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© Design #6 par Erin McCarley, optimisé sous Firefox. | BACKGROUNDIt's the end when I beginDans cet établissement pas de discrimination, tout le monde demeure sur un pied d’égalité : vampires, humains, loup-garous, succubes et autres créatures. Pour ce faire il est naturellement obligatoire de conserver une forme humaine. Marre du monde des humains où vous vous sentez à l’étroit, mal à l’aise ? Il vous manque simplement la liberté. Le pensionnat est là pour vous. Nous saurons vous trouver où que vous soyez et qui que vous soyez.Cependant derrière tout ces aspects d’égalité et de liberté les plans se trament et la tentation de hausser sa race en influence au sein de l’établissement apparaît. Les tensions montent secrètement et lentement entre les différents individus et l’odeur âpre de la confrontation entre celles-ci commence à ce faire sentir. Sous des airs angéliques vos voisins de table peuvent très bien vous haïr. Tout n’est que voile et mensonge. Maintenant à vous de faire votre entrée, qui que vous soyez, quoi que vous soyez. Continuerez vous le jeu malsain qui se joue dans l’établissement ou vous dresserez vous contre celui-ci en faisant éclater la vérité au grand jour ? Saurez vous passer « de l’autre coté » ? |
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| Our Little Guilty Game • PV Sakon | |
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CALL ME Albertina O. Sørensen PlASTICS BEAUTIES | Sujet: Our Little Guilty Game • PV Sakon Sam 3 Déc - 1:41 | |
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Tu aimes jouer, tu aimes séduire, tu aimes avoir du plaisir et en donner en retour. Au fond, t'es pas si égoïste que ça. Ca sert à rien d'écouter ces langues jalouses qui ne parlent que de tes défauts, ta provocante allure et ton air aguicheur. T'es pas juste une salope qu'on baise contre un mur. Loin d'là. Pourtant, toi, tu t'en fous. T'es ce que t'es. Et les autres ont qu'à se taire. Qu'il aille crever en enfer s'il le faut. Tes cheveux en ont la couleur, d'ailleurs. Et t'aimes ça. Sentir la haine mêlée au désir. Le dégoût mêlant à l'attirance bestiale de la chair. Et plus encore. Tu adores les haïr, tous autant qu'ils sont. T0en frémis à chaque fois, ta nuque te démange et tes reins en frissonnent. Quoi qu'aujourd'hui, rien de tout ça. Tu veux la paix, la vraie, celle qui te permet de te reposer.
Pour une fois, elle n'avait pas trop trainé dans sa chambre, loin de là. Levée rapidement, un rapide coup d'oeil jeté dehors. Le soleil n'était pas vraiment de mise, un fin voile de nuages recouvrait le ciel, rendant terne son habituelle éclatante couleur azurée. Mais qu'importe. Pas vraiment besoin de soleil pour ce dont elle avait envie. Après tout. Elle était une sirène, certes. Mais sa mer à elle n'avait rien des mers chaudes du sud. Elle était une créature d'eau froide, très froide. Alors, aller à la piscine sans soleil ne la dérangeait pas le moins du monde. Car oui, c'était à la piscine, à ciel ouvert, qu’elle comptait se rendre. Parce que l'eau, c'était son élément, elle en avait besoin pour vivre, après tout. De plus, elle espérait être seule. Histoire de pouvoir reprendre sa véritable apparence, rien qu'un peu. Son corps d'humaine avait des charmes indéniables, mais son apparence monstrueuse avait quelque chose d’innommable et d'envoûtant.
T'as pas besoin de te maquiller aujourd'hui. Tant mieux. Ca te fera plus de temps à te prélasser dans l'eau. Tout ce dont t'as besoin, c'est une serviette. Pas d'maillot d'bain, à quoi ça t'servirait, sérieusement ? Rien, et tu le sais pertinemment. Alors, une serviette éponge à la maison, tu quittes ta chambre. Une robe bleue, fluide, légèrement, rapidement enfilée, épouse tes courbes avec l'efficacité et la passion d'un amant soumis à toi. Ca aguiche et sa suggère peut-être plus qu'il n'en faudrait. Talons compensés à tes pieds, tu t'avances fièrement dans les couloirs. Un petit clin d'oeil à un charmant garçon passant près d'toi. Pourtant, il n'a aucun intérêt. Mais ça te plait de le laisser croire, espérer. Tu n'couches qu'avec ceux qui éveille quelque chose en toi. Haine. Désir. Curiosité. Incompréhension. Surprise. Sinon, tu les séduits, tu les fais courir, et tu les jettes.
Dehors, elle y était enfin. Pas un chat. Parfait. Sans plus attendre, la serviette fut posée sur le rebord, avant que, presque fébrilement, elle ne se déleste de ses vêtements, robe, et dessous en dentelle. Toujours de quoi aguicher. Comme toujours. Le tout jeté négligemment sur le bord, avant qu'elle ne plonge dans l'onde claire et fraîche. Avec grâce et aisance, sans éclabousser tout autour d'elle. Et, une fois entièrement immergée, elle reprit de son apparence poissonneuse. Longue queue couvertes d'écailles vertes et poisseuse, aux reflets légèrement dorés, le moindre rayon de soleil se reflétant sur elles.
Avec aisance, tu évolues dans l'eau. Tu nages avec un grâce et une classe que bien d'autre créatures n'ont pas. Tu aimes cette sensation froide contre ta peau, et retrouver un semblant de liberté. Mais cette piscine n'est pas assez grande. Et, un peu flemmarde, l'idée d'aller au lac te rebute. Alors, tu t'contentes de ça, tout en rêvant d'une mer bien différente. Des vagues, du remous et une tempête. Pourquoi, t'en sais rien. Mais c'est comme ça.
Enfin, elle sortit la tête de l'eau, d'un mouvement, sa longue chevelure rousse balancée en arrière, pour retomber sur son dos. Ses yeux océans se levèrent lorsqu'elle sentit une présence loin d'être inconnue. Un vague sourire narquois étira alors ses délicieuses lèvres rosées. Elle la reconnaissait.
Lentement, sans la lâcher du regard, tu se rapproches. Tes pupilles sont tout à coup emplies d'amusement. Oh oui. Amusement, c'est bien l'mot. Tu t'accoudes nonchalamment au rebord de pierre de cette piscine. Son regard s'accroche au sien, tente peut-être de la forcer à s'y noyer. Et sa voix se faire entendre. Son charme emplie de moquerie. « Et moi qui pensais voir quelqu'un d'intéressant ici. Je suis déçue. »
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| | | CALL ME Invité Invité | Sujet: Re: Our Little Guilty Game • PV Sakon Sam 3 Déc - 20:57 | |
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oh ! little bad girl, little bad girl. ✝ Ça lui faisait bizarre tout d'un coup, elle ne se sentait plus. Elle avait l'impression d'avoir reçu un coup de batte dans le crâne, d'avoir abusé avec le nombre de verre de gin, et d'avoir trop fermé les yeux. Elle se sentait éclater, comme quand elle jouait de l'orgue pendant trois heures pour célébrer une orgie qui avait mal fini, ou comme après avoir un peu trop usé de ses bras pour achever une personne qui souhaitait devenir célèbre grâce à elle. N'empêche, le temps passe si vite que tous les jours ressemblent à hier et ressembleront à demain. Oui, Sakon l'avait entendu et lu à plusieurs reprises, et en se concentrant mieux, elle ne pouvait que constater la véracité de ses mots. Cela ne lui faisait ni chaud, ni froid. Depuis le temps qu'elle était sur cette terre, plus rien ne l'étonnait désormais. Elle ne se sentait plus. C'était bizarre, elle avait l'impression d'être l'essence même d'une partition d'Hayden, de vivre avec du lait dans les veines, de se faire les chutes du Niagara toutes les cinq secondes. C'était le pied. A ce moment-là, Sakon avait vraiment l'air conne, comme ça. A traîner dans les couloirs quasi vides pour compenser l'ennui qui la taraude. Elle se sentait conne, car d'ordinaire, elle se serait juste emparée d'une bouteille de rhum et l'aurait vidée en moins de deux, allongée dans l'herbe fraîche. S'assommer volontairement était l'un de ses hobbies préférés. Enfin, c'était surtout l'action qui lui permettait de faire passer plusieurs heures avec beaucoup, beaucoup de plaisirs. ça lui rosait les lèvres, ça lui rosait les joues. Ce fard naturel qui rendait ce corps tremblant, et presque fiévreux. Son allure de soumise et ces petites couinements à la fin de la bouteille. S'en était presque érotique, s'en était presque troublant. Ça te rappelait toutes tes premières fois, c'était un voyage vers le passé. C'est cette Sakon qui s'arrête brusquement de parler, et qui regarde le plafond. Parfois avec peur, parfois avec bonheur. Attitude de schizophrène, attitude de malade mentale. Elle fait peur comme ça, Sakon, à agir comme une stupide humaine, à attendre que l'alcool disparaisse, mais là n'est pas le problème. A errer comme un chien perdu, c'était tellement stupide. Sa jupe bleutée et sa chemise qui craignait l'eau, ses open-toes de 12 qu'elle n'aurait jamais pensé sortir un jour et qu'elle prenait pour un objet de décoration, et qui la faisait considérablement grandir. Le couloir s'en serait transformé en un véritable défilé, s'il elle ne serait pas seule. Et c'est ainsi qu'elle laissa guider ses pas, vers un lieu déjà connu. Un lieu qu'elle préfère par dessus tout, et qui la faisait revivre, respirer à nouveau. Et elle se laissa guider. Par cette petite voix qui chantonnait au loin. Cette petite voix qui sortait tout droit d'un doux rêve, aux allusions cauchemardesques. De l'eau. De l'eau. De l'eau. Partout de l'eau. A te rendre malade, à te rendre fou. Ou à te croire au paradis. Ou comme Sakon, se sentir dans son élément, faire disparaître toute onde de colère, s'en être déranger par quiconque. D'un pas brusque et claquant, Sakon s'approchait grandement du lieu de sa convoitise. Ce n'était pas grand chose, mais pour une fois qu'elle ne se laissait pas guider par ses pas, s'en était presque étonnant. Pas de maillots, ni quoi que ce soit ne l'accompagner. Elle n'avait également pas l'attention de se transformer, la piscine était assez petite comme ça. Ce n'était pas grand chose, s'asseoir au bord de la piscine, les jambes dans l'eau, pataugeant comme des bambins, ses précieuses chaussures à ses côtés pour ne pas les abîmer. Une lueur amusée apparu brusquement dans ses pupilles quand elle vit cette présence, à la fois imposante et froide. Une allure de pute comme aurait dit pleins d'autres. Sakon, elle, ne voyait qu'une sirène, avide de jeux dangereux. « Je suis malheureuse de te revoir, Oktober. » La longue chevelure rousse, cette fois-ci mouillée, le buste dénudé, le regard aguicheur. C'était du Oktober tout craché, mais à quoi bon le répéter. Et de finir par une triade infernale pour dire tout simplement que la sirène est bonne au pieu. Ça en jette. Ses lèvres remuèrent pour faire un semblant de sourire qui voulait tout dire. Les parties avec Oktober étaient toujours les meilleurs. « Ça t'amuse vraiment, hein. J'ai vraiment l'impression que tu fais tout pour que les gens te traitent de traîner. ... Est-ce ta seconde nature ? » Oui, jouons Oktober. Jouons au nom de notre affection.
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| | | CALL ME Albertina O. Sørensen PlASTICS BEAUTIES | Sujet: Re: Our Little Guilty Game • PV Sakon Mar 6 Déc - 15:34 | |
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Ton regard dans le sien, tu souris encore. Tes lèvres rosées s'étirent lentement, sans la lâcher. Tu l'écoutes, tu souris, tu soupires. Toujours dans l'eau, cette eau transparente laissant voir ton corps, la luxure de tes formes, et ta queue verte et ondulante. Tes deux mains viennent lentement se déposer sur le rebord de la piscine, du part et d'autre de son corps, ta poitrine venant presque toucher ses genoux. Et tu ris légèrement en l'entendant. Tu te mords la lèvre inférieure. Tes prunelles aux couleurs de l'océan dont vous venez toutes les deux brillent d'une lueur amusée à ses mots. Mais, étrangement, ils ne te touchent pas. Ils ne te blessent pas. C'est à peine s'ils t'effleurent.
La sirène rousse ne bouge plus. Son souffle est léger comme une caresse. Tout aussi vicieux que sa voix envoutante, cette voix qui peu vous combler et vous rendre fou, tout cela à la fois. Elle est douce et à la fois rude. Elle vous séduit, vous ensorcèle et vous charme. Vous ne pouvez rien contre cette douce voix, tendre comme une caresse. Mais ce n'est pas tout. Son corps aux courbes outrageusement attirantes semble vous appeler à le caresser, à l'étreindre. Et même à la faire gémir, pourquoi pas. Oh oui, si une fois vous avez la chance d'entendre la douce Albertina gémir, il est presque certain que vous ne pourrez plus vous en passer.
Tu comptes lui répondre quoi, au juste ? Provocation enfantine entre deux être qui ne sont plus des enfants depuis bien longtemps. Deux femmes qui aiment les jeux dangereux. Et tu l'aimes, ta Sakon, même si tu ne l'avouera jamais. Sans elle, tu t'ennuies. Même si tu es acerbe dans tes paroles, te passer d'elle serait difficile. Ton affection pour elle se montre ainsi. « Qui sait ? Et tu ne vaux pas mieux chérie, puisque tu sembles aimer être avec une traînée, et ne plus de ça... Tu en redemandes. » D'un geste simple et précis, usant de cette nageoire passablement musclée, tu te redresses un peu plus, son visage à hauteur du tiens. Ta voix doucereuse lui murmure alors, tes lèvres près des siennes : « Ai-je tort ? »
Provocante créature. Tu aimes jouer. Oh oui, tu aimes ça. Le jeu est ta vie, ta raison d'être. Alors c'est sans plus attendre qu tu la titilles un peu plus, que tu la provoques. Comment ? Rapidement, une de tes mains humide et pâle remonte, se pose sur la poitrine de cette fille qui te fait fasse. Tes doigts, doucement, sans violence, agrippe légèrement un sein pour le caresser, avant que tu ne viennes t'emparer de ses lèvres, les possédant avec passion durant quelques instants. Il ne manquerait plus qu'elle gémisse, et tu te sentirais victorieuse.
Pourtant, tout cela, cette scène excitante et obscène, ne dura que quelques instants, avant qu'elle ne se décolle d'elle, le sourire malicieux, un rire s'échappant de ses lèvres. D'un mouvement leste et gracieux, elle plongea vers l'arrière, disparaissant pour un petit moment sous l'onde claire. Avant de reparaître, sa chevelure rousse rejetée vers l'arrière avec négligence. Longuement, elle la regarda, avant de lui lancer, d'une voix amusée et claire : « Allez, enlève tout ça et vient dans l'eau... Viens t'amuser avec moi... A moins que... Tu n'aies peur de moi ? »
Tu la provoques encore un peu. Tu veux pas faire sortir de ses gonds, pour mieux t'amuser ensuite. Oh oui. Jouons encore ♥
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| | | CALL ME Invité Invité | Sujet: Re: Our Little Guilty Game • PV Sakon Ven 9 Déc - 23:21 | |
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Tendancieuse. Voilà, elle aurait pu le considérer ainsi si elle était plus cultivée. Cependant, Sakon n'est pas le genre de monstre qui irait squatter dans le lit de quelqu'un. Non, Sakon laisserait aller, si d'abord elle ne serait pas prise la tête. Et puis, ce n'était pas comme si on lui sautait tout le temps dessus, elle n'était pas ce genre de créature, loin de là. Sakon n'était pas saine d'esprit, cependant, aussi incroyable que cela puisse paraitre, ce corps est toujours vierge. Étonnant, le nombre de fois où l'on n'aurait juré, pourtant. Cette posture indécente et révélatrice, ces souffles légers qui voulaient tout dire, et pourtant, il n'y avait rien. Un souhait. Étonnant qu'elle ne soit alors qu'un ramassis d'horreur et de mal. Un soucis de fabrication ? Non, juste un souhait. La réalisation d'un paradoxe qui excite étrangement la petite Sakon. Pourtant, cela ne se voit pas, loin de là. Sakon, elle ressemble à cette humaine dites « facile », naïve sur les bords, qui ne pense qu'à pieuter un inconnu et y rencontrait l'âme-soeur dans ce fouillis de finir sa vie en compagnie d'un mst. Sakon, avec son air de sainte-nitouche quand elle songe, elle donne l'impression d'user de ses choses pour la seule et unique raison qu'elle est un de ses stéréotypes monstrueux et tellement prévisible dans cette société. Un déjà-vu, un copier-coller que l'on voudrait juste effacer. Une sous-merde, en gros. C'est dans ses moments-là qu'elle trouve Oktober, et c'est aussi dans ses moments-là qu'elle l'aime de plus en plus. Tant de sadismes, tant de malheurs, émanant d'une seule et unique personne pour son unique plaisir, c'était comme une explosion de plaisance et d'adoration. Ça la rendait plus légère. Et là, tu regardes tes jambettes dans l'eau. Et le vrai rapprochement de cette douce sirène. L'index était toujours enroulé sur la lanière de la chaussure reluisante. Elle n'avait fait que cligner des yeux quand la créature rousse avait commencé à bouger, une lueur de défi dans son regard. A croire qu'elle ne lui faisait rien. Contraire. Oktober, ça l'amuse. Sakon, elle y est habituée, de la voir tel un brasier ou sans dessous. Ça ne la gênait pas vraiment, non. Un regard, un geste déplacé, quelques mots en l'air, la tension montée. Ainsi, la main de la sirène ne fût pas une présence gênante, d'ailleurs elle s'y était prise plus rapidement que d'habitude. Cette caresse un peu trop tendancieuse, c'était comme une plume qui glissait le long de son sein, lui faisant éprouver quelques picotements au niveau de la nuque. Le visage de la sirène s'était de nouveau rapproché et s'était brusquement emparé de ses lèvres, sans qu'elle n'est le besoin de bouger. Non, ce n'était pas nécessaire du tout. Ce baiser, il avait un goût de pêche bien sucré, et savoureux quand le jus s'y échappait. La sirène s'enfuit, lui offrant un dernier sourire. Sakon n'avait pas bougée, toujours pataugeant dans l'eau, laissant faire tranquillement les choses. Sa chemise, cette fois légèrement mouillée par la présence d'Oktober. « Voyons, tu ne t'en rends pas compte ? Tu es une espèce de catins en voix de disparition, je ne fais qu'en profiter ! Tu le sais très bien. » Les mots avaient été prononcé de façon pas trop aigüe, de façon à ce qu'un écho ne retentisse pas. Décidément, elle n'allait pas très bien aujourd'hui. Le petit être un peu trop parfait avait plongé de façon gracieuse dans l'eau, de sorte à ce que l'on puisse y distinguer une jolie danseuse évoluant dans l'eau. La jolie danseuse, l'empoisonneuse, elle était remontée, pour l'inciter à rentrer dans l'eau. Mais Sakon, elle ne le voulait pas. Il était trop tôt pour qu'elle quitte sa jupe. Il était trop tôt pour se transformer partiellement, et regardait sa peau devenir écaille. L'invitation était tentante. Sakon fit donc la chose la plus censée qu'il soit, elle changea de position. Sur le ventre, les jambes à l'air, la tête vers l'eau et chuchota tranquillement un : « Pas question de me mouiller pour toi. » Et puis, elle posa sa tête sur ses deux bras croisés vers l'eau, les cheveux frôlant de peu l'eau chlorée, près à faire un petit somme. C'est ainsi qu'elle plongea brusquement dans l'eau, complètement habillée et s'enfonça jusqu'au fond du bassin. L'eau, c'est quelque chose qui réveille, qui te ramène brusquement à la réalité. L'eau, elle te permet de confirmer quelque chose, et plus particulièrement un moment particulier. Instinctivement, elle était remontée à la surface de l'eau, croisant le regard de la sirène, arrogante et fière. C'était quand même embêtant, ses vêtements étaient à présent complètement mouillées. Sous l'eau, elle les laissa s'échappa, tandis que ses jambes commençaient doucement à se recouvrir d'écailles, et ça, ce n'était pas franchement sexy à voir. « Oktober, je vais te laisser vivre. » Prononcer ses mots allégrement, tout en coinçant la sirène dans un coin, ses mains entourant le cou d'Oktober, à croire qu'elle aurait voulu l'étrangler. L'étrangler, l'étrangler, et entendre la sirène rire, quel doux rêve, n'est ce pas. Mais à quoi bon continuer de vivre dans un rêve, en sachant que l'on peut tout déjà tout réaliser ?
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| | | CALL ME Albertina O. Sørensen PlASTICS BEAUTIES | Sujet: Re: Our Little Guilty Game • PV Sakon Sam 17 Déc - 4:18 | |
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Provocation. Fuite. Jeu. Insultes. Tout un tas de choses qui s'avèrent être des plus récurrentes entre elle et toi. Tu le sais. Vous le savez toutes les deux, à vrai dire. Tout ça n'est qu'un jeu où chacune se montre odieuse envers l'autre, un jeu de fuite et de chasse, de provocations et d'insultes. Et pourtant. Toutes les deux, vous vous appréciez autant que vous vous haïssez. Au moins cela. Rien de plus, rien de moins. Votre façon de vous montrer votre affection est aussi violente que maladroite. Acerbe et âpre. Tu la hais de tout ton cœur asséché, et comme l'ont dit, la frontière est mince en la haine et l'amour. Cet amour pour elle, c'est la détester, tout simplement. Tu ne l'aimes pas comme on aime son amoureux, sa tendre moitié. Non non. Séduction et provocation. Sans elle, tu serais trop seule. Une de tes rares amies, à vrai dire. Elle ne sait pas de quoi est fait ton passé, elle ne connait pas les coups et les insultes que tu as toujours subit. Ce qu'elle sait de toi, c'est cette exubérance, la séduction, le plaisir. C'est tout. C'est suffisant. Hors de question que l'on te connaisse autrement. Pas elle du moins.
Dans l'eau, cette surface miroitante malgré les très faibles rayons du soleil, Albertina l'observait, alors qu'elle était à l'autre bout de la piscine. L'air était frais, humide, la pluie peut-être. Elle n'allait surement pas tarder à pointer le bout de son nez. Mais là, ce qu'elle se contentait de fixer, c'était elle. C'était Sakon. Créature marine comme. Monstre bien plus complexe qu'on ne le croirait. Elle la défiait, une fois de plus, et les paroles acides ne tardèrent pas à être échangées. La rousse ne releva pas la remarque. Pas nécessaire, elle se sentait juste amusée, en fait. Elle les connaissait, ces mots, sortir de sa bouche, même lorsque l'une contre l'autre elles étaient allongées, ne serait-ce que pour passer le temps, dormir, faire croire des choses obscènes aux curieux, pourquoi pas. Catin.
Tu sais qu'elle ne peut profiter de toi, et que tu ne peux profiter d'elle. C'est donnant-donnant, entre vous deux. Rien de plus simple. Rien de plus profitable. Et puis, tu sais que cela ne risque pas de changer. Et elle, elle semble ne pas vouloir venir jouer avec toi. Elle ne veut pas se mouiller, qu'elle dit. N'importe quoi. Tu le sais, elle aime l'eau autant que toi. Autant que tu aimes le sexe, également. Et puis, tu sais qu'elle ne résistera pas si longtemps que cela. Il suffit d'attendre. Un tout petit peu.
Ni une ni deux, elle finit par quitter sa nonchalance au bord de la piscine, plongeant brusquement, espérant peut-être la surprendre. Son l'eau encore, la sirène souriait, sa chevelure de feu portée par l'eau environnante, ondulant doucement, légèrement. Et puis, elle se rapprochait d'elle. La jeune femme s'adossa au coin de la piscine, pressée par la folle lui faisant face. Oh oui, elle adorait la traiter de folle ! Et toujours avec un grand sourire. Alors, bien évidemment, lorsqu'elle parla, la sirène s'empressant de lui rétorquer : « Quel honneur, de la part d'une folle telle que toi ! » Mais elle ne la craint pas. Pas de raison.
Tu la regardes droit dans les yeux, longuement. Ton sourire demeure, encore et toujours. Sa gorge, enserrée doucement au creux de ses mains, ne palpite même pas. Le rythme de ton coeur, qui aujourd'hui ne sert plus qu'à te tenir en vie et non aimer, bat toujours de la même façon, lentes pulsations égales et monotones. Tu es plus amusée que craintive. Elle doit le savoir, surement. Et puis, quel intérêt de te tuer, de toute façon ? « J'espère que tu t'amuses bien, mon adorable connasse. J'commence à me lasser, moi. Ce n'est pas un vrai jeu, ça ! » Moue boudeuse sur tes lèvres.
Et puis, lentement, elle étendit les bras, pour déposer ses mains sur la poitrine de la demoiselle. Elle la défiais du regard, audacieuse et coquine, et elle commença à ouvrir son haut, bouton après bouton, sans jamais faire montre de la moindre hésitation. Jamais, non. Surtout pas. Peu à peu, elle voyait poindre sa peau pâle, et souriait plus encore, se mordillant presque la lèvre. Leur jeu semblait coupable, pervers. Il l'était, mais quelque chose d'autre dormait la dessous. L'envie de se divertir, de tuer le temps, en jouant à des jeux de grands. Un peu stupide, immature. Mais tellement divertissant.
Tu as presque entièrement dénudé son buste. Tu la regardes encore, et, taquine, joueuse, tu t’ose même à lui glisser, murmurant avec langueur : « Alors ? Tu aimes ça ? Tu veux que je continue, n'est pas ? N'est-ce pas ma douce Sakon ? »
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