans l’opacité de la nuit naissante il prononça ces quelques paroles:« Ô Esprits de la forêt, je ne cherche point querelle avec vous. Je ne fais que rendre à vous une des vôtres. De grâce prenez soin d’elle…, et il ajouta presque dans un murmure, elle est tant importante à mes yeux… » 3 Après son élocution, l’atmosphère s’était détendue. Dans sa voix se reflétait sa franchise, c’est pour cela que les esprits s’étaient calmés. Le beau brun s’agenouilla. Il la déposa le plus confortablement possible sur une motte de terre à l’abri des regards et ce avec tout l’amour que pouvait faire preuve un père pour son unique enfant. Il la regarda longuement caressant ses joues enfantines. Ses petits doigts s’accrochèrent à lui. Sa bouche se plissa en une moue affligée. Aya avait tout à fait compris ce qu’il se passait. Hiro, son géniteur, serra les dents. C’était l’un des actes les plus difficiles qu’il ait eu à commettre de toute sa petite existence d’humain. Les pupilles de la jeune fille rétrécir pour ne devenir que deux fentes obscures. Le jeune faciès d’Aya était une promesse de beauté pour l’avenir, Hiro le savait. Une beauté dangereuse. Si elle semait le la désolation et la destruction sur son chemin, et ça serait entièrement de sa faute. Il assumait ce choix qui mènerait peut-être ce monde à sa perte. Il tourna les talons et ne jeta pas un seul regard à Aya même quand elle émit de petits couinements plus animaux qu’infantiles. A peine eut-il quitté les lieux que sortir des buissons de sombres bêtes à l’œil rusé et fourbe.
Clôture de l’Acte I – La naissance Notes & Explications complémentaires. 1 ~ Démon renard dans la mythologie japonaise. 2 ~ Nomura signifie "village de la plaine". 3 ~ Le langage est assez soutenu car nous nous trouvons au 18èmesiècle.
■ Parole du père d'Aya ■ Parole d'Aya
“ Je suis particulier... N'est-ce pas ? „ Les petites choses qui nous rendent différents ! Quelque chose vous concernant qui ne rentre pas dans le cadre de l'histoire ? Un signe particulier, vos goûts ou vos dégoûts, une passion, des êtres qui compte pour vous... c'est ici que ça se passe. Parlez nous de ces petits détails qui vous rendent spécifique, unique !
Dernière édition par Aya Kimura le Mer 22 Juin - 21:29, édité 12 fois
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CALL ME Abel WE KNOW EVERYTHING | Sujet: Re: Aya Kimura {En Cours} Ven 13 Mai - 21:07 | |
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Bienvenue sur The Other Side ! :3 Faisons les choses comme il faut xD Bon courage pour ta fiche ! =3
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CALL ME Invité Invité | Sujet: Re: Aya Kimura {En Cours} Dim 15 Mai - 18:55 | |
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Merchii =) Edit' : Avancement de l'histoire ██││││││││ 25´% Avancement de la description du caractère ││││││││││ 00´% Avancement de la description physique ││││││││││ 00´% Evenements Importants de l'histoire ♯ Un soupçon d'espoir - L'abandon d'Aya' ♯ □ En cours □ En cours □ ...
Dernière édition par Aya Kimura le Lun 20 Juin - 21:31, édité 1 fois |
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CALL ME Invité Invité | Sujet: Re: Aya Kimura {En Cours} Mar 7 Juin - 17:09 | |
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Qu'elle est mignonne !
Je viens demander des nouvelles de ta fiche, comment cela ce passe t - il ?! ♥ Edit Erin: rah j'ai oublié de te dire qu'elle m'avait prévenue, à archiver donc <3 |
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CALL ME Contenu sponsorisé | Sujet: Re: Aya Kimura {En Cours} | |
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