L'Hôte : Honoka Eikou ( ほのか栄光)
(1998 - Aujourd'hui) TEXTE TEXTE TEXTE TEXTE TEXTE TEXTE TEXTE TEXTE TEXTE TEXTE TEXTE TEXTE TEXTE TEXTETEXTE TEXTE TEXTE TEXTE TEXTE TEXTE TEXTETEXTE TEXTE TEXTE TEXTE TEXTE TEXTE TEXTETEXTE TEXTE TEXTE TEXTE TEXTE TEXTE TEXTETEXTE TEXTE TEXTE TEXTE TEXTE TEXTE TEXTETEXTE TEXTE TEXTE TEXTE TEXTE TEXTE TEXTETEXTE TEXTE TEXTE TEXTE TEXTE TEXTE TEXTETEXTE TEXTE TEXTE TEXTE TEXTE TEXTE TEXTETEXTE TEXTE TEXTE TEXTE TEXTE TEXTE TEXTETEXTE TEXTE TEXTE TEXTE TEXTE TEXTE TEXTETEXTE TEXTE TEXTE TEXTE TEXTE TEXTE TEXTETEXTE TEXTE TEXTE TEXTE TEXTE TEXTE TEXTETEXTE TEXTE TEXTE TEXTE TEXTE TEXTE TEXTE.
Le Shinigami : Yi Jenova (易杰诺瓦)
(1949 - 1966)Jenova, étudiant Chinois de bon niveau, de bon éducation, vivait jusque là une vie des plus paisibles, aimé par ses deux parents de sang différent, jamais seul malgré qu'il eut toujours été fils unique, sa situation était stable, les ennuis ne venaient sincèrement jamais à lui.
Ses deux parents sont tout les deux issus de cultures différentes. Sa jeune mère, femme impulsive au caractère bien trempé, mais au grand coeur, s'occupait de son fils à plein temps et se vouait également à la charité aidant les plus démunis dès qu'elle le pouvait; elle se prénommait Neonila. Cette jeune dame naquit d'une riche famille de marchands russes, une corporation en relation continuelle avec la Chine depuis des décennies. Prise de coup de coeur pour le pays oriental, elle s'installa avec l'accord de ses parents sur le territoire Chinois et y rencontra un an plus tard le futur père de son enfant. Ils s'unirent très rapidement avec les rituels chinois, quatre ans plus tard naquit Jenova, portant le nom de famille de son père : Yi.
Yi SunLei, descendant chinois, plus précisément pékinois, est le père du jeune Jenova. Il est un homme aux valeurs sûres, un homme possédant de nombreuses vertus qu'il ne tarda à transmettre à sa progéniture. C'est grâce à son éducation stricte mais basée sur la confiance que Jenova a su réussir tout ce qu'il entreprenait. Les seuls échecs subit se transformèrent en victoire après une longue remise en question, son père était un philosophe passionné.
Jenova, décédé trop tôt, ne pu entamer de vie professionnelle, son histoire se résume donc à une vie d'élève, un élève différent de part son apparence, son identité mais également ses aptitudes intellectuelles. Son intégration parmi les autres jeunes chinois se fit tout d'abord avec quelques efforts de prise sur lui-même. Des moqueries constantes, des professeurs qui l'ignoraient, bref le racisme le suivait comme son ombre, un poids qui pourtant allait rapidement s'alléger au fil du temps, au fil des résultats scolaires. Un tantinet surdoué, Jenova fit ses preuves dès le collège. Il excellait partout, des sciences jusqu'à l'Education Physique, aucun n'obstacle ne lui résistait. C'est ainsi qu'on apprit à le respecter, à le considérer comme une personne admirable, quelqu'un d'exceptionnel. Sa popularité grandit de plus sur le plan social les années suivantes, au lycée. Jenova vivait à présent entouré de nombreuses personnes, se forgeant une personnalité vantarde de lycéen cool et populaire en publique. En publique, car son réel tempérament n'était rien de cela. Rappelons qu'il a été élevé par un paternel sage et stricte concernant l'éducation, aucune chance qu'il ne soit dépassé par son image de beau gosse intellect' du lycée.
Le jeune homme se lança dans différents concours de toute catégories : Littéraires, sportifs, linguistiques. Ainsi, il pouvait à nouveau redresser sa popularité, mais aussi la fierté de ses deux familles russes et chinoises. Ses deux familles, se supportant dans un contexte de rupture entre leur nations respectives, tentèrent de se procurer l'enfant, trésor humain apportant fierté et sûrement une futur fortune et gloire non négligeable. Les nombreux grondements pénétrèrent dans la routine familiale, ne séparant pas, ceci dit, le coeur des disputes, en d'autres termes les parents de Jenova et lui même. Seule les autres descendants se querellèrent, mais rien n'affecta le couple. Mais peut-être Jenova eut été touché par tant de haine, tant de rancœur ressentit, surtout qu'il était le premier concerné. Ses parents faisaient réellement tout pour le couver, pour le lui en cacher le plus possible ne voulant surtout pas qu'il en devienne perturbé et commence à entrer dans une quelconque dépression. L'idée de savoir leur fils dépourvu de sourire leur arrachait les yeux, il n'y avait rien de pire.
Heureusement, les jours de Jenova n'eurent pas été plus malheureux, juste un peu plus fades après ces incidents familiaux. La famille du garçon décida, agacée des enfantillages des deux côtés, de couper entièrement les ponts. Ainsi, le calme et la tendresse revint parmi le trio.
Décembre 1966, un nouvel hiver dans le coeur de Jenova. Le dernier.
Il vécut ses derniers instants dans une rue peu empreintée, une rue assombrie par la nuit, étrangement souillée par une odeur désagréable, elle semblait provenir d'un animal mort, d'un élément pourrit, périmé. Au fil des pas de Jenova l'arme se chargea et emporta sa vie. Le jeune sino-russe se remémore encore aujourd'hui, rongé par l'injustice et l'incompréhension l'apparence de son assassin : Il était très grand, armé bien sûr, et vêtu d'un manteau sûrement très chaud de couleur rouge. L'armée rouge passait déjà à l'action dans le noir le plus complet.
Durant des années, de très nombreuses années, Jenova pleura l'accablement de ses parents, eux aussi secoués par l'incompréhension, ils savaient leur fils pleins de succès, innocent, croyant même, et fidèle; pourquoi devait-on alors lui prendre son âme ?
Son âme, elle rôdait encore derrière eux sans qu'il ne s'en apercevait. C'était la même discrétion de l'homme russe. Et la même haine les hantait sûrement.
De Pékin jusqu'à Tôkyô, l'âme perdue de Jenova prit recule sur la situation afin de décider de ses plans. Responsable de morts inexpliqués dans le pays de l'Est, il avait déjà l'intention de répandre le Mal autour de lui, il désirait la vengeance, le déclin de ses personnes sans raison séduit par la violence, le crime et autres péchés beaucoup plus intolérables. Tôkyô, grande ville aux milles et cents pécheurs était sa destination finale, il savait à quel point les habitants de cette ville moderne en ce nouveau millénaire abritait de vrais rats, des créatures haineuses mais pourtant humaines, dotée d'une raison oubliée sur les trottoirs les plus sales des quartiers malfamés. Durant des années, il apprit à cerner leur mode de vie, seul errant les rues, hôtels et habitations, observant le comportement humain. Le jeune homme connu la déception comme il l'attendait mais aussi des moments touchants lui rappelant la tendresse de sa maternelle, le sourire de son père. Seuls les souvenirs lui laisse respirer un peu d'espoir, de bonté, souvenirs qu'il revivait à travers des scènes chaleureuses comme les fêtes de fin d'année, les cérémonies, et autres évènements heureux. Seulement, rien n'empêchait son âme d'être à nouveau déchaînée par la rancune. Des nuits entières passées dans la colère, il ne se contrôlait plus parfois et vivait des heures à passer sa haine sur le prochain délinquant qui croisait son regard.
The Other Side il connut, un nouveau type de pensionnat qui accueille tout types de monstres, des créatures dans le même état d'esprit, ou presque que Jenova, des âmes errantes, des êtres rejetés par la société actuelle. Cet établissement eut l'honneur d'intéresser notre personnage, personne ne le connaissait dehors, cependant, ici, tout le monde pouvait le voir. Ses secrets semblaient mis sous les projecteurs, lui même ayant l'impression d'être mis à nu. Un choque ressenti par Jenova solitaire depuis sa mort. De nombreuses questions s'installèrent en lui : Les beaux jours allaient-t-ils revenir ? Qu'elle est cette occasion que l'on m'offre ? Que dois-je en faire ? .. Des questionnements encore aujourd'hui sans réponse.