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It's the end when I begin
Dans cet établissement pas de discrimination, tout le monde demeure sur un pied d’égalité : vampires, humains, loup-garous, succubes et autres créatures. Pour ce faire il est naturellement obligatoire de conserver une forme humaine. Marre du monde des humains où vous vous sentez à l’étroit, mal à l’aise ? Il vous manque simplement la liberté. Le pensionnat est là pour vous. Nous saurons vous trouver où que vous soyez et qui que vous soyez.Cependant derrière tout ces aspects d’égalité et de liberté les plans se trament et la tentation de hausser sa race en influence au sein de l’établissement apparaît. Les tensions montent secrètement et lentement entre les différents individus et l’odeur âpre de la confrontation entre celles-ci commence à ce faire sentir. Sous des airs angéliques vos voisins de table peuvent très bien vous haïr. Tout n’est que voile et mensonge. Maintenant à vous de faire votre entrée, qui que vous soyez, quoi que vous soyez. Continuerez vous le jeu malsain qui se joue dans l’établissement ou vous dresserez vous contre celui-ci en faisant éclater la vérité au grand jour ? Saurez vous passer « de l’autre coté » ?
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MessageSujet: Miguel Rodriguez. Miguel Rodriguez. Icon_minitimeLun 13 Juin - 23:58


“ Qui suis- je réellement ? „

Ce que vous voyez et rien de plus, absolument rien.


Miguel Rodriguez. Qmzxbs


• NOM : Rodriguez.
• PRÉNOM : Miguel.
• ÂGE RÉEL / D'APPARENCE : 132 ans / 18 ans.
• DATE & LIEU DE NAISSANCE : Le 31 août 1879 à Séville, en Espagne.
• RACE : Incube.
• MAISON DÉSIRÉE : Pride.
• NIVEAU : Niveau 3.


“ Ce qui est dehors. Dedans. Ce qui s'est passé. „
Du sang, de la rage, de la haine ; ou au contraire, des sourires, de la joie, des souvenirs ~


Lettre de Carmen Perez Nuño à Isabel Perez Nuño datant du 15 mai 1899, traduit de l’espagnol par… on s’en fiche de qui.

« Isa, ma douce Isa, si tu savais ce que je suis en train de vivre. Il n’y a qu’à toi que je peux raconter ça, tendre petite sœur, et il faut que tu me promettes de brûler cette lettre lorsque tu l’auras lue et de garder son contenu pour toi. Maintenant il faut que je te raconte ce qu’il m’est arrivé, c’est un véritable conte de fées.
L’autre jour je me suis rendue au marché de Cordoue, comme toutes les semaines, sauf qu’il y avait beaucoup plus de foule que d’ordinaire. La raison de ce rassemblement me reste inconnue, mais il paraît que le marché de Séville a été annulé à cause de quelques problèmes et que les habitants de la ville sont venus faire leurs affaires chez nous. Enfin, peu importe, là n’est pas l’histoire dont je veux te faire part.
Te souviens-tu de ce boucher qui me faisait payer cher ses plus mauvaises pièces de viande ? Eh bien il a recommencé à vouloir m’arnaquer, ce mufle. Mais je ne me suis pas laissée faire, je criais si fort au scandale que les gens s’attroupaient autour de nous pour voir ce qu’il se passait. Et c’est là qu’il est arrivé et que je l’ai remarqué, un ange tombé du ciel, un prince dont la seule richesse est sa beauté et son élégance. Il a pris mon parti et m’est venu en aide, réclamant à ce salaud de boucher de me donner un morceau de viande convenable. Mais je m’en fichais bien de ce poulet maigrelet, à partir du moment où je l’ai vu je n’avais d’yeux que pour lui.
Il m’a aidé à terminer le reste de mes courses et m’a proposé de me raccompagner chez moi. J’ai accepté bien sûr, comment refuser quelque chose à un visage pareil ? Il s’est présenté sous le nom de Miguel Rodriguez. Ne trouves-tu pas que ce nom est doux dans la bouche, qu’il sonne comme une chanson ? Isa, cette rencontre remonte à cinq jours et je l’ai revu chacun de ceux qui suivirent, mais je crois être déjà totalement éprise de lui ! Si tu le voyais, il est merveilleux… l’allégorie même de la beauté !
Il n’est pas spécialement grand, il doit faire un peu moins d’un mètre quatre-vingt, mais sa silhouette est bien dessinée et ses muscles sont fins et fermes. Il a la peau bronzée et homogène, elle est plus douce que n’importe quelle étoffe de satin trouvée dans les plus belles boutiques de Madrid. Son allure est élégante, il semble mesurer chaque geste et chaque parole qu’il fait ou prononce. Sa démarche et ses mouvements sont souples et fluides, lui donnant un air mi-précieux mi-animal qui fait retourner ben des yeux à son passage. Il a des mains fines et des ongles bien entretenus… si tu les voyais, toi qui joues du piano, je suis sure que tu dirais qu’il a des mains de musicien. Moi je trouve plutôt qu’elles sont faites pour les caresses.
Son visage, ma tendre Isa, est le plus envoûtant que j’ai eu l’occasion de voir en Espagne. Tout est fin chez lui, de ses lèvres rosées à son nez pointu. Il a des yeux noirs vraiment intrigants, avec un regard hautin étrangement charmant. Cet effet est accentué par ses sourcils longs et pointus, je crois, je ne sais pas vraiment comme te décrire cela. Il n’y a pas de mots assez beaux pour que tu te fasses une image de lui proche de la réalité. Il a des cheveux bruns soyeux et brillants, et pourtant il me semble qu’il ne les coiffe pas. Ses épis vont et viennent à leur gré, et c’est ce côté décoiffé qui lui donne son air ésotérique qui me plait énormément.
Isa, en relisant me lettre, je me sens toute honteuse. On croirait lire une enfant racontant son premier amour, comme je tombe bien bas ! Je t’en prie, maintenant brûle ce morceau de papier au plus vite et garde cela secret. Je te fais confiance.

Ta sœur qui t’aime tant,
Carmen. »


Note de Miguel : vous remarquerez qu’Isabel n’était pas aussi digne de confiance que le pensait Carmen. La preuve : cette lettre qui aurait dû être brûlée se trouve sous vos yeux. L’ironie du sort a fait que j’ai eu l’occasion de rencontrer Isabel quelques semaines après ma rencontre avec sa sœur, et je dois avouer qu’elle était tout aussi charmante que son aînée. C’est durant ces brefs moments passés avec Isabel que j’ai trouvé cette lettre, et le portrait qui y est dépeint m’a tellement plu que je l’ai gardée.



Déposition de Guillermo Castillo Alarcon faite le 26 novembre 1902 à Séville.

« Ce Miguel Rodrigez n’est qu’un libertin voleur et sans scrupule. Comprenez bien qu’il n’a pas de limite, ma femme et ma sœur ont déjà succombé à ses charmes, même ma grand-mère ne lui trouve que des qualités. Enfin, ces femmes sont-elles aveugles ou idiotes ? » L’homme tape sur la table d’un geste rageur, fixant un coin de la salle comme si ce Miguel s’y trouvait. « Je le hais, sachez-le : si par malheur il arrive que nos chemins se croisent, je ne répondrais plus de rien et qui sait ce que je serais capable de lui faire. À première vue il semble élégant et charismatique, poli et respectueux comme un gentleman. C’est vrai qu’il l’est, d’ailleurs moi-même je trouvais que c’était un homme tout à fait respectable et charmant. Il est flegmatique, rien ne semble le perturber, comme s’il contrôlait la situation à chaque seconde de sa vie. Je l’ai même admiré pour cela ! » Guillermo se tait et vide le verre d’eau posé devant lui d’une traite avec de reprendre. « Si je ne m’étais pas fait abuser à cette époque, ma femme serait toujours à mes côtés…. Figurez-vous que c’est un fin manipulateur, oh ça oui. Hommes, femmes, enfants, vieillards, il est capable de mettre dans sa poche n’importe qui. Les femmes sont encore plus sensibles à cela car c’est un séducteur dans l’âme, je me suis moi-même demandé s’il ne cherchait pas à reconstituer le mythe de Dom Juan. Je vous assure que je n’exagère rien, je ne sais pas comment il arrive à mettre à ses pieds autant de femmes, c’est à croire s’il n’a pas un pouvoir surnaturel l’y aidant. Et vous savez ce qu’il y a de plus étrange chez lui ? J’ai remarqué avec le temps qu’en réalité il est sensible au monde qui l’entour. Je l’ai suivi une fois, quand je commençais à le soupçonner. Et vous savez ce que j’ai vu ? Il a offert la totalité de son porte-monnaie à une petite mendiante. L’étui rien qu’à lui seul devait valoir 1600 pesetas, le fou ! » L’homme écarquille les yeux, au bord de l’hystérie. « Mais si ce salaud a bien une grande faiblesse, c’est son impulsivité. Dès qu’une émotion un peu trop forte l’emporte, pouf ! fini l’homme imperturbable. Je l’ai vu s’énerver une fois dans un bar, et je peux vous dire qu’il était effrayant. Il a trop de passion en lui, et cela pourrait expliquer tout son comportement… mais ça n’excuse pas toutes les femmes qu’il a soudoyées et toutes les familles qu’il a brisé ! Maudit soit-il… ! »



Le petit garçon est assis sur un muret, les jambes ballantes et le regard vif. Il a six ans et ses joues sont sales et creusées par la faim. Il sait beaucoup de chose pour son âge, par exemple il sait voler de quoi manger sans se faire repérer, il sait où trouver un abri sûr pour dormir, il sait même lire et écrire grâce à un vieil homme clément qui accepte de lui faire des cours une fois par semaine. Il sait même qu’il n’est pas comme les autres, qu’il n’est pas humain, qu’il est un monstre. Mais il y a une chose qu’il ne sait pas, et pourtant elle n’est pas des moindres. En effet ce petit garçon ne sait pas son prénom. Qui il est, quelle est son identité ? Il ne l’a jamais su. Il ne sait pas qui sont ses parents non-plus, mais ça il s’en fiche éperdument. Non, son souci à lui c’est qu’il n’est personne.
Il saute de son mur et soulève de la poussière en atterrissant sur le sol. Les semelles de ses sandales sont trouées mais il n’y fait pas attention. Il marche entre les étales d’un marché où se mélangent les couleurs et les odeurs. Safran, cannelle, cardamome, cumin, girofle, paprika. Toutes ces choses ont un nom, mais lui n’en a pas. Il se morfond et continue son chemin. Son regard est triste et il regarde partout autour de lui comme s’il cherchait un indice sur son identité. Cette fois c’est décidé, il va se trouver un nom.
Il s’arrête devant un stand de tannerie d’où s’élèvent des effluves nauséabonds. La pancarte posée au sol dans le sable indique « Chez Carlos Aznar Rodriguez, tanneurs de père en fils ». Il fixe avec curiosité les bacs aux liquides colorés, se demandant quels ingrédients les teinte. Près de lui, un garçon d’à peu près son âge semble tout aussi intrigué. Sa mère discute avec animation un peu plus loin, ne surveillant pas son précieux enfant. Ce dernier se penche vers une bassine vert émeraude située au troisième rang. Il tend la main, semblant vouloir en toucher la surface mais… plouf ! il perd l’équilibre et tombe tête la première dans les cuvettes. Il pousse un hurlement strident qui alerte sa mère et se décompose en voyant l’état de sa progéniture recouverte d’une substance gluante et verte. Elle s’égosille d’une voix criarde et désagréable : « Miguel mais qu’est-ce que tu as encore fait ! Regarde tes vêtements et… oh ! cette odeur, c’est immonde ! ». Elle attrape son fils et le tient à distance de sa belle robe carmin, l’entraînant dans la rue tout en continuant à le réprimandé.
L’autre petit garçon, celui que nous suivons depuis le début et qui n’a pas de nom, est au bord des larmes tant il rie. Il se tient les côtes et se plie en deux, sa voix fluette claironnant avec joie devant l’étale du tanneur. Il reste comme ça pendant plusieurs minutes, s’attirant des regards courroucés tout autour de lui. C’est bien la première fois qu’il rigole autant ! Il se calme et essuie les perles au coin de ses yeux. Jamais il n’oubliera ce moment, c’est certain. Avec la simplicité dont seul un enfant aussi jeune est capable de faire preuve, il décide qu’à partir de ce jour il s’appelle Miguel Rodriguez.


« Mabell, regarde ce type là-bas ! Il ressemble comme deux gouttes d’eau à celui de mon rêve.
–Quel rêve ? Celui où tu rencontrais l’homme de ta vie ?
–Mais oui, qu’est-ce que ça pourrait être d’autre ! Je te jure que c’est lui… Tu crois que c’est un signe ? Il faut que j’aille lui parler !
–Paula arrête de dire n’importe quoi.
–Pourquoi ? Tu es jalouse ?
–Mais non ! C’est vrai qu’il est plutôt pas mal mais… eh mais, Paula ! Attends, où tu vas ? »
Un sourire enjôleur fleurit sur les lèvres de Miguel. Une fois de plus, son influence et ses capacités ont fonctionné à merveille. Il regarde le joli bout de femme qui s’approche de lui, jambes dévoilées et jupe flottant contre ses cuisses. Elle s’arrête près de lui et dit derechef : « On ne se serait pas déjà vu quelque part ?
–Je ne crois pas. Si cela avait été le cas, je n’aurais sûrement pas oublié le visage d’une aussi belle femme. »
Son ton se fait cajoleur et la dénommée Paula rosie légèrement. « C’est étrange, j’aurais juré avoir déjà rêvé de vous. » Les lèvres de Miguel s’étirent en un large sourire, dévoilant une dentition blanche et parfaite. « Peut-être est-ce un signe ? » Lui faire entendre ce qu’elle a envie : cette technique marche toujours sur les femmes. Et au regard interloqué que lui lance Mabell, Miguel en déduit que cela marche à merveille. « C’est exactement ce que je me suis dit !
–Comme c’est étrange. » Ou pas. « Je me présente : Miguel Rodriguez, pour vous servir. » Il lui prend délicatement le poignet et lui fait un baise-main. Elle sourit d’un air charmé et enchaîne : « Moi je m’appelle-
–Laissez moi deviner, coupe Miguel avec amusement. À votre visage je dirais que votre prénom commence par un P… Paula, peut-être ?
–Oh mais oui, comment avez-vous deviné ? »
L’incube cache un sourire dédaigneux. C’est juste trop facile, cette fille serait capable de croire n’importe quoi. Si elle réfléchissait un peu plus elle se serait aperçue que son amie venait de crier son nom juste à l’instant. « Par pur instinct.
–Et je vous présente mon amie, Mabell. » Miguel ne lui accorde qu’à peine un regard. Ce n’est pas elle sa cible – du moins pas aujourd’hui. « Voudriez-vous nous accompagner pour un tour ? Nous étions parties pour nous promener près de l’Alcazar.
–Bien sur, avec plaisir. » Il n’a pas besoin de jouer la comédie pour étirer ses lèvres d’un air satisfait. Glissant son bras sous celui de Paula, il la maintient près de lui et celle-ci ne se dérobe pas. Juste trop facile. Il en est à sa cent cinquante et unième conquête.


Ennuie. C’est ce que Miguel ressent de plus en plus ces derniers temps. Et pourtant, les choses bougent et changent – mais pas forcément pour le mieux. La guerre civile a commencé depuis quelques mois, Pablo Picasso est devenu directeur du musée du Prado, Luis Buñuel est parti pour les États-Unis et la mort présumée de Federico Garcia Lorca vient d’être annoncée à la radio. Ces changements et cette violence l’attristent et le lassent. Il supporte tout cela à l’aide de l’art et la littérature. Et pourtant de temps en temps, sans savoir pourquoi… sa conquête féminine ne l’intéresse plus et il n’a qu’une envie : s’assoire et ne rien faire. Écouter des chansons de Django Reinhardt et Edith Piaf, passable. Observer des tableaux de Dali et des surréalistes, pourquoi pas. Se distraire en regardant un film de Charlie Chaplin, option envisageable.
Non, vraiment, pour lui la vie ne devient plus qu’amertume et harassement. Épuisé, Miguel éteint la radio posée sur la table et prend la bouteille de vin qu’il a acheté un instant plus tôt. Pendant une seconde, il songe à ce pauvre Lorca disparu à quelques kilomètres de chez lui… dommage, c’était un bon poète. Qu’est-ce qui pourrait bien lui redonner goût à la vie, à lui, pauvre incube prisonnier de ces humains cruels qui donnent la mort aux plus compétents et admirables d’entre eux ?


Miguel se demande s’il a bien fait de venir ici. Le Royaume-Uni est un pays bien froid et pluvieux comparé à la chaleur olivée et au soleil doré de son Andalousie natale. Il regrette presque son départ, mais il commençait sérieusement à se lasser de l’Espagne. Il avait préféré mettre les voiles et garder un bon souvenir de ce bien beau pays.
Mais pourquoi avoir choisi la Grande Bretagne ? C’est une question à laquelle lui-même est incapable de répondre, maintenant que ses pieds foulent le sol écossais. Et en parlant de pied… le sien s’enfonce brusquement dans quinze bons centimètres de bourbier, une gadoue collante dégageant une désagréable odeur de mucus pourri. Un horrible bruit de succion et de ventouse résonne dans l’air glacial lorsqu’il réussit à extirper son pied de la boue. Avec un frisson de dégoût, il regarde d’un air désolé ses chaussures faites sur mesures chez un des fabricants les plus réputés de Grenade. Le dégoût lui serre les entrailles et l’aversion le saisi à la gorge. Ce qu’il ressent à l’égard de cette masse gluante et nauséabonde est égal à ses sentiments envers sa vie. L’amertume envahie son palais et sa bouche.
Il a quitté l’auberge dans laquelle il réside quelques heures avant le coucher du soleil, cela doit faire plus de sept heures maintenant. À la voûte étoilée et à la température, Miguel devine qu’il n’est pas moins d’une heure du matin. Soudainement il entend le son mélodieux d’une voix chantant. Il se fige, croyant à une hallucination dans cette nuit silencieuse sur les rives de cet étrange lac qu’est le Loch Ness. Et pourtant ses oreilles ne le trompent pas : une mélopée triste et douce résonne bel et bien dans l’air enchanté de cette contrée aux milles légendes. Miguel semble s’ébrouer, comme sorti d’un sommeil profond, et il se met à la recherche de la source de cette belle et mélancolique mélodie.
Quand il trouve l’objet de ses intrigues, il reste muet. Des cheveux blonds, des yeux violacés et surtout… surtout ces écailles recouvrant la moitié de son corps. Il ose à peine y croire, ne s’étant jamais imaginé que la chance lui donnerait un jour l’occasion de rencontrer une sirène. Celle-ci l’aperçoit et plonge soudainement dans les eaux noires du lac. Curieux, captivé, légèrement angoissé, Miguel s’écrie : « Non, attends ! Reviens ! » Il s’avance d’un pas rapide vers le lac, lançant une dernière fois « Reviens, je souhaite simplement discuter avec toi. » Puis comprenant qu’elle ne reviendra pas, il s’arme de Maître Courage et Dame Curiosité. Il enlève d’un geste unique et rapide ses chaussures vernies et sa veste de cachemire puis plonge sous la surface glacée du lac.
C’est à peine s’il a le temps de voir disparaître une nageoire derrière les algues dans ces flots obscurs. Les yeux mi-clos, il nage de plus en plus profondément dans le Loch. Son pantalon de lin et sa chemise blanche le gênent dans ses mouvements mais l’entraînent irrésistiblement vers le bas, vers des eaux plus froide et pénétrante. À bout de force, il trouve enfin la belle créature cachée derrière quelques algues gigantesques. Ses poumons sont au supplice et lui hurlent de respirer, mais quelques dizaines de mètres d’eau le séparent de la surface et du délicieux oxygène. Il décide de battre retraite et tente de remonter à la surface, mais ses poumons donnent l’impression de se dessécher, ses muscles se font de coton et sa vue s’obscurcit. Combien de temps avant le moment d’échéance ? Désespéré, il jète un regard suppliant vers la sirène qui sera sûrement l’objet de sa perte. C’est bête, lui qui n’aime pas sa vie n’aimerait pas mourir maintenant.
Il sent des bras l’attraper et le remonter vers le haut et tente quelques brasses pour s’y hisser. Lorsqu’il crève la surface, il prend une inspiration si forte et brusque qu’il a l’impression que ses poumons vont exploser comme des ballons baudruches. Il s’écroule sur le sol froid, les paupières tremblantes et la respiration haletante. Son regard ne lâche pas la sirène qui l’a tiré de cette mauvaise passe. « Erin, tu peux m'appeler Erin et je suis bien ce que tu crois que je suis. »
Miguel lâche un léger soupire et reprend une respiration plus clame, plus normale. Il est plutôt heureux de pouvoir parler et discuter avec quelqu’un un peu comme lui et il lui adresse un sourire sincère. « Enchanté de faire ta connaissance, Erin. Moi c’est Miguel, je viens d’Espagne et je… je suis… je suis un incube. » C’est bien la première fois qu’il prononce ce mot à vive voix, et surtout devant une autre personne. Cette phrase est comme une délivrance pour lui et il se sent soulager d’un grand poids qui pesait depuis trop longtemps sur ses épaules. Pris d’un élan de légèreté, il lui raconte tout. Absolument tout : sa vie de débauche qui l’avait lassé, son envie de changement, son arrivée en Grande Bretagne. Et lorsqu’il termine son récit, il se sent tout autre. Il regarde Erin avec insistance, attendant qu’elle raconte à son tour son histoire. Que peut bien raconter une sirène aussi ancienne qu’elle ? Miguel est intrigué, il ne ressent plus l’ennuie qui lui rongeait le cœur quelques heures plus tôt. Elle semble hésiter quelques instants avant de parler.
Il écoute avec attention, comprenant ses sentiments et ses envies, s’attristant sur ses déceptions. Il ne la quitte plus des yeux, trop absorbé par son histoire. Lorsque son récit s’achève, elle lève les yeux et lui propose de l’accompagner dans un pensionnat. Un endroit fait pour eux, créatures dont les humains ne veulent pas entendre parler ou qui à l’inverse veulent s’approprier les dons pour s’enrichir. Il n’hésite même pas. Il le tient son changement, il l’a grâce à cette rencontre prometteuse. Il accepte avec vivacité. Et maintenant, cap vers ToS.


“ Je suis particulier... N'est-ce pas ? „
Les petites choses qui nous rendent différents !


❤ Erin, c’est à la fois sa meilleure amie et son amante. Il semblerait qu’il soit amoureux d’elle, mais il ne le lui a jamais dit.
★ Il considère Baku comme son petit frère, son protégé. Il le trouve exaspérant dans sa manie de ne pas suivre ses conseils et de toujours accuser les autres à tord et à travers, mais dans le fond il l’apprécie énormément.
♫ Miguel est quelqu'un de très cultivé, mais il s'intéresse peu aux coutumes et modes du 21ème siècle.
✿ Il overkeaffe le thé à la camomille.


“ Qui est derrière l'écran ? „
Montrez-vous, on ne mord pas, enfin pas tous.

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• ÂGE : 17 ans.
• VOTRE AVATAR : Gareki de Karneval.
• COMMENT AVEZ VOUS CONNU TOS ? : Via les partenariats de divers forums.
• CODE DU RÉGLEMENT : OK par Erin <3
• SUGGESTIONS ? : Nop, le thème est trop classieux et j'aime ça. 'w' Edit Erin: tu dois m'aimer alors *sort*



Dernière édition par Miguel Rodriguez le Mar 21 Juin - 12:06, édité 13 fois
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Erin McCarley
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MessageSujet: Re: Miguel Rodriguez. Miguel Rodriguez. Icon_minitimeMar 14 Juin - 4:56

Bienvenuuuuuue *o*
C'est original comme présentation de texte, hâte de voir la suite et si t'as des questions n'hésite pas !
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MessageSujet: Re: Miguel Rodriguez. Miguel Rodriguez. Icon_minitimeMar 21 Juin - 12:08

Et voilàààà, j'ai enfin terminé ma fiche. o/
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Erin McCarley
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MessageSujet: Re: Miguel Rodriguez. Miguel Rodriguez. Icon_minitimeMar 21 Juin - 13:18

Brouhahaha *rire vraiment vraiment vraiment pas normal*
Comment il tue le Migu' *-* ( tu me réserves un rp hein hein ? ><)
Bien sur que je te valide, t'as parfaitement saisi le perso', tu écris comme c'est pas permis et rares sont les fautes de ta fiche :3

Et voilà, ça tu y es arrivé ! ~

Parce que les pp d'Erin tuent *se frappe*, nah parce que Gareki+ Incube + Bon rpgiste= perfection * se lapide * te voilà validé ( pas me prendre pour une malade hein ><) file faire ton dossier et si tu veux rp je suis là ** ou tu fais une tite demande ! :3

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