Dans cet établissement pas de discrimination, tout le monde demeure sur un pied d’égalité : vampires, humains, loup-garous, succubes et autres créatures. Pour ce faire il est naturellement obligatoire de conserver une forme humaine. Marre du monde des humains où vous vous sentez à l’étroit, mal à l’aise ? Il vous manque simplement la liberté. Le pensionnat est là pour vous. Nous saurons vous trouver où que vous soyez et qui que vous soyez.Cependant derrière tout ces aspects d’égalité et de liberté les plans se trament et la tentation de hausser sa race en influence au sein de l’établissement apparaît. Les tensions montent secrètement et lentement entre les différents individus et l’odeur âpre de la confrontation entre celles-ci commence à ce faire sentir. Sous des airs angéliques vos voisins de table peuvent très bien vous haïr. Tout n’est que voile et mensonge. Maintenant à vous de faire votre entrée, qui que vous soyez, quoi que vous soyez. Continuerez vous le jeu malsain qui se joue dans l’établissement ou vous dresserez vous contre celui-ci en faisant éclater la vérité au grand jour ? Saurez vous passer « de l’autre coté » ?
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Nouveau DESIGN à commenter et à critiquer ici. Prédéfinis libres et rafraîchis ! Jetez y un oeil! Gazette est de retour ! Pour vous jouer DES mauvais tours, avec une montée de sadisme en prime ♥
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Sujet: Ce n'est pas une bienvenue. [ Chrys] Sam 26 Nov - 17:45
Une vie normale...est-ce une vie normale, que d'être l'héritier d'un des mafieux les plus connus, quelque-part dans ce monde ? Est-ce normal de ne pas savoir différencier la réalité du rêve ? Est-ce normal de se demander ce qui est normal ? Ce genre de question avait un long moment torturé la petite tête de notre vietnamien. A peine avait-il posé ses pieds sur le sol du pays du soleil levant, il ressentait un certain malaise. Il avait le mal du pays, c'était inévitable. De plus, il n'avait aucune envie de rester avec son oncle, une personne qu'il trouvait bien trop grossière à son goût. C'est ainsi qu'il s'était décidé à s'inscrire dans cette fameuse école, nommée The Other Side. Une école invisible aux yeux des humains dits " normaux ". Là, toutes sortes de créatures vivaient en se montrant au grand jour. De quoi avoir des frissons dans le dos, lorsque l'on n'est qu'un humain un peu différent des autres, mais totalement inoffensif. Cependant, Thanh Nahn n'est pas du style à s'inquiéter, il restait calme en toute circonstance. Ses expressions faciales restaient neutres...mais ce n'est qu'un enfant. Il est facile de lire dans son jeu. Tout ça n'est que comédie, seulement, il ne l'avouera jamais. Par exemple, ces cernes apparentes et ce teint pâle vous prouvera qu'il n'a pas bien su dormir. Or, le sommeil étant très important pour lui, il était assez mal en point. De quoi attirer les bêtes les plus violentes, hein...
C'est dans le hall d'entrée qu'il s'arrêta. Son ventre se tordait douloureusement, tandis que son coeur battait plutôt fort. C'était la première fois qu'il se retrouvait dans un endroit, seul, avec des jeunes de son âge. Des personnes qui lui ressemblaient, mais dont il se méfie. Comme à l’accoutumée, il portait un fin kimono doux et chaud, et il avait attaché sa longue chevelure en une queue haute. Son regard était sévère avec une légère teinte de malaise. Il ne savait pas du tout où aller, en fait. Tout était nouveau pour lui, ici, et jamais l'idée d'aller demander de l'aide ne lui traversa l'esprit. On lui avait appris à se débrouiller seul.
C'est pour cela qu'il se remit à marcher, faible, mal en point. Ce satané pouvoir lui bouffait toute son énergie. Depuis combien de temps souhaitait-il se sentir réellement réveillé...? Non, ce n'était qu'un songe. Un rêve interminable auquel il ne se réveillera que le jour de sa mort...
Perdu dans ses pensées, il ne remarqua pas ce corps, cette chevelure bleue électrique juste devant lui. Il frôla doucement l'épaule de cette fille, qui sans doute ne l'avait même pas remarqué. Mais Thanh, lui, reçut une sorte de secousse, un choc électrique. Il déglutit et regarda la personne en question. Etait-il seulement dans un rêve ? Non, ça n'était pas possible. Il s'inclina poliment, sans dire un mot.
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Sujet: Re: Ce n'est pas une bienvenue. [ Chrys] Dim 11 Déc - 13:21
Perdue dans d'amères pensées, Chrysandre regardait les fines gouttelettes s'écraser contre les carreaux de sa fenêtre. Ce temps pluvieux n'était qu'un reflet de l'état dans lequel se trouvait le cœur de la sirène. Depuis combien de temps était-elle dans ce pensionnat ? Depuis combien de temps n'avait-elle pas pu sortir, pour se lancer de nouveau à la recherche de ses parents, ou au moins pour trouver quelques indices, aussi minimes soient-ils ? Depuis combien de jours n'avait-elle prononcé aucune parole, ne supportant plus l'écho de sa propre voix ? Toutes ces questions se bousculaient dans son esprit, comme les nuages gris déversaient leur tristesse là-haut, dans le ciel. Un faible soupir s'échappa de ses lèvres entrouvertes, tandis qu'elle quittait lentement son perchoir. Il fallait qu'elle bouge, restée assise ne servait à rien et se morfondre encore moins. Faire un tour dehors lui ferait du bien. Regardant de nouveau le sombre paysage qui s'offrait à sa vue, le vent qui commençait à souffler semblait lui dire de ne pas sortir. Mais la jeune femme ignora cet avertissement silencieux, et dégagea la chambre de sa présence. Néanmoins, une fois dans le corridor, elle déambula quelques temps avant de se décider à mettre un pied sous la pluie. Ces derniers temps, le soleil n'était pas de mise.. Allez savoir pourquoi. Mais cette absence de chaleur n'effrayait en aucun cas Chrysandre, qui se baladait les bras nus et les jambes à l'air, dans une jolie robe dont la couleur blanche contrastait avec ses cheveux bleu électrique. C'est effectivement dans cette tenue qu'elle comptait se faire tremper, peut-être attraper un rhume au passage également, et remettre ses idées en place. Traversant les couloirs à toute vitesse, elle sortit par une porte de secours, pour éviter le monde qui devait se trouver dans le hall.
Après une heure à être restée dehors assise sur un banc, seule au milieu de ce monde brouillé par ce rideau de pluie, Chrysandre, dont les habits étaient gaugés d'eau, remonta lentement la pente en direction du pensionnat. Elle s'arrêta devant la grande porte et la considéra d'un œil critique pour finalement entrer par une autre plus discrète. Une fois dans le hall, elle se dirigea tête baissée avec difficulté vers les dortoirs. Il n'y avait pas énormément de monde, mais c'était déjà beaucoup trop pour elle. Jurant intérieurement, elle se faufila entre les silhouettes qui peuplaient l'entrée et déboucha dans un couloir désertique. Soulagée, elle releva les yeux et passa une main lasse dans ses cheveux, pour découvrir qu'elle n'avait plus sa barrette. Un petit gémissement fusa hors de sa bouche, tandis qu'elle passait en revue son état lamentable. Elle toute entière était trempée, ses vêtements lui collaient à la peau, moulant un peu trop ses formes généreuses tandis que ses cheveux dégoulinaient le long de son dos. Accablée, elle pivota rapidement dans le but d'aller chercher sa pince à cheveux qu'elle avait ôté, posé sur le banc et oublié. Alors qu'elle traversait le hall dans le sens inverse cette fois-ci, quelqu'un la bouscula légèrement, au point qu'elle aurait ne pas y faire attention. Mais elle était tellement plongée dans les méandres de son esprit que le moindre contact la sortait de son état de semi-somnolence. Fixant du regard sur le bras qui l'avait frôlé, elle perçut le spasme qui le contracta puis levant les yeux sur le visage du jeune homme, elle le vit déglutir. Chrysandre se demanda ce qui avait pu provoquer une telle réaction chez lui, avant de se rendre compte avec horreur qu'elle l'avait trempé lui aussi. Sur son beau kimono s'étalait une petite tâche mouillée.. Le visage de la sirène se décomposa, elle devint pâle. Elle ne supportait pas le fait de déranger autrui et elle venait de le faire malgré elle. Il fallait qu'elle s'excuse, mais sa voix.. Elle ne pouvait pas parler dans un endroit où il y avait d'autres personnes ! Pourtant elle devait le faire, elle ne voulait en aucun cas se faire passer pour une impolie.
« Je.. Je suis désolée.. J'ai sali votre kimono.. Je.. »
La tentative ne fut pas très concluante, et rougissant de cette voix nasillarde, elle continua de bégayer des paroles incompréhensibles qu'il n'entendit sûrement pas. Des larmes commençaient à lui venir aux yeux. Décidément, ce n'était vraiment pas sa journée. Peut-être aurait-elle mieux fait de rester seule dans sa chambre à broyer du noir, elle ne se serait pas humiliée ainsi devant autant de monde.. Refoulant ces larmes amères, elle leva un regard confus avec une mine déconfite sur le visage du jeune homme, espérant follement qu'il ne l'avait pas écouté et qu'il passerait son chemin sans rien lui dire, l'oubliant dans la minute qui suivrait. Chrysandre savait bien sûr que ses espérances allaient être démolies d'une seconde à l'autre, car tout démontrait que son interlocuteur avait conscience de sa présence et de ses paroles..
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Sujet: Re: Ce n'est pas une bienvenue. [ Chrys] Mar 20 Déc - 13:10
C'est donc ainsi qu'il fit sa première rencontre. Il faut dire qu'il n'avait pas vraiment envie de rencontrer des gens, lui qui avait toujours été seul, dans le sens où il n'avait jamais ressenti le besoin d'être accompagné. C'est vrai qu'un peu de compagnie ne lui ferait pas de mal mais...il y avait dans sa tête cette méfiance qui continuait de grandir d'années en années. hélas, ce sentiment, il n'arrivait pas à le contrôler. Ce malaise qu'il avait ressenti, malgré lui, il savait que cette fille l'avait ressenti également. D'ailleurs, cette fille était au bord des larmes. Thanh mit un moment à comprendre que c'était parce qu'elle avait légèrement humidifié son kimono lorsque celui-ci l'avait bousculée. Silencieux, il se demandait pourquoi elle réagissait de la sorte. Ce n'était pas bien grave, après tout. Il sentait l'eau froide à travers son kimono et se demandait si elle n'allait pas tomber malade, trempée comme elle était...enfin. Il ne savait pas du tout ce qu'elle était. Peut-être une humaine, comme lui ? Non, impossible. Elle semblait retenir sa voix. Qu'était-elle donc ?
Quand bien même lui aussi avait réagit bizarrement. Il faut dire qu'il aurait pu tomber sur quelqu'un de dangereux : d'ailleurs, qui prouvait que cette demoiselle ne l'était pas ? Mais ce regard si désemparé semblait dépourvu de mauvaises intentions. Thanh ne pouvait pas se méfier d'elle alors qu'elle semblait réellement désolée. Toujours silencieux, le brun essayait de comprendre le reste des paroles de la jeune fille, en vain. Elle semblait vouloir s'enfuir, elle était gênée ? Gardant un air calme il s'inclina une deuxième fois avant d'entonner, se voulant rassurant.
« Ne vous en faites pas, ce n'est pas grave. »
Ce n'est pas comme si ses mots avaient été à la jeune fille à se sentir mieux. Décidément...lui non plus n'aimait pas trop s'attirer des ennuis. Et son allure un peu trop fière n'aidait pas vraiment à arranger les choses. Il était loin de vouloir s'en aller, en tout cas, ça serait le comble de l'impolitesse. Fermant ses yeux fins d'asiatique, il soupira longuement avant de s'approcher de la fille aux cheveux bleus, la regardant d'un air grave.
« Je ne voudrais pas me mêler de ce qui ne me regarde pas mais vous allez attraper froid si vous restez dans cet accoutrement. »
Plus il parlait, plus il avait l'impression de s'enfoncer...lui qui voulait simplement paraître gentil venait de dire les paroles les plus froides au mondes. Bon, après tout, il était tellement fatigué qu'il n'arrivait même plus à s'en vouloir. Ses cernes étaient un peu effrayantes, de près. Mais Thanh continuait de regarder cette fille trempée par la pluie [ sans la matter non plus, hein. ] avec un visage qui se voulait froid, mais avec de la bonté à vendre. Il aurait bien voulu l'aider, ne serait-ce qu'avoir un vêtement à lui donner.
Mais ce n'est pas comme si il pouvait se dévêtir non plus.
[ Sorry c'est court ;; j'ai du mal à me remettre à rp xD ]
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Sujet: Re: Ce n'est pas une bienvenue. [ Chrys] Mar 20 Déc - 14:45
Une voix masculine s'éleva à travers le brouhaha du hall, rassurant quelque peu Chrysandre qui l'entendit affirmer que son étourderie n'était pas grave. Son pouls accéléra lentement, lorsqu'elle vit le jeune homme fermer les yeux et soupirer. Une bouffée d'angoisse la traversa. Le gênait-elle ? Avait-il dit cela juste pour se débarrasser de sa personne encombrante ? Toutes ces pensées se bousculaient dans sa tête, tandis qu'elle se mordillait nerveusement un ongle. Elle n'écouta alors que d'une oreille distraite son interlocuteur qui semblait se préoccuper de son état. Relevant les yeux, elle le fixa avant de répondre dans un petit sursaut, gênée de l'avoir légèrement ignoré.
« Euh, non c'est bon ! Tout va bien, je suis habituée à être mouillée. Comment dire.. Je.. J'aime l'eau. C'est.. Mon habitat naturel, oui. »
Elle lui fit un joli sourire. Sourire qui cachait un affolement et une détresse sans nom. Voilà qu'elle se mettait maintenant à raconter sa vie à un inconnu. Un jeune homme qui sentait l'humain à plein nez et qui visiblement n'était pas à l'aise dans un environnement peuplé entièrement de monstres en tout genre. Elle le comprenait bien, la petite sirène, ça n'avait pas été facile pour elle non plus. Et ça ne l'était toujours pas, d'ailleurs. Mais le comble de l'horreur fut atteint quand sa voix résonna, nasillarde et criarde à souhait. Elle porta vivement la main à sa bouche, comme pour retenir le flot de paroles qui étaient restées coincées dans sa gorge. Elle recula de quelques pas pour fuir, sur une impulsion mais heurta quelqu'un de plein fouet, se voyant attribuer de nombreux noms tous plus ou moins vexants. Les yeux humides, elle s'enfuit du hall pour aller se réfugier sous les arbres trempés par la pluie incessante. au moins, là, elle serait tranquille pour crier sa colère qui était en ce moment même portée contre elle-même. Des larmes d'amertume et de frustration commencèrent à s'écouler sur ses joues rougies par le froid, entrecoupées de temps en temps par des hoquets et sa respiration haletante. Après avoir déferlé sa furie sur un arbre à grands coups de pieds, elle se décida de retourner là où elle se trouvait avant de se rendre dans le hall, pour récupérer sa barrette abandonnée. Atteignant le banc, elle prit négligemment le bout de ferraille pour en orner ses cheveux avec un petit sourire.
« Je ne te laisserai pas être toute seule.. Pas comme je le suis. »
La pluie couvrît ce faible chuchotement, ce murmure insaisissable. Les lumières luisants au travers des fenêtres du bâtiment principal, Chrysandre ferma les yeux pour mieux essayer de se remémorer le visage de ses parents disparus. Un soupir étranglé franchit ses lèvres. Quelle idiote elle était, de penser de choses et de personnes dont le souvenir brûlant la faisait souffrir. Oui, elle ne savait faire que ça, la pauvre petite sirène, pleurer sur ses malheurs et son incapacité à atteindre son but. Ne pouvait-elle pas sourire ? Ce sentiment de joie avait-il définitivement quitté son corps, son être, son âme ? Savait-elle encore rire ? Chrysandre en doutait. Alors elle essaya, bien que son cœur n'était pas en fête, elle tenta le coup. Un gargouillis sortit de sa bouche. Ce n'était pas fructueux, pour un premier essai, mais elle ne se découragea pas. Tandis que les minutes passaient, elle commençait à retrouver un semblant de rire, qui sonnait aussi faux qu'à son espérance. Son visage exprimait tout le dégoût que lui avait procuré cette expérience, mais au fond d'elle, une infime sensation de soulagement flottait. Pourquoi ? Elle n'arrivait pas bien à le savoir elle-même.. Plantée au milieu des arbres, trempée jusqu'aux os, Chrysandre la fée aux ailes brisées, la sirène à la voix cassée, voulait chanter. Alors que cette envie devenait de plus en plus forte, sa voix s'éleva jusqu'à la cime des arbres. C'était immonde, totalement horrible mais.. Ça lui faisait tellement de bien, de se libérer de ce poids. Alors elle continua, jusqu'à s'en épuiser, mais elle continua. A la fin, un sourire fleurit doucement sur ses lèvres, tandis qu'elle semblait regarder le flot irrégulier de son chant monter dans le ciel grisâtre.
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Sujet: Re: Ce n'est pas une bienvenue. [ Chrys] Sam 4 Fév - 8:03
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Ce n'est pas une bienvenue. [ Chrys]
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