CALL ME Invité Invité | Sujet: Laurel ▬ pride & prejudice Sam 22 Oct - 16:28 | |
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Quelque chose qui bat, quelque chose qui se débat. Qui suis je ? Ce que vous voyez et rien de plus, absolument rien. | • NOM : Dempsey • PRÉNOM(S) : Laurel • ÂGE RÉEL / D'APPARENCE : 17 ans • DATE & LIEU DE NAISSANCE : 23 août, Seattle. • RACE : Humain • MAISON(S) DÉSIRÉE(S) : Pride • NIVEAU : 3
| “ Et qui un jour est allé ci et là. „ They want to make you believe you’re something they can’t see, but all you need is to think and then... Something tells me everybody hates me, but what you’ve go to do it right when you know, when you know, when you know...L'orgueilLaurel aurait dû être un enfant-roi. Encouragé, conforté, rassuré, loué, adulé, admiré pour ses capacités, pourri gâté par ses parents. Des parents cultivés, une famille aisée, et un fils intelligent. Un papa travailleur, acharné, une maman admirable, bien éduquée. Un couple parfait, toujours. "Les Dempsey, quel couple merveilleux !" "Les Dempsey, on les envierait !" "Ils sont charmants, intelligents, toujours polis, si bien élevés." "Et leur fils, quel ange." Parfait, oui. C'était le mot. Parfaits. Ou presque.
« La ferme, Laurel. »
Un couple uni. Quel beau tissu de conneries ! Laurel n'était pas stupide, Laurel savait bien combien ils aimaient préserver les apparences, et le pire c'était peut-être de détester leur attitude, alors qu'il aurait fait la même chose à leur place. Ils avaient une bonne situation, pourquoi tout gâcher en divorce ? Ce n'étaient que des papiers. Ils ne s'aimaient plus mais aucune d'eux n'avait envie de s'émanciper. Ils étaient trop lâches, ou trop orgueilleux peut-être, pour faire le premier pas. Ils agaçaient profondément Laurel, et pourtant il les comprenait. C'était peut-être pour cela qu'il jouait le jeu, lui aussi. Le gentil fils, le fils modèle, sage, intelligent. Pas autant que ses parents bien sûr, non non. À chaque fois qu'il tentait d'en placer une, c'était la même rengaine. On ne lui demandait pas son avis, son opinion ou quoi que ce soit. Les histoires d'adultes restaient entre adultes, Laurel n'était pas assez grand pour comprendre. Alors, Laurel se taisait. Laurel rongeait son frein, en silence. Ils se croyaient plus intelligents que lui ? Pff, foutaises. Lui, il les voyait bien, tous deux enfermés, englués dans leur petit couple soit-disant parfait, pour tromper les apparences, pour préserver leur orgueil... et leur stupidité.
« La ferme, Laurel. »
Alors Laurel se taisait. Laurel les observait, tous les deux, dans leur petit théâtre de marionnettes, et Laurel hochait la tête en souriant. Un petit sourire, hypocrite.
« Oui maman. »
Parce que Laurel avait quelque chose que ses parents n'avaient pas, quelque chose qu'ils ignoraient, ou faisaient semblant d'ignorer. Quand il ramenait son bulletin, que ses notes le propulsaient au sommet de la classe, l'élevaient au rang de cerveau suprême, le confirmant dans son orgueil, le confinant dans son orgueil... le rassurant sur ses capacités, non Laurel, tu n'es pas stupide, oui Laurel, ils ont tort, ils ont tort de t'ignorer, mais qu'ils continuent donc. Toi tu savais, tu savais que tu valais mieux qu'eux, et tu continuerais de le prouver. Même s'ils se foutent de toi, même s'ils regardent à peine tes résultats, peu importe, tu les brandiras devant les yeux des autres, devant les yeux de tous, et le monde sera forcé de reconnaître que tu avais raison, depuis le début, que tu vaux mieux qu'eux. Tu souris, Laurel, et ce petit sourire hypocrite, orgueilleux, plus que ceux de tes parents, ce sourire te rassure. Tu souris, tout le temps, jusqu'à ce qu'il te perce à jour. Lui, là. La brute de service, pas plus intelligente qu'un autre, bien moins que toi en tout cas, c'est sûr. Lui, là. Qui ose te mettre au même niveau que les autres. Lui, là. C'était quoi, son problème ? Un instant, ton sourire s'efface, ta mâchoire se crispe, ton visage se décompose. Et puis, comme on récupère les morceaux d'un miroir brisé, tu recolle les morceaux de ton orgueil piétiné, et tu décides de lui faire face. "Oh non, tu ne détruiras pas tout ce que j'ai construit." Ton don a des ratés en sa présence, le sale parasite. Mais tu sais que ce n'est pas sans conséquence, alors tu continues de sourire. Après tout, tu es un Dempsey. Tu aimes jouer. Les préjugésLaurel aurait dû être un enfant-roi. Encouragé, conforté, rassuré, loué, adulé, admiré pour ses capacités, pourri gâté par ses parents. Ce n’était pas le cas et pourtant, ça ne l’empêchait pas de se sentir trois fois supérieur aux autres. Ça le confortait, de se dire que personne ne lui arrivait à la cheville. Parfois, sa tête enflait à tel point qu’il arrivait à se convaincre que son don n’y était pour rien. Que même sans ça, il arriverait encore à surpasser la moitié de la classe. (Surtout Perry, en fait.) Ah oui, Perry. Ou Hardy, peu importe. Lui, là. Laurel n’avait rien vu venir, et son ego en avait pris un coup. Pas que son ego en fait ; il avait pris un coup dans la tronche aussi, et ça faisait mal, parce que quand Hardy la brute cognait, Hardy cognait hard. (ah ah.) Ca ne faisait pas rire Laurel. Ou bien juste un moment, juste pour la forme. Il riait et il se disait « ah ah, Hardy… tu ne perds rien pour attendre, sale parasite ! » Le pire, ce n’était pas que Hardy l’ait découvert, c’était qu’il puisse détraquer son don quand bon lui semblait. Evidemment il en payait le prix, un bon mal de tête qui le rendait encore plus aigri, le faisait cogner encore plus dur, mais qui arrachait un sourire un peu sadique à Laurel. Même si c’était une toute petite vengance.
*Putain !*
Laurel était rarement vulgaire – en tout cas, nettement moins qu’Hardy – mais là, c’était la goutte d’eau qui faisait déborder le vase. Lui, le premier de la classe, qui se faisait griller par la brute de service ? OÙ EST LA LOGIQUE, JE VOUS LE DEMANDE ? Ça le mettait en rogne, comme jamais. Même ses imbéciles de parents, avec leurs jeux d’acteur et leurs faux-semblants n’arrivaient pas à l’énerver autant. Ses parents, il les ignorait royalement. Il ne les détestait pas, il les méprisait. Ça ne l’empêchait pas de les aimer, et eux de l’aimer, enfin ils s’aimaient, mais à leur façon. Perry Hardy ? Ils ne lui arrivaient pas à la cheville. Il détestait Perry plus qu’il ne détestait ses parents et, aussi bizarre que cela puisse paraître, il l’aimait plus qu’il n’aimait ses parents. Toujours à sa manière, bien sûr. Faut pas rêver, non plus. On va finir par croire qu’il était maso et qu’il aimait se mettre sur la gueule avec Hardy. C’était très divertissant, soit. Mais il préférait éviter les coups quand il le pouvait, et puis c’était plus facile de rabaisser Hardy avec des mots, parce que Hardy n’avait aucune répartie. En plus, il était susceptible, encore plus que lui ! Chose assez rare vu l’ego passablement développé de monsieur Dempsey. Mais soit. Hardy était susceptible, Hardy s’énervait au quart de tour, et c’était très drôle à voir. Même si Laurel devait avoir une sacrée détente pour se barrer en courant avant qu’Hardy décide de lui rétamer la gueule.
« Ta gueule, Laurel. »
Laurel souriait toujours quand on lui disait de se taire. Il se taisait, il observait Hardy, et il souriait. Un petit sourire, faussement hypocrite. Au fond il le comprenait. Il savait qu'ils lui faisaient chier, son don et lui. Tout en lui, devait bien lui faire chier. Son arrogance, son orgueil et ses préjugés, sur tout. Même sa façon de parler.
« On dit "silence" ou à la limite, "la ferme". »
Tout ça, il le comprenait, puisqu'il ressentait exactement la même chose à son égard. Imaginez un peu le contraste entre les deux garçons. Laurel avait forcément tiqué en le voyant débarquer, pour le remettre à sa place qui plus était. Hardy, c'était le gamin au fond de la classe, celui qui parlait pas beaucoup, qui venait d'un milieu "défavorisé" comme disaient les parents de Laurel, avec "une éducation douteuse", enfin que des préjugés. Laurel était donc, à contrario, le petit fils de bourge qui pétait plus haut que son cul.
« Ta gueule, Laurel. » répétait Hardy.
Et ça faisait sourire Laurel, lui-même ne savait pas vraiment pourquoi. Ça l'amusait, de le faire tourner en bourrique, en tout cas la plupart du temps. Ça l'amusait moins parfois, ça le saoulait franchement des fois, de se sentir obligé d'enquiquiner Hardy, parce que s'il n'amenait pas sa dose de Laurel à Hardy tous les jours, il n'avait pas sa dose de Hardy, et vice-versa. (Vous ne comprenez rien ? C'est normal.) Il souriait toujours Laurel, avec son air supérieur et son regard arrogant, mais son sourire hypocrite, il le gardait pour les autres. Il ne pouvait pas s'empêcher d'embêter Hardy et de sourire, mais peut-être parce qu'il savait que sa présence lui donnait d'horribles maux de crânes, il le faisait avec sincérité. De toute manière, il n'avait pas besoin de se forcer. Insulter Hardy, c'était devenue une seconde nature. Et puis, avouons que ça lui aurait manqué. Ça lui aurait manqué, de n'avoir personne avec qui causer, boire et rigoler, sans oublier de s'insulter entre deux sinon c'est pas drôle, ça lui aurait manqué de n'avoir personne avec qui discuter, même s'ils ne discutaient pas vraiment, enfin ils n'en avaient pas besoin. Ça lui aurait manqué tout ça et, avouons-le, il était carrément plus soulagé que ce qu'il laissait voir lorsque Hardy lui avait dit qu'il venait avec lui, au Japon. Hardy avait l'air de dire "si tu crois que je vais te laisser t'amuser tranquille avec ton pouvoir, espèce de branleur" et bizarrement ça lui avait fait plaisir, au branleur. Alors évidemment, Laurel avait sourit :
« Bien sûr, je le savais. » « Ta gueule, Laurel. » “ Particulier, même moi je le suis. „ C'est un film muet en noir et blanc.On ne comprend pas très bien pourquoi ils traînent ensemble, tous les deux. Voyons les choses en face, ce n'est pas logique. Premièrement, origines, caractère, physique même : diamétralement opposés. Ensuite, un don qui détraque l'autre, et provoque en échange des maux de crâne, il y a de quoi partir en courant. Les maux de crâne ne plaisent pas à Hardy, le détraquement de son don ne plait pas à Laurel, alors pourquoi faut-il qu'ils trainent toujours ensemble, on se le demande. À première vue, ils sont masos. Mais réfléchissez un peu et mettez-vous à leur place. Vous avez huit ans, vous découvrez que vous avez un pouvoir bizarre, et que ce pouvoir détraque celui d'un autre que vous. Ou vous avez passé du temps à utiliser votre pouvoir, pour l'améliorer, il fait votre fierté, et là vous découvrez non seulement que vous n'êtes pas seul à faire des choses extraordinaires, mais qu'en plus votre homologue bousille des mois d'entrainement par sa seule présence. Première réaction ? Lui casser la gueule, évidemment. Mais passé l'instant de colère, vous comprenez que vous n'êtes plus seul, et cette pensée est étrangement rassurante. Alors, aussi agaçant cet autre soit-il, vous décidez de le suivre. Même s'il faut pour cela trouver une excuse pour pallier au grand illogisme de l'histoire.
Les excuses, Laurel les avaient laissé tomber depuis longtemps. Au début oui, c'était pour emmerder Hardy, parce que sa présence lui donnait des maux de crâne et que lui faire les pieds était jouissif. C'est toujours aussi jouissif de lui faire les pieds, mais les maux de crâne, ça reste une bête excuse. Laurel n'est pas sadique au point de le pointer du doigt en rigolant quand il le voit souffrir à cause de son pouvoir. (À la limite, il fait semblant, c'est tout.) Et puis, Hardy est très irascible depuis qu'il se bourre de calmants. Plus que d'habitude, j'entends. Laurel n'étant ni stupide ni suicidaire, il sait que leur séjour au pensionnat décuple les effets du pouvoir d'Hardy. Et croyez-le ou non, mais il lui arrive d'être gentil (avec Hardy), alors il évite d'en rajouter une couche.
Même si ça fait jaser certains... parce que non, on ne sait pas ce qu'ils font ensemble. Peut-être que ça lui tape un peu sur le système parfois, mais dans tous les cas il n'en montre rien. Il laisse Hardy s'énerver pour deux, il laisse les préjugés aux autres, et lui, il garde son orgueil. La bave du crapaud n'atteint pas la blanche colombe, c'est bien connu. Laurel n'a rien d'une colombe, mais il vaut bien mieux que tous ces racontars, bien mieux que vous. C'est ce que traduit son regard, tandis qu'il hausse les épaules et vous sourit d'un air hypocrite. Comme toujours.
“ Qui est derrière l'écran ? „ Montrez-vous, on ne mord pas, enfin pas tous. | • PRÉNOM / PSEUDO : Laurel, ça me va :3 • ÂGE : 22 ans • VOTRE AVATAR : Green de Pokémon :3 • COMMENT AVEZ VOUS CONNU TOS ? : Oula ! Je crois que c'était par un partenaire, mais ça fait un moment que je lorgne dessus. Puis je suis tombée amoureuse de Laurel et Hardy, mais je ne savais pas lequel choisir D: alors j'ai attendu que l'un ou l'autre apparaisse pour prendre celui qui restait *STALKEUR MODE* non, ne partez pas en courant ;; • CODE DU RÈGLEMENT : Après une recherche intensive xD : OK par Erin :3 • SUGGESTIONS ? : La page est un peu longue à charger ;; mais sinon rien, votre forum est magnifique ! et le thème Halloween en jette ! n_n
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Dernière édition par Laurel Dempsey le Ven 28 Oct - 15:53, édité 8 fois |
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