“ Qui suis- je réellement ? „

Ce que vous voyez et rien de plus, absolument rien.

• NOM : Kimura • PRÉNOM(S) :Aya • ÂGE RÉEL / D'APPARENCE : 17 ans / 216 ans. • DATE & LIEU DE NAISSANCE :La forêt Shisui le 15 juillet 18XX. • RACE : Kitsune. • MAISON(S) DÉSIRÉE(S) :Lust • NIVEAU : Avous de voir ^^

“ Ce qui est dehors. Dedans. Ce qui s'est passé. „

Du sang, de la rage, de la haine ; ou au contraire, des sourires, de la joie, des souvenirs ~

Ayα, lα вeαυтe ѕαυvαɢe

oυ lα мαledιcтιoɴ dυ ĸιтѕυɴe

Acte I

Le ciel était de braise, le vent était tiède et humide. Dans le ciel, le peu de nuages présents s’effilochaient lentement, s’étalant au fil de l’alizée sur la part de ciel bleu, limpide comme jamais. L’été était bel et bien présent. Sûrement depuis un mois tout au plus. Les senteurs champêtres de la lavande reposaient les sens et ravissaient l’humeur. Le temps filait vite. Les journées paraissaient des heures, les heures des secondes. Au-delà de la prairie, s’étendant à perte de vue ; la forêt Shisui. Un endroit isolé de tous. Rare était les personnes assez téméraires pour s’y aventurer, surtout le soir venu. D’ailleurs tout doucement le crépuscule étendait son manteau rosâtre sur ce lieu interdit. Les animaux semblaient se terrer dans leur tanière retenant leur souffle en guettant la lisière de la sylve. Les arbres arrêtèrent un instant de faire bruisser leurs feuilles. La nature semblait avoir les yeux braqués sur un être vêtu d’une toge grisâtre, déchiré par endroit et boueuse. Quel était cet homme qui avait bravé le défendu pour ce rendre dans ces contrées ? Il se retourna comme conscient du pesant regard dont il faisait l’objet. Sa capuche révéla son faciès à cause d’une bourrasque qui la fit tomber. Et on eu que le temps d’apercevoir ces deux grands yeux vert jade avant qu’il ne rabattit la dite capuche sur son visage amaigri par le voyage. Serré contre sa poitrine, il portait un petit colis emmitouflé dans une étoffe de laine de couleur sobre. Ce paquet semblait bouger quelque peu et l’homme paraissait lui susurrer de douces paroles.

Ses pas crissèrent sous les brindilles sèches. L’inconnu avançait à pas de loup, tout en scrutant les alentours. Des grognements sauvages se faisaient entendre. La tension était palpable. Quelque chose était là, l’entourait et le jaugeait. La végétation pourtant accueillante quelques heures plus tôt était maintenant effrayante. Les creux des arbres semblaient être des bouches béantes, carnassière, appartenant à quelques monstres abominables. Il avait l’impression qu’aucun abri dans les environs ne pourrait assurer pleinement sa sécurité. Et on pouvait dire, que, en quelque sorte, il avait raison. Car ce n’était pas n’importe qui ou n’importe quoi qui habitait ces lieux. Ce n’était pas des bêtes féroces ni des spectres. C’était bien pire : des esprits. Non, non ne souriez pas, car ces esprits cruels étaient capables de choses atroces rien que pour se divertir. L’homme en avait conscience, il savait. Son front dénué de ride était perlé de sueur. Ce n’était pas dû uniquement à la chaleur mais aussi à la peur. Une peur vicieuse s’était immiscée dans ses entrailles les plus profondes. Il ne devait pas être là. C’est vrai après tout il n’était qu’un homme banal. Un homme qui avait eu le malheur de lui succomber et maintenant il se retrouvait avec ce petit être entre les bras. Il jeta un œil sur son fardeau. Deux yeux aussi verts que les siens le regardaient avec innocence. Cette petite créature était une part de lui mais aussi de cette diablesse qui l’avait piégé. Cette démone ! Les esprits renards s’amusaient souvent à piéger les humains en se transformant en jeune et jolie femme pour séduire les humains trop crédules. Mais pourquoi font-elles cela me direz-vous ? La raison était simple et connue de tous. Beaucoup de villages ont été détruits par la faute de ces êtres fourbes. Cela se passait toujours de la même manière. Telle que la mythologie le disait; dans un premier temps, la kitsune¹ charmait un humain à son goût; robuste, intelligent et agile. Puis de leur union naissait un enfant. Un enfant qu’on pourrait considérer comme parfait. En effet, elle aurait les pouvoirs, la ruse, la grâce de sa mère et les attributs physiques de son père. Mais ce chérubin n’aurait qu’une seule mission, telle une graine du mal elle grandirait et quand elle aura atteint l’âge où ses facultés seront à son summum elle détruirait le village où elle aurait grandie, semant de-ci de-là le chaos. Rien ne pouvait empêcher cela. Les kitsune vouaient un mépris prononcé à l’égard des humains, et elles se plaisaient à les tourmenter de quelques façons que se soit. C’était un passe-temps très habituel pour elles.

Le jeune père avait été chassé de la ville de Nomura², une bourgade nichée dans un flanc de montagne. C’était tout à fait compréhensible, personne ne voulait de cette bombe à retardement au sein de leur cité. Le brun n’avait pas eu le courage de la noyer dans la rivière comme l’avait prescrit le doyen même après les brimades meurtrières des habitants. Il était forcé de surveiller nuit et jour sa fille, Aya, car nombreux étaient ceux qui voulaient la tuer. Mais l’amour d’un père avait réussi à la protéger…Jusqu’au jour où leur maison fut prise d’assaut pendant la nuit. Les fenêtres furent brisées, les portes enfoncées, les meubles retournées. Finalement les révoltés mirent le feu à l’habitation. Le lendemain, il ne restait que des cendres fumantes. Ils cherchèrent les cadavres, mais ne trouvèrent rien. Un jeune homme blond comme les blés fit remarquer à tous les traces de pas qui menait plus au nord. Il ne faisait aucun doute que c’était les fugitifs car les empreintes étaient mêlées avec les cendres de l’incendie. Ils étaient partis…Il ne craignait plus rien à présent. Le danger serait juste déplacé mais cela ne les concernait plus, seul leur vie à eux les intéressaient. Après des jours de marche avec son enfant, la chair de sa chair, il atteignit cette forêt. La décision qu’il avait prise quelques jours plutôt l’avait torturé toutes les nuits, le réveillant en sursaut. Parfois il se perdait dans ses pensées et quand il sortait de ses songes il tombait sur ses yeux, son sourire. Elle ne méritait pas ça. Ce n’était pas sa faute. Et si la légende était fausse ? Et si ce nouveau-né gardait pour toujours sa candeur ? Non, non ! Cette petite queue rousse à la base de son dos et ses oreilles de renards jouettes ne trompaient pas. Elle faisait bien partie des leurs…

Il était maintenant arrivé au cœur des landes. Il leva un bras en signe de reddition, tenant toujours, de son bras libre, Aya qui ne perdait pas son sourire. Dans l’opacité de la nuit naissante il prononça ces quelques paroles:

« Ô Esprits de la forêt, je ne cherche point querelle avec vous. Je ne fais que rendre à vous une des vôtres. De grâce prenez soin d’elle…, et il ajouta presque dans un murmure, elle est tant importante à mes yeux… » ³

Après son élocution, l’atmosphère s’était détendue. Dans sa voix se reflétait sa franchise, c’est pour cela que les esprits s’étaient calmés. Le beau brun s’agenouilla.
Il la déposa le plus confortablement possible sur une motte de terre à l’abri des regards et ce avec tout l’amour que pouvait faire preuve un père pour son unique enfant. Il la regarda longuement caressant ses joues enfantines. Ses petits doigts s’accrochèrent à lui. Sa bouche se plissa en une moue affligée. Aya avait tout à fait compris ce qu’il se passait. Hiro, son géniteur, serra les dents. C’était l’un des actes les plus difficiles qu’il ait eu à commettre de toute sa petite existence d’humain. Les pupilles de la jeune fille rétrécir pour ne devenir que deux fentes obscures. Le jeune faciès d’Aya était une promesse de beauté pour l’avenir, Hiro le savait. Une beauté dangereuse. Si elle semait le la désolation et la destruction sur son chemin, et ça serait entièrement de sa faute. Il assumait ce choix qui mènerait peut-être ce monde à sa perte. Il tourna les talons et ne jeta pas un seul regard à Aya même quand elle émit de petits couinements plus animaux qu’infantiles. A peine eut-il quitté les lieux que sortir des buissons de sombres bêtes à l’œil rusé et fourbe.

Clôture de l’Acte I – La naissance

Notes & Explications complémentaires.

1 ~ Démon renard dans la mythologie japonaise.
2 ~ Nomura signifie "village de la plaine".
3 ~ Le langage est assez soutenu car nous nous trouvons au 18^èmesiècle.

■ Parole du père d'Aya
■ Parole d'Aya

“ Je suis particulier... N'est-ce pas ? „

Les petites choses qui nous rendent différents !

Un tarvenier à propos d’Aya

Aya? Ah oui pour sûr que j’m’en rappelle d’cette p’tite dame! C’est que, haha, elle passe pas trop inaperçue. pourquoi? C’est c’est une sacré fille. Des jolies minettes dans c’patelin on en voit pas trop passer. Mais à vot’ place je m’approcherai pas trop. C’est qu’elle est hargneuse !

Deux soeurs à propos d’Aya

En cours de rédaction


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Un villageois à propos d’Aya

En cours de rédaction



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Ayα le ɴoυvel ιɴαrι ɴo ĸιтѕυɴe

oυ lα révélαтιoɴ υlтιмe

Acte II

Ses cheveux or et feu voltigeaient au rythme de ses sauts. Ses boucles soyeuses retombaient en cascade rougeoyante sur son dos. Un rire cristallin se fit entendre dont les notes enchanteresses résonnaient dans la prairie humide. Une jeune enfant frêle courrait et sautillait tout en retroussant légèrement sa robe diaphane faisant ainsi apparaitre ses pieds menus et ses mollets galbés, tout deux d’une couleur cuivrée ravissante. Un noble animal la suivait de près et cet animal n’était rien d’autre qu’un renard roux à la robe flamboyante. Sa queue touffue était quasiment aussi longue que son corps et se terminait par une pointe ivoire telle que ses oreilles. Ce dit corps se prolongeait par quatre pattes vigoureuses. Plus notre regard s’approchait de ses extrémités plus sa couleur se fonçait. Elle passait d’abord par le brun sombre ensuite par le cendré pour finir par devenir ébène et cela donnait vraiment l’impression qu’il les avait trempées dans du cambouis. Il était plus grand que la moyenne. En effet, il arrivait à mi-hauteur de la fille. Autre aspect spécifique de son anatomie, sur son front, sa fourrure était plus foncé virant au cramoisi et semblait représenter le Kanji 負¹

Les deux êtres chahutaient d’une manière captivante, vraiment. Ils se mouvaient de manière féline, autant l’animal que la fillette. Finalement le renard la rattrapa. D’un bond gracile et minutieusement anticipé il sauta sur elle pour la renverser ce qui fit rouler Aya dans l’herbe empreinte de rosée qu’avait subtilement déposée la bruine de la veille.

« Hi, hi, hi» s’éclaffa-t-elle dans un rire charmant.

Elle fit quelque roulé-boulé avant de finir sur le dos, le renard sur sa poitrine.

« Tu m’étouffe Kimyoo ! »

Elle se releva doucement et se pelotonna contre sa petite boule de poil adorée tout en enfouissant son visage dans son pelage luisant de milles feux. Ses deux billes émeraude se perdirent dans le lointain. Elle s’était perdue dans ses réminiscences. Aya pensait au fait que cela faisait déjà une centaine d’année qu’elle vivait recluse dans cette forêt. Malgré tout le temps qu’elle avait vécue elle n’en paraissait que tout au plus 10-11ans. Le clan Yajuu ² l’avait élevé depuis de son abandon par son père. Le clan Yajuu est formé d’esprits renards, tout aussi puissant les un que les autres, qui règnent sans partage sur la forêt Shisui, vaste territoire qui couvre une bonne partie des terres alentour. Personne n’osait s’approcher de ce lieu car ces esprits étaient connus pour avoir tué un bon nombre d’humain dont la curiosité avait entrainé leur perte. En effet, ces créatures abhorraient le fait qu’un être quelconque franchisse leur territoire. Si par malheur certains osaient y pénétrer ils les éliminaient tout simplement. Mais pas de n’importe quelle manière. Les esprits de ce clan était passé mettre dans l’art de l’illusion. D’abord il perdait leur malheureuse victime dans l’immensité de leur parcelle pour les affamer. Ensuite cela dépendait, parfois ils les rendaient fous en leur faisant voir d’étranges créatures, parfois les précipitaient dans des ravins de leur propre gré. L’humain est connu pour être assez fragile psychologiquement pour choisir le suicide face à une situation qui le dépasse. Le reste du temps ils ‘s’amusaient’ quelque temps avec leur proie avant de les dévorer par pur plaisir, car non, ils n’avaient aucunement besoin de se nourrir.

Alors, me direz-vous, pourquoi un siècle plutôt, le clan le renommé pour être le plus sanguinaire avait laissé pénétrer un humain en ces lieux jadis inviolés? Qui plus est, les Yajuu ont toujours été peu enclin à protéger ou aider le clan des Kitsune, même s’ils ne leur accordaient pas une haine particulière. Alors pourquoi? Simplement parce que cette petite créature n’était pas n’importe qui. Connaissez-vous l’histoire du démon Inari? ³ Quel est le rapport? Je vais y venir... Le démon Inari a toujours été connu pour sa ruse, son charme, et son habileté extrême. C’est sans doute pour cela qu’il est le roi des renards. Il a toujours était là pour calmer les querelles entre clans et tenir éloigné les humains des leurs affaires. Mais y a une chose qui est moins connue, encore moins en cette époque de l’an de grâce 2025 où les traditions s’étaient perdues et où plus personnes n’avait connaissance de leur existence, et cette chose est que ‘Inari’ n’est pas une personne, un esprit ou même une entité unique. En réalité, c’est un pouvoir transmis de génération en génération. Un pouvoir, mais aussi une responsabilité absolue. Et le clan Yajuu en voyant cette jeune enfant avait tout de suite compris qu’elle avait ce pouvoir. Par obligation ou peut-être aussi un peu par intérêt, ils décidèrent donc de l’élever.

Aya était l’unique détentrice de ce pouvoir. Elle avait appris le doyen que sa naissance avait condamnée sa mère l’ancienne Inari no Kitsune à dépérir jusqu’à sa mort. Une seule personne est habilité à posséder cette aptitude extraordinaire. Mais par quelle folie la mère d’Aya avait abandonnée ce titre? Contrairement à ce que pensait Hiro, Aï, sa mère était tombée éperdument amoureuse de lui. Mais elle était trop fière pour l’avouer, ou même partager avec lui la dure réalité dont elle était la triste cible. Elle s’était donc retirer, seule, pour finir sa vie avec dignité laissant à son mari éphémère la seule charge de leur enfant. Et vous connaissez la suite.

Au sein du clan Yajuu, elle apprit les techniques les plus complètes sur tous les domaines, mais ses apprentissages étaient plus basés sur la maîtrise des illusions et le polymorphisme qu’elle maniait avec une dextérité implacable. Elle apprit aussi beaucoup sur la psychologie des humains et leur coutume. Elle exécrait la race humaine qu’elle trouvait futile, faiblard et lâche. Cette haine qu’elle leur vouait déjà ne vit qu’augmenter au fil des saisons, car les Yajuu nourrissait sa haine et il avait tout intérêt à faire ça pour garder ce réservoir à puissance à leur côté. Mais il ne cette situation ne dura guère plus longtemps car Aya en avait pris conscience de cela. En outre, elle ne supportait plus de rester dans cet endroit. Même si cette forêt était un endroit magnifique regorgeant d’espèce inédites et de lieux exotiques et n’en pouvait plus cet ermitage. Cela n’avait que trop duré! Ce départ impromptu n’avait pas été du goût de tout le monde au sein de la tribu et avait provoqué l’indignation générale. Seule son ami de toujours Kimiyo, son frère de lait, acceptait son choix. Les esprits renards prirent ça comme un affront et une haute-trahison. C’est donc par la force qu’elle dû gagner sa liberté et par la même occasion celle de compagnon. Malgré le nombre des ses assaillants elle réussit à s’en défaire. C’est dès cet instant qu’elle comprit l’importance de son pouvoir (ne négligeons pas l’aide indispensable du jeune Kimiyoo). Dès lors ils commencèrent une nouvelle vie, parcourant le monde jouant des tours aux humains pour se divertir et semant la pagaille un peu partout. Ce duo laissa tout de même quelques traces sanglantes derrière son passage.

Clôture de l’Acte II – Le commencement

Notes & Explications complémentaires.

1 ~ Idéogramme japonais. Dans ce cas ‘負’ a plusieurs signification en voici quelques-unes: blessure – fardeau – responsabilité – ambition – esprit de résistance
2 ~ Yajuu signifie fauve ou animal sauvage.
3 ~ Inari est le dieu des récoltes, des renards dans la mythologie japonaise. D 'ailleurs je fait une 'tite dédicasse à Erin xD.


■ Parole d'Aya

Ayα le ɴoυvel ιɴαrι ɴo ĸιтѕυɴe

oυ lα révélαтιoɴ υlтιмe

Acte III

Un bruit continu et entêtant se faisait entendre au dehors. L'air avait une odeur âpre. Tout à fait caractéristique d'une pluie lors d'une chaude journée d'été. Cependant l'averse était assez importante et les arbres se pliaient sous l'assaut des multitudes de goutelettes diaphanes que les nuages précipitaient sur le sol dur et sablonneux. Dans la rue, la plupart des personnes s'étaient réfugiées chez elles, quelque unes avait fait pareil mais dans la taverne du coin. Dans cette sus-nommée taverne, était assise à la fenêtre une jeune femme très belle à la toison rouille. Les jambes croisées nonchalamment, ses doigts tapaient en rythme sur la table ce qui montrait un certain ras-le-bol. Elle observait, avec un air las non dissimulé, les vitres ou ruisselaient la pluie.Elle se détourna un instant du triste spectacle sous ses yeux pour scruter la pièce. Ses yeux devenèrent vifs. La Kitsune avait envie de s'amuser un peu.

Aya trouvait les hommes insipides et pédant mais, tout de fois, assez amusant. Elle se divertissait en les regardant ou en se jouant d'eux. D'ailleurs c'est ce qu'elle comptait faire à l'instant. Elle était coincée ici pour un bon moment, vu que la pluie ne semblait pas s'arrêter ou même ralentir sa cadence. De plus, il était hors de question qu'elle aille se mouiller dehors. La kitsune n'aimait pas trop le contact de l'eau. Les gens qui étaient dans la pièce venait de tout horizon; des jeunes, des moins jeunes. Elle avait repérer dans le groupe, un homme qui sortait plus ou moins du lot. Un jeune homme, environ la vingtaine. Ses cheveux était chatains. Il semblait perdu dans ses pensées, ses sourcils étaient froncés et ses yeux bleus céruléens était fixés sur son verre. Il avait un charme certain.

La rousse eut un sourire en coin qui en disait long sur ses intentions. Elle se leva de son siège avec une démarche féline et s'assit en face du jeune homme. Il ne leva pas les yeux tout de suite, il ne l'avait pas remarqué. Elle resta ainsi quelques instants à l'observer puis se résolut enfin à lui parler:

Salut, toi, susurra-t-elle.

Il sortit enfin de sa torpeur et eu un geste de recul. Il répondit d'un hochement de tête, un peu déstabiliser par l'apparition en face de lui.

Clôture de l’Acte III – Manipulationt

Notes & Explications complémentaires.

1 ~ Blabla


■ [i] Parole d'Aya