Dans cet établissement pas de discrimination, tout le monde demeure sur un pied d’égalité : vampires, humains, loup-garous, succubes et autres créatures. Pour ce faire il est naturellement obligatoire de conserver une forme humaine. Marre du monde des humains où vous vous sentez à l’étroit, mal à l’aise ? Il vous manque simplement la liberté. Le pensionnat est là pour vous. Nous saurons vous trouver où que vous soyez et qui que vous soyez.Cependant derrière tout ces aspects d’égalité et de liberté les plans se trament et la tentation de hausser sa race en influence au sein de l’établissement apparaît. Les tensions montent secrètement et lentement entre les différents individus et l’odeur âpre de la confrontation entre celles-ci commence à ce faire sentir. Sous des airs angéliques vos voisins de table peuvent très bien vous haïr. Tout n’est que voile et mensonge. Maintenant à vous de faire votre entrée, qui que vous soyez, quoi que vous soyez. Continuerez vous le jeu malsain qui se joue dans l’établissement ou vous dresserez vous contre celui-ci en faisant éclater la vérité au grand jour ? Saurez vous passer « de l’autre coté » ?
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Nouveau DESIGN à commenter et à critiquer ici. Prédéfinis libres et rafraîchis ! Jetez y un oeil! Gazette est de retour ! Pour vous jouer DES mauvais tours, avec une montée de sadisme en prime ♥
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Sujet: Monotonie de tous les jours..? | feat Samael. Jeu 23 Juin - 14:30
“ Le secret du bonheur, c'est de trouver une monotonie sympathique. „ victor sawdon pritchett.
L'aurore illumine les cieux. Les ténèbres fuient devant sa clarté. Les cauchemars tombent, les rêves s'envolent. Mais tout cela n'est que temporaire. Car la nuit viendra à nouveau, chassant tous les espoirs, endormants les vigilances. Elle englobera de nouveau le jour, et ainsi jusqu'à la fin des temps. C'est la monotonie de la vie. Tout un chacun à son rythme quotidien, personne n'y échappe. Personne n'échappe à rien, pas même à la fuite du temps. Pourtant bien des personnes voudraient briser cette monotonie qui vous empoisonne la vie de son venin persistant, affligeant. Mais quand les chaînes des habitudes volent en éclats, tout le monde est perdu, plus personne ne sait que faire, alors on retourne dans le passé, on continue ce qu'on avait arrêté, tout en se disant que chercher du changement est idiot, impossible. Les yeux clos, les lèvres entrouvertes, les sens en éveil, Jerelath fuyait l'inévitable. Sa respiration emplissait la pièce, aucun mouvement, seul l'affaissement de sa poitrine venait percer cet abcès lugubre de pureté immaculée. La chambre était impeccable, les murs d'une blancheur cadavérique. Il lui était rare de venir y dormir, préférant de loin la compagnie de ses semblables. Tout en cet endroit inspirait le dégoût, alors pourquoi avait-il eu cette subite envie d'y venir? Il ne le savait pas, jamais il n'avait su quoi que se soit, mais un jour, il crèverait de ses propres mains cette bulle qui floutait son avenir, son présent. Il n'aimait pas être ici, et pourtant il ne pouvait s'en aller. Une force inconnue le retenait prisonnier des griffes de son antre. Il se sentait comme oppressé dans cette pièce, comme si quelqu’un l’observait, comme si quelqu’un guidait tous ses faits et gestes. Il avait la désagréable impression d’être une marionnette que l’on fait bouger dans l’ombre. Un rayon de soleil vint lui caresser le visage, doucement, tendrement. Le jour s'était levé, la nuit était tombée. Rassuré, il ouvrit enfin les yeux, les laissant glisser, imperturbables, sur le plafond et sur les murs. Son regard divaguait sur les carreaux aspergés de lumière, un soupir de soulagement s'échappant de ses lèvres. La nuit l’effrayait. Des souvenirs lui revenaient en mémoire ou plutôt, non, rien, le trou noir. Car il ne s'en souvenait pas, de cette nuit-là. Que s'était-il donc passé? Cela faisait déjà plusieurs mois qu'il essayait de chasser cette question de ses pensées, car la migraine était toujours au bout du tunnel qui le ramenait au portail du passé. Alors son regard devenait vitreux, il se glissait hors des couvertures, et commençait son train-train quotidien. Il se lavait, se brossait les dents, s'habillait, déjeunait, traînait. C’était une coquille vide, un personnage amorphe. Du moins, c’est ce qu’il pensait, jusqu’au jour où il avait rencontré Samael Cohen. Seul leur nom commun les réunissait. Ils n’avaient aucun atome crochu, des caractères bien différents et pourtant, il s’était senti attiré par elle. Pas physiquement, bien qu’il lui arrivait de la regarder pour le simple plaisir des yeux, mais elle avait en elle quelque chose qu’elle fuyait, tout comme Jerelath, cela se voyait dans ses yeux. Alors il avait voulu lui parler, mais cela c’était soldé par un échec. Avec une détermination très forte, elle avait écrasé Jerelath sous sa domination. Mais pour une fois, depuis longtemps, il s’amusait. Alors il avait cherché à creuser, toujours plus loin et une amitié, une relation étrange s’était formé entre ces deux « jeunes » gens. Et aujourd’hui, encore, Samael est la maîtresse et Jerelath le soumis. C’est ce que tout le monde voit, ce que tout le monde pense. Mais où se cache la vérité ? Dans le sourire espiègle et la lueur ironique du regard du jeune homme, rien n'est moins sûr. La fraîcheur du matin, la légère brise ébouriffant ses cheveux, Jerelath marchait d’un pas nonchalant dans les couloirs, errant tel un fantôme. Ses pensées divaguant dans tous les sens, faisant des assauts sur son attention et sa vigilance, il se retrouva bientôt dans un endroit vaste, inconnu et encombré. De la poussière, des cartons, des babioles, des jouets, des vêtements empilés ci et là. Atmosphère lugubre que voilà. Mais par une curiosité insatiable, Jerelath commença à fouiller, à déranger le bazar pour en mettre encore un peu plus. Il fallait qu’il trouve de quoi s’occuper, qu’il embête quelqu’un, il voulait rire mais seul, n’arriverait pas à grand-chose. Contrarié, il fronça les sourcils, balança les bras das une moue colérique. Un soupir, un bâillement. Tout en Jerelath démontrait l'enfant qu'il était, et pourtant, c'était, physiquement, un mâle refoulé. Il somnolait sur un tas informe quand il vit soudain, par la minuscule fenêtre, une silhouette familière s’élancer sur le chemin gravillonné. C'était le moment ou jamais de s'amuser. Alors, comme un forcené, le jeune homme frappa sur les carreaux. Voyant que sa tentative tombait à l'eau, Jerelath ouvrit la fenêtre et s'écria, son visage arborant un immense sourire joyeux et espiègle.
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Monotonie de tous les jours..? | feat Samael.
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