CALL ME Calandre DeLeone DO IT IF WE SAY IT | Sujet: Vive le sucrage universel. Mar 23 Aoû - 3:11 | |
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Calandre quitta l’infirmerie plus tôt que d’habitude en ce début d’après midi qui emplissait les lieux d’une chaleur un peu étouffante. Elle avait traîné quelques petites choses à grignoter dans un sac en laine – tout petit, à peine plus gros que sa main – et avait enfilé une tunique blanche brodée de fleurs rouges sur le col avec une ceinture de cuir brun et des spartiates rouges. Elle avait attaché ses cheveux en toque au dessus de sa tête, laissant des larges bouclettes dorées tomber sur ses épaules à moitié nues et avait passé un coup de brillant blancs sur un seul de ses yeux, pour faire parler, comme ça. Elle monta lentement vers les jardins suspendus en fredonnant des airs inconnus et lointains. Aujourd’hui, sans savoir pourquoi, elle était attaquée par une nostalgie sans nom. Elle se rappelait les premiers jours de sa vie, voir les premières années avec des soupirs désabusés ou tristes. Elle baissa les yeux sur ses friandises et eu un petit sourire. Elle serait seule au milieu de ce magnifique jardin à manger ce qu’elle préférait. Elle allait surement pouvoir passer ce coup de blues sans problèmes. Quand elle arriva au jardin, elle se mit à marcher et s’assit sur un banc en plein centre d’une végétation assez dense. Elle posa sur le banc à côté d’elle le sac de biscuits et se mit à chantonner un peu plus fort en contemplant les lieux. Elle toucha aux fleurs, sentit leurs parfums et s’en délecta, observant la myriade de couleur que projetait soleil sur les plantes, puis la teinte orangée qu’il donnait à celles-ci lorsqu’il commençait à aller se coucher. Elle laissa ses biscuits sur le banc sans vraiment y penser, s’éloignant à peine assez pour que quelqu’un de subtil puisse les lui voler. Elle passa ses doigts à la surface d’un bassin et regarda les cercles que cela avait produits pendant un moment, la tête penchée dans l’observation de cette image qui inspirait tant de métaphores aux penseurs. Elle commençait à avoir un certain mal aux genoux, mais endura. Quand la douleur ces articulations devint insoutenable, elle se leva et repartit vers son banc… Elle fut quand même accrochée du regard par un bouquet de rose, qu’elle retourna voir, profitant du touché doucereux des pétales rouges profond avec un soupir joyeux. Elle savait que les plantes sauraient lui redonner sa joie de vivre qui se révélait être atrocement éphémère. Elle tourna les talons et retourna encore vers son banc et s’arrêta net en regardant l’endroit où elle avait laissé ses biscuits… - Spoiler:
Bon, Jer’ tu peux faire ce que tu veux de ça, les avoir voler, être en train de les manger ou simplement me demander de modifier pour qu’elle aie s’asseoir et ait encore ses biscuits. Alors voilà \o/
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