Dans cet établissement pas de discrimination, tout le monde demeure sur un pied d’égalité : vampires, humains, loup-garous, succubes et autres créatures. Pour ce faire il est naturellement obligatoire de conserver une forme humaine. Marre du monde des humains où vous vous sentez à l’étroit, mal à l’aise ? Il vous manque simplement la liberté. Le pensionnat est là pour vous. Nous saurons vous trouver où que vous soyez et qui que vous soyez.Cependant derrière tout ces aspects d’égalité et de liberté les plans se trament et la tentation de hausser sa race en influence au sein de l’établissement apparaît. Les tensions montent secrètement et lentement entre les différents individus et l’odeur âpre de la confrontation entre celles-ci commence à ce faire sentir. Sous des airs angéliques vos voisins de table peuvent très bien vous haïr. Tout n’est que voile et mensonge. Maintenant à vous de faire votre entrée, qui que vous soyez, quoi que vous soyez. Continuerez vous le jeu malsain qui se joue dans l’établissement ou vous dresserez vous contre celui-ci en faisant éclater la vérité au grand jour ? Saurez vous passer « de l’autre coté » ?
DA NEWS & CIE You know now
Nouveau DESIGN à commenter et à critiquer ici. Prédéfinis libres et rafraîchis ! Jetez y un oeil! Gazette est de retour ! Pour vous jouer DES mauvais tours, avec une montée de sadisme en prime ♥
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Je veux juste être différente des autres... { Camille.
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Sujet: Je veux juste être différente des autres... { Camille. Lun 6 Juin - 20:23
Loup y es tu .. ?
« Mais, vas-tu la fermé, ta gueule ?! » Oui, aucun doute c'est bien Samael qui parle. « Cela suffit mademoiselle Cohen ! Hors de mon restaurant, ou c'est moi qui vous jette dehors ! » Il n’avait pas totalement tort, elle aimait bien faire chié son monde, quand elle n'était pas de bonne humeur, donc souvent. Puis bon, quand des vils personnages s'amusent à rire de vous, à cause de votre vous intérieur, on réagit, on ne reste pas planté la comme une cruche, à se laisser marcher dessus. Si ? Elle aller partir parce que ce restaurant faisait vraiment de la super bonne bouffe, et Samael, elle aime la bonne nourriture. Trois minutes après s'être levé pour gentiment partir d'ici, la tête de Samael fut étrangement attirer vers le sol, pour remettre en état son lacet défait, et heureusement qu'elle s'était baissé. Même pas un millième de seconde après s'être baissé, un verre frôla sa tête pour venir s'écraser au sol, comme je ne sais trop quoi. « Si tu sais aussi bien visé avec ton arme, qu'avec un verre, je ne donne pas cher pour ta vie. Idiot. » Un ricanement se fit entendre de sa part, puis elle disparue d'ici. De ce trou à rats, de cet endroit qui empeste l'alcool. Si il n'y avait pas de la bonne bouffe, Samael ne viendrais pas mettre un seul pied ici. Pas dans un restaurant comme celui-ci, qui accueil toute sorte de détraqués. Cependant, vous vous demandez surement, ce que fais Samael dans le monde des humains ? Et bien, elle a tout bonnement fait de la lèche à madame la directrice qui, n’ayant pu résister à ses charmes, lui donna la dérogation tant attendue !
Plusieurs heures après être revenue chez elle, dans son vrai et unique monde, celui ou sa face cachée et accepté, et non critiquer. Même si, certain affreux ne se gêne pas pour ramener leurs fraises sur la race de Samael, sauf que la Managarm, elle a une grosse et puissante mâchoire. Et que malheureusement, il ne reste pas grand-chose de ces cons là. D’un certain côté on peut la remercié, oui, ca fais toujours des cons en moins. Non ? Si. A peine arriver à The Other Side, Samael se dirigea instinctivement vers le lac et ses sources. Elle adorait s’y rendre, profiter du silence, des chants des oiseaux, les hurlements des loups et autres bestiaux des forêts. Pour profiter de l’eau, de son ami le Kraken, a qui elle adorait parlé, sans n’attendre aucune réponse. Un dialogue, à sens unique. Les fleurs y étaient magnifiques, les arbres y étaient gigantesques et resplendissants. Un vrai petit paradis, ou elle adorait se rendre, seule, solitaire, non accompagner.
Samael avança près de l’eau, d’un pas léger, laissant sous chacun de ses pas de fines empreintes de pied. Elle enleva ses chaussures les laissant tombés près de l’arbre, y laissant aussi un foulard, et une maigre veste. Au soleil, avec Krakinette, les pieds dans l’eau, elle se laissa bercés par les ondulations de l’eau provoqués par une légère brise qui en même temps, vain à faire valser ses cheveux dans tous les sens, laissant son bandeau à côté de sa cuisse. Samael était seule, désespérément seule, alors, son bandeau, il ne servait plus à rien. Pourquoi ce caché, alors qu’on est seul. « Alors, monstre des eaux, comment te portes – tu, depuis notre dernière rencontre. Tu sais, j’ai beaucoup de chose à te raconter, j’ai encore tué, tout à l’heure, il n’y a même pas quatre heures. Ce n’était pas voulue mais, enfin, tu vois, lui et moi, ça nous a amusé. –elle sourit doucement- Je dois avouer que, qu’ils n’étaient pas mauvais. Hin hin. »
Spoiler:
Désolée, c'est pas super cool, mais .. voilà, hein ♥
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Sujet: Re: Je veux juste être différente des autres... { Camille. Mar 7 Juin - 19:31
Tic tac, tic tac, et l’horloge s’arrêtera, tic tac, tic tac. Un soupir. Un parfum. Une délicieuse odeur sucrée et nuancée. Doucement, subrepticement, d’un geste alerte et voluptueux, le couvert argenté plongea dans la texture potelée, et d’un mouvement sensuel amena la bouchée à mes lèvres désireuses. Danse hypnotique que la chair blanchâtre du repas, rougeur instantanée de cette sublime beauté. Les cors s’éveillent, la musique s’intensifie, et sur cet air du Duo des Fleurs, me voilà transporté par la faim tenace d’une nuit sans nom. Cette viande est délectable ♥. Elle caresse mes papilles, aussi coquine que timide, encline à mes envies, tentante et rebondie, la voilà mienne, merveille songeuse aux espoirs endormis. Tu es éteinte, mais ainsi cuite, je t’aime d’autant plus. Un gémissement satisfait sortit d’entre mes lèvres, un essoufflement fatigué comme si je venais de passer une nuit agitée. C’est un peu comme ; il est dur de faire un calamar au miel réussi. Mais le jeu en vaut la chandelle ♥. Le bout de ma langue lécha somptueusement ma lèvre supérieure avant de produire un petit claquement surpris contre mon palais ; ça manque d’épices. Le goût du vin se mélangea à celui du met pour plus de saveurs, mais il n’était qu’un pichet du coin…Enfin, accompagné de la voix de Natalie Dessay, ce repas ne peut qu’être divinement parfait.
Da da di dou da ♥.
Savez-vous comment reconnaître une viande de qualité et une trop dure ? Tout est une question de cris. Je vous demande pardon ? Allons Jackie, vous m’avez bien compris ♥. Il existe différentes façons de connaître la texture d’une chair, et surtout comment un temps soit peu la rendre plus merveilleuse. Je ne veux certainement pas avoir cette conversation avec vous, je sens que je vais vomir… Un fragile le Jackie ? Vous êtes végétarien ? ♥ Trop tard, je suis lancé. La première, la plus facile mais la plus salissante, c’est de torturer sa viande. Plus ses hurlements sont haut perchés et déchirants, plus la chair est de qualité. C’est pour cela que je préfère les femmes, elles sont dodues, légères et pleines de vie. Leur viande ne peut qu’être parfaite, surtout pour les humaines. Cependant, faite attention à ne pas trop leur faire du mal, sinon elles se contractent et la tendresse de leur corps disparaît tout bonnement. C’est pour cela que mes critères de repas sont dans un âge entre l’adolescence et la trentaine, de plus elles sont terriblement manipulables à cet âge-là ♥. Tenté de ne pas ouvrir le ventre, sinon vous perdrez tout le moelleux de la chair, et je ne vous parle même pas de son oxydation. Ah oui, de préférence cuisinez-la vivante, pour toujours les mêmes raisons. Vous êtes écœurant… Ne me coupez pas la parole Jack, c’est impoli. La seconde façon est tout aussi salissante, mais elle procure un plaisir immense aussi bien au prédateur qu’à la proie. C’est souvent en période de chaleur ou bien juste d’envie sexuelle qu’on utilise cette méthode. Rougissez-vous, Jack ? Oh, je suis désolé, mon langage est trop cru pour vos oreilles ♥. Je reprends donc, il s’agit d’ébats amoureux. Au moins, vous offrez un dernier plaisir à votre repas, ce qui est déjà ça, ne suis-je pas généreux ? L’on dit que je suis un monstre assoiffé de sang n’ayant aucune pitié, mais l’on ne voit guère mon altruisme et mon empathie, voyez-vous, je suis une sorte de sauveur pour ces gens-là, le produit de ma chasse. Ils m’aiment, et je ne leur mens pas quand je murmure avec lubricité que je les dévorerais vivants ♥. Vous ai-je choqué ? Tant mieux, le meilleur est à venir. Cette façon de procéder est quelque peu jouissive, aussi bien au sens propre qu’au sens figuré, et il vaut mieux l’utiliser pour attendrir la chair, c’est pourquoi je l’utilise bien souvent sur des femmes séniles. Oh, votre air dégoûté est terriblement séduisant, mon doux Jackie ♥. Terriblement. Je savais que je ne voulais pas entendre cette histoire… Pourtant elle vous concerne, mon cher. J’ai une petite faim, et si je vous cuisinais de la deuxième façon ? Vous devez être délicieux ♥.
When i say, i love you ♥.
Sifflant l’air de la mélodie il y a peu de temps écoutée, je me rendis dans la soirée près du lac, une canne à pêche reposant cyniquement sur mon épaule, la brise fraîche mouvant le pauvre appât coincé sur l’hameçon. Connaissez-vous l’intérêt de l’opéra dans une soirée de pêche ? Il amène la proie et il n’y a plus qu’à se servir ♥. C’est donc en me traînant avec des écouteurs amphibies chantonnant leur délicate mélodie que j’arrivâs à l’endroit escompté. Pourquoi tant d’artifices, me demanderiez-vous ? Tout simplement parce que le calamar, c’est bon ♥.
Mon odorat de saurien m’amena une délicate odeur de chien mouillé. Un parfum délicat, certes peu avenant, mais assez présent pour attirer mon attention. Je vis une enfant d’environ une dizaine d’années se diriger vers le lac. Hum, j’imagine que se faire tuer noyer doit être tout aussi horrible que mourir éventré…Je me perds, veuillez m’excuser. Ma langue lécha ma lèvre d’un air intéressé tandis que mes yeux carmin s’emplirent de curiosité. Dans une soirée si fraîche, il était rare de trouver une source de chaleur aussi avenante ♥. Il me semblait cependant, reconnaître cette douce odeur dont je me rapprochais dans un silence reptilien. L’on aurait dit la puanteur de Fenrir mélangée à la volupté d’un matin d’été…Mystère à élucider ♥.
Rire sardonique et pourtant ne s’adressant à rien, j’ai remarqué le bandeau, ou l’œillère, qu’importe, tombé au sol et quelques vêtements éparts. A noter, aussi. Tandis que j’écoutais d’une oreille les paroles de l’enfant, je m’amusais à caresser les courbes de sa nuque et de ses épaules de mes yeux pourpres à la lueur malsaine et étrange, puis ma main frôla à peine la peau de la jeune femme et j’ai posé mon index sur ma langue pour goûter à sa chair. Délectable ♥. Je n’avais jamais mangé de loup auparavant, mais enfin, je venais pour le calamar, le canidé, ce sera plus tard. Et vu cet humus, aucun doute, cette femme contenait en elle l’un des descendants de Fenrir. J’ai lâché un soupir silencieux avant de parler, d’une voix gourmande, hypnotisante, d’un ténor comblé de quelques notes éparses d’humanité brisée et d’une pointe d’humour révoltée :
-Fort bien ma chère, merci de vous en soucier. Malheureusement je ne me souviens guère de notre soi-disante dernière rencontre. Enfin, peut-être que discuter avec vous quelques temps me permettra de retrouver la mémoire ♥.
Mademoiselle aime la viande, à ce que j’entends. Mais elle éprouve un désir de séparation du monstre et d’elle bien étrange. Cette tournure impersonnelle en est une preuve flagrante…Oups, je reprends mes vieilles habitudes, hihi ♥. Quoique, depuis Jack, cela faisait bien longtemps que je n’avais pas diagnostiqué un individu à semi-éploré cachant ses émotions. Comment je sais ça ? La magie de la séduction et de l’attirance, de l’indomptable et du surmontable, de la sauvagerie et de l’envie, de la destruction et de la passion, tant et tant de choses qui pourraient me permettre de voir et revoir ce que d’autres oublient. Personne ne s’est trouvé derrière mes deux rubis, et ne comprendra donc jamais cette magie.
Abracadabra ♥.
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Sujet: Re: Je veux juste être différente des autres... { Camille. Mar 7 Juin - 21:17
S'il y est il nous mangeras.. !
La peur est un sentiment tout à fait particulier. Il vous prend sans prévenir, comme ça. Il vous rend fou, vos mains tremblent, votre corps entier suis les mouvements de vos deux petites mains, votre cœur s’emballe ne sachant plus où donner de la tête. Votre cerveau s’embrouille, vos pupilles ce floutent clignant rapidement des cils. Vous vous sentez paniqué, énervé, vous devez l’arrêter. Vous devez arrêter la peur de vous envahir, comme ça. Détruire la source de cette peur. L’arrêter, pour ne plus qu’elle ne vous atteigne. C’est votre survie qui en dépend. Et à ce moment, c’est Samael qui est ainsi. Elle a peur. Elle n’a pas peur de la personne qui est là, pas d’elle-même, non loin de là. Elle a peur de l’humain, de l’homme qui touche lentement sa peau avant de mener son doigt à sa langue, comme pour déguster son futur repas. Elle n’ose pas bouger, que lui arriverais-t-il ? Le prendrait-il mal ? Serait-il énerver ? Quel serais sa réaction ? Samael ne sais pas. Alors elle glisse furtivement sa main sur son bandeau avant de le glisser dans ses cheveux, pour venir camoufler son œil droit. Comme si un inconnu avait le droit, de voir son œil. Sachez que même les plus proches amis(es) de Samael ne savent pas à quoi ressemble cet œil, personne.
Evidement qu’elle ne lui parlait pas à lui, elle ne le connaissait sans doute pas. L’avoir vu est encore autre chose, si on devait se souvenir de chaque personne que l’on voit, ce serait, légèrement difficile. « Fort bien ma chère, merci de vous en soucier. Malheureusement je ne me souviens guère de notre soi-disant dernière rencontre. Enfin, peut-être que discuter avec vous quelques temps me permettra de retrouver la mémoire ♥. » Ma chère ? Mais, c’est qui lui ? Les mains de Samael se posèrent sur ses cuisses, baissant doucement la tête, faisant ainsi passer sa chevelure par-dessus ses épaules, pour venir tomber à hauteur de sa poitrine. Il était rare que quelqu’un l’appelle, ma chère, et même, lui parle. Alors, en plus, si cette personne, est un homme, la demoiselle en a le cœur tout retourné. Sa phobie masculine, elle la haie, tout bonnement, elle ne voudrait pas avoir peur des hommes ainsi. Peut-être ne sont-ils pas tous ainsi ? Peut-être que oui. Alors autant tous les haïr, histoire de pas perdre son temps ce dit-elle. Quelques minutes passèrent sans que Samael ne fasse face à son interlocuteur. Ses mains, tremblotantes, allèrent se faufilés le long des plis de sa chemise, pour les serrer doucement, le souffle s’emballant lentement.
La jeune louve pris une grande inspiration et tourna la tête vers cet homme, les yeux brillants. « Je… ne suis pas votre chère. De plus, je… ne vous ai pas parlé, il me semble. » Un fin sourire se dessina sur ses lèvres, tournant enfin la tête vers l’eau, ou se reflétait ses pieds, qui y était suspendues. Il n’avait pas l’air si terrible que ça, à première vus. Mais, son odeur, elle ne lui était pas inconnue. Peut-être, un membre de la famille de Fenrir, le « père » de Samael. Surement, sa façon de parler lui est similaire, enfin, on va dire que le peu de fois où elle l’a entendue parler, elle ressemble à celle de cet homme, dont elle ne connaît que la race. Un serpent, hum, Fenrir n’a qu’un frère à la peau écailleuse. Le Jörmungandr. Mmh. Un oncle, alors. Si elle ne se trompait pas, ils étaient tous deux de la même famille. Mais passons, ce n’est qu’un minuscule détail. Samael se leva très lentement, prenant soin de tapoter rapidement ses fesses, ou de l’herbe était malheureusement resté. La Managarm passa sa main sur ses lèvres, avant de se pencher quelques pas plus loin pour arracher en toute délicatesse une fleur au sol, se délectant de son odeur si, enivrante. Et tout en posant les yeux vers l’ombre noire de l’eau, qui disparut rapidement, elle adressa une fois de plus la parole à l’inconnue. « Mmh, je suis… impolie. Vous êtes ? » Oui, elle préférer savoir à qui elle avait à faire, avant de ne lui dire à qui lui, ne sache à qui il se frotte. Elle glissa très lentement ses yeux vers les siens, remettant quelques mèches de cheveux en place, ses tremblements ne ralentissant guère. Son sourire quand à lui, disparut à son tour, pour laisser apparaître au jeune homme, un visage vide, impassible. Son regard ne dura que peu longtemps face à l’homme, elle le baissa rapidement changeant de direction, se tournant face à l’eau, pour mieux la contempler, pour mieux contempler son reflet, ondulant sous chaque coup de vent.
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Sujet: Re: Je veux juste être différente des autres... { Camille. Jeu 9 Juin - 17:06
Tic tac, tic tac, et l’horloge s’arrête, tic tac, tic tac. Le meilleur dans le calamar, ce sont les yeux. Une partie terriblement tendre et riche en protéines, tant et si bien qu’il est rare désormais de trouver des calamars non-aveugles dans l’océan. Oui, c’est à se demander si quelqu’un ne fait pas exprès de leur arracher les yeux pour les déguster avant de les relâcher dans la nature, qui sait ? ♥ La texture de cette chair est douce et amer à la fois, délicate à palper, si profondément…jouissive. Intimidante parfois, la bête sort ses crocs et ses griffes pour se défendre contre l’envahisseur, et le plus drôle ? C’est que celui-ci en est d’autant plus attiré. Il la gobe, morceau par morceau, savourant ce goût chatoyant. Et malgré les cris de la bête, le prédateur ne fait qu’entendre les envies de son cœur ; avaler, toujours et encore, à répétition, sans faire attention à la souffrance de l’animal. Non. Il préfère entendre les gémissements de cette chair, sa mastication si rude et éprouvante ne rendant que la chose encore plus attractive. Puis son doigt vient à ses lèvres, son doigt empli du sang du calamar, et il le lèche, avec avidité, la substance blanchâtre envahissant sa gorge avec délectation. Ca y est, il ne peut plus s’en passer. Une dernière bouchée ?
Embrasses-moi ♥.
Mon doigt se pose entre mes lèvres, manie fugace d’une nostalgique envie. Je mordille ma chair pour cacher un sourire lubrique. A repenser à ce souvenir, je ne ferais que me nuire. Enfin, je n’y peux rien ♥. La tentation de goûter encore une fois cette chair semblable aux joues d’une humaine envahit mes veines, doucereusement, voluptueusement, gloussant de victoire et de séduction. Une si belle viande…On ne peut résister à son appel. Je penche la tête de côté, fasciné par cette étrange enfant. Comment mon frère si laid peut-il accorder autant d’attention à la beauté de l’enveloppe charnelle de sa progéniture ? C’est à croire qu’il a vieilli au point de penser qu’il serait plus apte pour le pauvre louveteau de vivre sans être vu des autres…Malheureusement, à rendre l’illusion trop belle, on obtient l’inverse de notre souhait. Pauvre chose, quel dommage qu’elle ait dû subir tant d’insanités, de perversité et de malheurs, j’en aurais presque le cœur brisé ♥.
« Je… ne suis pas votre chère. De plus, je… ne vous ai pas parlé, il me semble. »
Ouh, ne serait-ce pas des tremblements que voilà ? Viens, viens mon enfant. Je ne mords pas, je dévore seulement, avidité, supplique et murmure. Non, je ne te tuerai pas, mais je suis là, et j’attends. Viens, viens, douce nièce à la fourrure de jais. Hurles, cours, voles, je ne sais, mais je te promets de ne jamais toucher à tes courbes délicieuses sans ton accord, car sais-tu le pire ? Tu es délectable, respirant la menace, la sauvagerie et cette étrange douceur commune à Fenrir. Ah…♥. Je sais qui est ta mère, désormais. Belle chose humaine aux connotations provocantes, tu tiens tout d’elle. Fais-moi rire, fais-moi pleurer, tu ne me rendras que plus heureux, ma chère. Mais ne trembles plus ♥. Non, ne bouges plus, et fixes-moi avec cette haine bouillonnant en toi, la haine des hommes. Oh, que croyais-tu ? Que je ne verrais rien ? Ton regard fuyant, tes mains serrées contre ta chemise, si attirante dans ta fragilité palpable et mensongère. Si…joueuse ♥. Je te promets de te dire ce que tu souhaites, ce que tu désires, tes vœux les plus chers, tes souvenirs amers. Viens, viens t’amuser, parions que je gagne, et alors que se passera-t-il ? Viendras-tu me manger, mon doux loup des bois ? Ressembles-tu à ton cher père ? J’espère que non, il était magnifiquement laid.
A croquer ♥.
« Mmh, je suis… impolie. Vous êtes ? »
Oups, je me suis laissé emporter, veuillez m’excuser. Quel changement de regard, tu ressembles tant à cette femme de la nuit, une catin aux airs d’enfant innocente. Oui, tu as tout de ta mère. Ta délicieuse matrone ♥. Dommage qu’elle repose dans la panse de Fenrir, j’aurais voulu la goûter…Ah. Encore fuyante ? Encore tremblante ? Toujours à bégayer tes paroles, ta suave voix de torturée. Ouh, j’aimerais te goûter ♥. Mes yeux carmin se posent sur son visage baissé vers le sol, poussiéreux et humide. Quoi ? Suis-je trop monstrueux pour que l’on me regarde dans les yeux ? Douce illusion de cette soirée grisâtre…Tu me rappelles que je suis venu pêcher ♥. Je m’approche silencieusement de son être, l’obligeant à me fixer dans les yeux, regard contre regard, sourire malsain aux lèvres, me jouant de sa peur maladive pour mieux la soigner de cette dernière.
-Camille J. Blossom. Professeur de cet établissement.
Inutile de demander son prénom. Fille de mon cher frère, le nom qu’on lui donne est magarme, d’après les humains. Je la nommerai ainsi, bien que je sois sûr que cela lui déplaise. Ouh, prétentieux le Camille, terriblement. Ma main attrapa d’un geste cynique la fleur, la contemplant avec circonspection pour ensuite lui redonner. Les fleurs, c’est fragile. Les fleurs, c’est un mensonge pur et simple. Elles ne méritent guère mon attention. Mon regard se fixa sur le cou du magarme, et j’ai souris. Coquin et tenace. Chez les humaines, le cou est aussi délicieux que les joues, il n’a certes pas la même consistance mais il apportait une saveur nouvelle aux invités ♥.
Ma langue passa une nouvelle fois sur ma lèvre supérieure, puis je me suis retourné pour faire face au lac, faisant attention à ne pas toucher l’eau. Il ne manquerait plus que je fasse fuir le gibier ! Un ricanement déplaisant résonna dans l’air, j’ai observé la jeune femme du coin de l’œil, luisant dans la pseudo-obscurité avec curiosité. Un claquement de langue fit écho à mon ricanement, puis j’ai soulevé une corde cachée dans le sable pour tirer une barque jusqu’au rivage dans laquelle j’ai posé le lecteur de disque amphibie et la canne à pêche, tout en sifflotant d’une allure étrangement reptilienne. Mes souliers restèrent dans le sable et j’ai enlevé ma chemise pour en remettre une autre plus usée, faisant office d’équipement pour une éventuelle plongée. Bah oui, je ne vais pas salir mes vêtements préférés tout de même, et non je n’enlèverai pas mon pantalon.
Je pris place dans la petite barque, chantonnant un air d’opéra, et appuya sur le bouton lecture du liseur de disques pour laisser la mélodie « The queen of the night » résonner dans le silence pesant de notre dialogue. Ma voix se fit suave et provocante, mon regard charmeur et majestueux.
-Aimez-vous le calamar ? J’adore le calamar. Tant et plus que j’aime le pêcher moi-même. Mais j’imagine que vous ne viendrez pas me rejoindre sur les eaux, la peur d’être mouillée peut-être ? Pourtant c’est si...palpitant ♥. Enfin, je ne peux vous obligez.
Gloussement coquin, envie fugace, sourire désireux. Je sais que tu viendras ? N’est-ce pas que tu viendras ? Oui, bien curieuse. Trop curieuse. Mon bébé louveteau ♥. Unh que tu vas me tenir compagnie ? Regard hypnotique, saveur refoulée, mordillement de lèvres adorable. J’attends, j’attends, si tentante ♥. A m’en rendre fou de jalousie.
J’aime te voir hurler ♥.
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Sujet: Re: Je veux juste être différente des autres... { Camille. Ven 10 Juin - 21:58
Un Deux Trois.
Les hommes. Des êtres inutiles et puérils. Samael leur voué une haine surdimensionnée, voir, indescriptible. Si on pouvait tous les regroupés dans un lien, et y lâché le Managarm, elle n’en laisserait certainement aucun en vie. Pourquoi s’obstiner à garder en vie, des choses aussi futiles ? Sérieusement ? A quoi servent – ils? Seulement à vous faire mal, à vous faire pleurer, vous déchirés le cœur, le briser en des milliers de morceaux, vous assassiner sur place, vous laissant seule dans votre désarroi le plus total. Que pensent t – ils de vous ? Hein ? Vous n’êtes que de la viande, un vulgaire gibier qui finira ronger par ses soins, ou pires, laissé à l’abandon dans un coin. Les exterminés, tous les tués, les uns après les autres ne plus en laisser aucun nous nuire, nous autres femmes. Il faut arrêtez de ce laisser marcher dessus, et sortir le grand jeu. Vous avez pourquoi Samael les détestes tant ? Pourquoi elle en a peur ? Ils l’on marquer comme un vulgaire objet. Soulevait son haut et jeter un œil à son dos, vous y trouverez une longue et horrible cicatrice faite alors qu’elle n’avait que quatorze ans, tout simplement parce qu’elle avait refusée de s’offrir à un homme. Les idiots. Les éliminés, c’est son vœux le plus cher. Mon dieu, qu’il est beau de rêver. Oui.
Samael ne ressemblait en aucun cas à son père, Fenrir. Lui, qui était fort, n’ayant peur de rien, quelqu’un de monstrueux, mais de craint. Alors qu’elle, maigre fille qu’elle est, elle tremble à la moindre vus d’un homme, elle a peur de ces gens là, si vous saviez à quel point elle se déteste elle-même. Elle voudrait tant être lui, lui ressembler. Mais non. Rien de cela. Samael a exactement tout les trais de sa mère, jeune femme chétive. Rien de bien palpitant non ? Vous avez raison de penser à ca. C’est ennuyeux. Désespérant. Un soupire se fit entendre, puis, la jeune louve leva les yeux vers cet homme, ce serpent, obligé par celui-ci à longer son regard dans le sien, sans le quitter, pendant plusieurs secondes aussi interminables soit-elle. Un rictus se forma sur ses lèvres, un croc visible, crocs visibles, pour qui ce prenait-il celui-ci hein ?! Hum, c’est un homme. Kufufufu. « Camille J. Blossom. Professeur de cet établissement. » Un professeur ? Mmh, il était innutile de dire alors, que lui faire du mal, étais alors « interdit » et surtout « dangereux ». Et puis, s’il est le frère de Fenrir, le Jormungandr. Un énorme Serpent, comme si elle allait se frotter à plus fort qu’elle. Samael est peut-être une tête brulée, et impulsive, elle n’en reste pas moins intelligente et calculatrice. Et puis, avec le crime de ce matin, il ne faudrait pas qu’elle aggrave son cas plus qu’il ne l’est déjà. Ce serait du pur suicide.
Elle détourna le regard vers le ciel, bleu, sans aucun nuage à l’horizon, un beau temps les accompagnés, par chance. Ou pas. Elle le regarda grimper dans la barque, sans broncher, ni bouger, Samael resta au bord de l’eau, les mains liés entres-elles. Se pinçant la lèvre, les yeux rivés sur l’objet qui aller les transportés tout les deux. Elle adorait la musique, elle passer son temps à en écouter, un sourire se dessina sur son visage à l’entend de « The Queen Of The Night » « Aimez-vous le calamar ? J’adore le calamar. Tant et plus que j’aime le pêcher moi-même. Mais j’imagine que vous ne viendrez pas me rejoindre sur les eaux, la peur d’être mouillée peut-être ? Pourtant c’est si...palpitant ♥. Enfin, je ne peux vous obligez. » Samael passa à ses côtés, dans la barque, tapotant ses cuisses toujours aussi souriante, chantonnant l’air de la musique. La musique avait le don de l’apaiser, pour cela que les tremblements de la demoiselle se calmèrent au fur et à mesure que la musique avancé. Samael soupira une dernière fois, et elle leva la tête vers lui, souriant légèrement, hésitant encore. « Mmh, je ne peux pas dire que je n’aime pas nos amis les poissons, j’aime bien le calamar, oui, mais je préfère largement un bon streak saignant. Non ? N’êtes vous pas du même avis, Professeur ? » La louve détourna son regard, fière d’avoir enfin pu dire une phrase sans bègue, ni autre soucis de prononciation.
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Sujet: Re: Je veux juste être différente des autres... { Camille.
Je veux juste être différente des autres... { Camille.
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